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Au Kremlin-Bicêtre: l'alerte des soignants face à des urgences pédiatriques déjà saturées. Face à l'épidémie de bronchiolites, le personnel est surchargé et lance une pétition.  

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00:00Les urgences pédiatriques, contrairement aux urgences adultes, c'est, et là je prends ma casquette, je suis aussi le patron de l'Observatoire Régional des Urgences d'Île-de-France,
00:08c'est 80%, 70-80% de consultations de basse gravité, c'est-à-dire des rhinos, des otites, beaucoup de choses qui sont virales mais qui ne sont pas graves.
00:20Ces enfants-là ne devraient pas aller aux urgences, il y a des maisons médicales de garde, on est en Île-de-France, en plus là, il y a des centres de soins non programmés,
00:28c'est là qu'il devra aller, mais il faut avancer l'argent, ce n'est pas toujours bien indiqué, et c'est dans ces situations-là qu'il faudra aller,
00:35et chez des médecins de ville qui, hélas, n'existent plus. On arrive à une situation qui traîne depuis 20 ou 30 ans, on dit la même chose depuis 10-15 ans,
00:44en pratique, il ne se passe rien, les hôpitaux publics sont à 2 milliards de déficit, donc cette situation qu'on peut déplorer ne va faire que continuer, augmenter.
00:55On peut embaucher du personnel, derrière il faut du personnel pour les chambres d'hôpital et les lits d'hôpitaux, les lits ce n'est pas que des lits, c'est du personnel derrière,
01:04et puis il faut après, chez les adultes, pas chez les enfants, en général les parents les reprennent, mais chez les adultes, il faut aussi trouver des solutions pour sortir de l'hôpital,
01:12ce qui va coûter moins cher en fait, mais chacun regarde le bout de son nez et ne regarde pas le système de santé dans son ensemble.

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