Florence Rouas, avocate : «Je ne crois pas qu'il y aura cette motion de censure. C'est un coup de pression».
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00:00Écoutez, c'est toute mon inquiétude parce que je me dis, d'abord, premièrement, moi, je ne crois pas qu'il y aura cette motion de censure, je n'y crois pas.
00:07Vous n'y croyez pas ?
00:08Non, je n'y crois pas. Je pense qu'effectivement, c'est un coup de pression.
00:11Je crois qu'il y a eu aussi, elle a été un petit peu vexée, Marine Le Pen, parce que les choses se faisaient via un ministre.
00:18Michel Barnier avait envoyé un de ses ministres pour discuter et puis, au fond, elle s'est sentie un petit peu humiliée.
00:25Et je crois qu'il faut que les choses se passent entre elle et Michel Barnier pour tout ce qui est discussion, etc.
00:31Moi, premièrement, je n'y crois pas à cette motion de censure. Je peux me tromper, mais je ne pense pas.
00:36Par ailleurs, je pense que si elle venait à être votée, ce serait une véritable désorganisation, voire ça poserait de gros problèmes au niveau des institutions.
00:47Et ça servirait des intérêts, parce que j'entendais notamment M. Bompard ce matin sur votre antenne, qui, lui, a l'air bien content s'il peut y avoir cette motion de censure,
00:57parce qu'il pense encore qu'ils vont avoir un Premier ministre du NFP, le fameux Nouveau Front Populaire.
01:05Mais ça, je pense qu'il se trompe totalement. Et en plus, ils osent aussi, j'ai entendu dire, qu'ils espèrent que le président de la République reviendrait à démissionner.
01:15Non, mais c'est-à-dire qu'ils sont dans une politique fiction totalement surréaliste.
01:19Et Lucie Castex dans les starting blocks, d'ailleurs.
01:21Et comme je pense que Marine Le Pen est une femme responsable, même si elle a sûrement des motifs de mécontentement, ça m'étonnerait que cette motion de censure soit votée.