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Alors que les professeurs tirent la sonnette d'alarme, Francis Lec, avocat du syndicat national des chefs d'établissements, réagit : «Nous avons besoin de la protection de l'autorité judiciaire».

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Transcription
00:00Nous disons que, selon lui, il y a eu une maladresse des services de l'Éducation nationale
00:05qui s'était forcée de rectifier immédiatement en disant non,
00:09je demande mon retrait actuellement jusqu'à mon départ à la retraite le 1er octobre de cette année
00:14parce que je veux assurer ma sécurité mais aussi réconforter tous ceux qui m'aident
00:20et ne pas les mettre également en danger.
00:22– Vous dites qu'en fait il est urgent d'agir,
00:25on est à la croisée des chemins dans le contexte du moment en 2024 en France, Francis Lecq.
00:32– Oui parce que, vous comprenez, nous avons besoin de la protection de l'autorité judiciaire.
00:38Trois jugements ont eu lieu dans l'affaire du proviseur,
00:41deux sont venus dire qu'il y avait des peines d'intérêt général ou d'amende
00:46alors que la loi prévoit 5 ans d'emprisonnement
00:49pour ceux qui menacent de mort les proviseurs.
00:52Vous comprenez, quand on a dit sur les réseaux sociaux de manière anonyme
00:58qu'il faut brûler ce chien et qu'à Bourg-en-Bresse on a dit
01:03qu'il faut lui en mettre deux à ce fils de chien,
01:06l'autorité judiciaire doit à mon avis se montrer à la hauteur
01:10pour réconforter le monde de l'éducation nationale, c'est absolument nécessaire.
01:14Alors, nous avons fait appel à la décision du tribunal de Paris
01:19qui avait infligé une peine véritablement insuffisante
01:24et qui avait même indiqué que l'intéressé pourrait ne pas avoir sa condamnation
01:31figurée au cas du judiciaire.
01:33J'avais présenté en lui disant, encore un peu, on lui donnait les palmes académiques.
01:37Non, il faut là que la Cour d'appel de Paris rétablisse les choses,
01:42revienne à la nécessité de la loi et suive ses procureurs d'applic.
01:49À Bourg-en-Bresse, nous avons eu hier un excellent jugement
01:53où l'intéressé a été condamné à une peine de dix mois de prison avec sursis probatoire,
01:59il devra pendant près de deux ans suivre des soins médicaux,
02:03il aura l'obligation d'anonymiser les victimes
02:09et puis son inscription au bulletin numéro 2 du judiciaire a été refusée.
02:14Voilà une décision qui a été bien ressentie par M. le Président
02:19mais aussi par le monde enseignant qui a besoin indiscutablement d'être protégé.

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