François Kalfon : «Il faut faire une vrai travail de police judiciaire»

«Il faut faire un vrai travail de police judiciaire», a indiqué François Kalfon dans l'émission 120 Minutes Info.

Transcript

00:00 - Non, je suis sur la même ligne sur le fait qu'il y a un travail de police à faire, c'est évident.

00:03 Maintenant, quand on voit tout cela, puisqu'on le commande jour après jour,

00:06 pourquoi je faisais un petit signe négatif de la tête ?

00:09 C'est parce que vous voyez M. Estrosi qui est à la tête d'une collectivité locale,

00:13 il faut quand même rappeler deux, trois fondamentaux.

00:14 Les fondamentaux, c'est que les bailleurs sociaux,

00:16 ils ont le droit d'expulser les familles qui, en plus, finalement,

00:20 sont celles qui ne payent pas les loyers.

00:23 Ils ont un arsenal législatif à mettre en œuvre pour la bonne tenue du parc social.

00:29 Alors ce parc social, on semble toujours découvrir au moment où il y a des affaires,

00:33 ce n'est pas un parc social privatisé, c'est un parc social qui, pour la plupart,

00:37 alors je n'ai pas le nom du bailleur, mais dépend des collectivités locales.

00:40 Donc, il y a toute une action, un travail de fond à faire.

00:43 Ensuite, dans la foulée des propos du policier, on pense comme ça, un peu naïvement,

00:47 qu'on va faire du saut de mouton, si j'ose dire, du saut de dessus sur les dealers.

00:52 Mais en réalité, il faut faire un vrai travail de police judiciaire.

00:55 Et là, moi, je ne sais pas ce que pense notre syndicaliste policier,

00:58 mais il y a une perte des moyens de la police judiciaire.

01:01 Donc, on parlera sans doute après de Marseille.

01:03 C'est bien d'envoyer la CRS 8 avec des logiques un peu cow-boy,

01:06 mais c'est bien de donner les moyens à la police et à la police judiciaire en particulier

01:11 de lutter contre le trafic de superfires.

01:12 Enfin, la troisième chose, puisqu'on a le temps un petit peu aujourd'hui, c'est que...

01:17 - Moi non plus.

01:18 - Alors, je termine d'une phrase, comme ça, ça alimente le débat.

01:20 Je voyais une de vos images avec les tarifs de la drogue, des différents produits,

01:25 avec marqué "accessibles sur Télégram".

01:28 Moi-même, si je prends mon application Télégram, je ne connaissais pas cette fonction,

01:31 et que je tape les gens qui sont branchés autour de moi,

01:35 eh bien, j'ai 10 000 propositions de produits,

01:38 alors que ça ne m'intéresse pas sur des produits stupéfiants.

01:41 Donc, j'ai envie de dire, la France est quand même le premier pays consommateur de stupéfiants

01:46 et que s'il y a toutes ces économies criminelles,

01:48 c'est aussi parce qu'il y a peut-être un trou dans la raquette des politiques de santé publique

01:52 qui alimentent toujours plus le trafic.

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