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00:00Il y a Muriel Robin qui réagit à la condamnation de son ex-meilleur ami, Pierre Palmad.
00:05Vous avez vu ce qu'elle a dit Muriel Robin ?
00:06« Ce n'est pas parce que Pierre Palmad a causé un accident que j'ai mis fin à notre amitié,
00:09parce qu'on ne lâche pas un ami, évidemment.
00:11Et Pierre, je ne l'ai jamais lâché pendant 30 ans, j'ai été à ses côtés. »
00:14C'est ce qu'elle a dit Muriel Robin.
00:15« Je ne suis pas une lâcheuse, je suis plutôt la dernière à partir », a poursuivi Muriel Robin.
00:19« Si je lâche, c'est que j'ai des raisons de lâcher. »
00:21En fait, moi ce que j'ai compris là-dedans, pardon,
00:23je l'ai senti dès le début, je pense qu'elle a entendu.
00:27En fait, c'est la réaction de Pierre Palmad au lendemain de l'accident qui l'a choqué.
00:31Et ce n'est pas la seule personne qui a laissé entendre qu'il avait eu quelques remarques
00:37assez choquantes le lendemain de l'accident.
00:40Elle dit « c'est ce que j'ai entendu qui m'a choqué », donc effectivement, tu as raison.
00:43Voilà, c'est ce qu'il a dit le lendemain de l'accident.
00:45Pardon, Gilles.
00:46Oui, Gilles.
00:47Non, mais il y a ses réactions, il y a aussi son comportement.
00:50Et c'est fait à répétition.
00:52À un moment, elle s'est désolidarisée, elle a été jusqu'au bout.
00:55Elle a dit « c'est le contexte autour de l'accident ».
00:58Donc, il y a ce qu'il a dit, effectivement, il y a une petite musique qui tourne
01:01selon lesquelles il y a eu des déclarations de Pierre Palmad au lendemain de l'accident
01:05et juste avant le procès, minimisant sa responsabilité,
01:09disant que finalement, ce qui lui importe, lui, c'est de remonter sur scène, etc.
01:14Plein de choses qui font qu'elle l'a lâchée.
01:16Mais il y a aussi le contexte.
01:18La drogue, l'effet, elle, elle dit « j'ai tenu le plus longtemps possible,
01:21je l'ai alerté, j'ai fait ce que je pouvais » et au bout d'un moment, ce n'est plus possible.
01:24Ce qui est incroyable, c'est qu'on fait un procès, Murielle, aujourd'hui.
01:27Elle n'a rien fait, tu vois.
01:29Elle a juste dit « je ne soutiens pas Pierre Palmad, je ne le soutiens plus,
01:32je n'ai plus envie d'être son ami ».
01:34So what ?
01:35– Ce n'est pas un procès, c'est juste son amour.
01:37– Ah si, si.
01:38– Il y a certaines personnes qui disent, dont moi,
01:42que tu as fait la bringue pendant 30 ans avec lui,
01:44tu l'as vu se démolir pendant 30 ans, tu as essayé de te sauver, oui ou non,
01:47mais en attendant, tu as cautionné, tu as validé, tu étais là, tu as vu.
01:50Et au moment de l'accident, tu t'es barré.
01:52Et là, comme elle voit qu'il y a des gens qui lui donnent cette petite musique,
01:56que tu n'es pas loyal en amitié et que tu l'as lâchée,
01:58elle a trouvé la marche arrière.
02:00– Tu ne connais pas mal Murielle Robin.
02:02– Je ne connais pas, je ne connais ni Palmad, ni Murielle Robin, ni Toussouris.
02:04– Ce n'est pas son genre, ce n'est pas sa personnalité.
02:05– Moi, c'est ce que je ressens.
02:06J'ai l'impression qu'elle a trouvé la marche arrière,
02:08parce que les gens montent sur elle et commencent à la critiquer.
02:10Et elle dit « ça n'a rien à voir avec l'accident ».
02:12Moi, je te dis que ça a à voir avec l'accident.
02:14– Raimond, on ne peut pas le dire, elle a toujours dit,
02:16elle s'est quand même beaucoup battue,
02:18toutes les personnes qui sont autour,
02:20elle s'est quand même beaucoup battue pendant des années pour ça.
02:22Mais c'est vrai que là, moi, je suis sur la même ligne que Raimond,
02:25parce que l'amitié, c'est surtout dans ces moments-là.
02:28– Non, mais il y a des limites.
02:30Il y a des niveaux aussi.
02:32– C'est un accident, d'accord ?
02:38Il est sous l'emprise de la drogue.
02:40Tout le monde connaît cette addiction qu'il a depuis longtemps.
02:43C'est pour ça, d'ailleurs, Muriel Rubin, elle-même,
02:45elle s'est battue pendant des années.
02:47Et tout son entourage le dit, ils sont tous battus pour qu'il s'en sorte.
02:49Il n'arrivait pas à s'en sortir.
02:51Il y a eu cet accident.
02:53Je suis désolé, peut-être que c'est encore plus dans ce moment-là
02:55qu'il faut être là pour lui faire comprendre
02:57que maintenant, là, voilà le drame qu'il est en train de vivre.
02:59– Elle n'a pas eu de lui la réaction qu'elle attendait.
03:03– Après, c'est humain.
03:05Je comprends sa position aussi,
03:07mais on ne peut pas lui jeter la pierre
03:09et en même temps, on ne peut pas lui dire
03:11qu'elle aurait dû le lâcher dans ce moment-là.
03:13Je suis désolé, moi, je vais jusqu'au bout.
03:15– Laurent, Laurent.
03:17– Elle fait ce qu'elle veut.
03:19C'est quoi ces jugements en haut, là ?
03:21Elle n'aurait pas dû le lâcher ?
03:23Qu'est-ce que t'en sais, en vrai ?
03:25T'es commentateur d'une émission de télé,
03:27t'es en train de juger une nana qui a 40 ans de carrière.
03:29– Elle a le droit de donner son avis.
03:31– Tu juges sa position en disant genre
03:33elle le lâche, c'est une lâcheuse, etc.
03:35– Moi, je dis la vérité, sur l'analyse de Raymond,
03:37je ne la trouve pas complètement UBS.
03:39– La seule chose, c'est qu'on n'était pas là
03:41et on ne sait pas qui a déclenché.
03:43– Laurent la connaît mieux, mais je préfère,
03:45c'est mon avis, moi, je préfère un positionnement
03:47comme Jean-Marie Bigard qui ne parlait plus,
03:49qui ne voyait plus Pierre Palmade.
03:51Il ne le voyait plus trop, il disait je ne voyais plus Pierre
03:53depuis des années, avant, quand il y a eu l'accident.
03:55Et maintenant qu'il y a l'accident, il dit qu'il faut aider Pierre.
03:57Parce qu'on a été ses amis, qu'on était là et qu'on a vu.
03:59– Parce que Jean-Marie n'oublie pas,
04:01il a même réussi à pardonner l'assassin de son père.
04:03– Oui, parce que je préfère la démarche de Jean-Marie.
04:05– Il ne voyait plus lui Pierre Palmade.
04:07– Et Jean-Marie, c'est les affres qu'il a lui-même connues,
04:09etc, etc, c'est complexe tout ça.
04:11– Et puis elle a bloqué surtout les droits,
04:13c'est ça aussi que les uns et les autres lui reprochent,
04:17c'est qu'elle bloque les droits des pièces qu'ils ont écrites ensemble.
04:19– C'est ça.
04:21– Ce qui après en plus sera un problème pour les victimes
04:23qui doivent être indemnisées, s'il n'a pas d'argent
04:25pour les indemniser, c'est problématique pour les victimes.
04:27– Alors Gilles Berdez est énervé.
04:29– Oui mais c'est faux, l'argument financier ne tient pas.
04:33– C'est 9000 euros ou 10000 euros mensuels, Pierre Palmade,
04:35grâce à une assurance complémentaire, grâce à ses droits d'auteur,
04:41grâce à la sécu, c'est 9000 à 10000 euros.
04:43Il a vendu une maison, là où il y a eu l'accident, à Célie,
04:47et quand il a racheté à Bordeaux, il a racheté moins cher,
04:49donc il a de l'argent, donc le fait qu'elle bloque
04:51n'empêchera pas l'indemnisation des victimes.
04:53– Tu penses que c'est suffisant pour indemniser,
04:55parce que là c'est des millions.
04:57– Vous ne savez pas combien ça coûtera puisque ça n'a pas été fixé.
04:59– Oui mais il y a quelqu'un qui est handicapé pour le moment.
05:01– C'est l'argument financier.
05:03– Et ça c'est jusqu'à la fin de sa vie, c'est avis.
05:05– L'argument financier ne tient pas, et moi je suis du côté,
05:07je pense que Murielle Robin a fait tout ce qu'elle pouvait,
05:09et au bout d'un moment, ce n'est plus possible pour elle,
05:11et je la trouve honnête là-dessus, voilà.
05:13– Et qu'elle soit obligée de se justifier tous les 4 matins
05:15sur ce qu'elle a dit, parce que c'est les journalistes
05:17qui lui ont demandé, c'est pas elle qui est intervenue.
05:19Un journaliste, stop, lâchez-la, elle n'a causé aucun accident.
05:21– On ne la tient pas, on ne la lâche, on ne la tient pas.
05:23On vient pour donner un avis sur une situation,
05:25et on a le droit de nous dire ce qu'on pense,
05:27on saura ce que ce soit moi, moi j'ai le droit de dire,
05:29elle a lâché quand il y a eu un accident.
05:31J'ai le droit de le penser.
05:33– Non, elle n'a pas lâché par un accident,
05:35elle a lâché suite à des déclarations.
05:37– Je pense qu'il y a un élément qu'on ne connaît pas,
05:39parce qu'on n'était pas là, et qu'en plus,
05:41elle a la gentillesse, l'indulgence de ne pas révéler
05:43ce qu'elle a entendu, peut-être même qu'elle lui fait une fleur,
05:45en ne disant pas exactement ce qu'elle a fait,
05:47en se disant qu'elle n'a rien fait,
05:49en se disant qu'elle n'a rien fait,
05:51peut-être même qu'elle lui fait une fleur,
05:53en ne disant pas exactement ce qu'elle a fait,
05:55en sorte qu'elle le quitte et qu'elle rompt les mains.
05:57– Vous êtes dans le monde de Oui Oui,
05:59vous êtes dans le monde de Oui Oui,
06:01vous êtes dans le monde de Oui Oui,
06:03parce que n'oubliez pas que ces gens-là,
06:05ils gagnent leur argent,
06:07avec des gens qui vont à leur spectacle,
06:09avec des gens qui vont voir leur film.
06:11Donc quand t'as des gens qui commencent à être contre toi,
06:13il faut quand même commencer à apaiser tout le monde,
06:15et à dire, j'ai trouvé la marche arrière,
06:17c'est pas par rapport à l'accident.
06:19– Regarde l'exemple du Covid,
06:21tous les artistes ils sont montés au créneau à dire,
06:23tous les vaccinés qui ne veulent pas se revacciner,
06:25c'est des connards,
06:27tous les vaccinés c'est des connards,
06:29moi les vaccinés sont dangereux,
06:31ceux qui ne veulent pas se vacciner sont hyper dangereux.
06:33Le Covid est passé, ils ont fait des spectacles,
06:35ils remplissaient moins les salles.
06:37Oui, je ne les ai pas traités totalement de connards.
06:39– Tu me parles de qui ?
06:41– Je te parle de gens du showbiz.
06:43– Mais t'étais dans le showbiz quand même.
06:45– Non, j'ai pas envie de parler de ça.
06:47– Non, ça n'a rien à voir.
06:49– Il y a plein d'artistes bons.
06:51– Attends, je lui explique.
06:53Raymond, dans ce qu'il dit,
06:55c'est très intelligent ce qu'il dit.
06:57C'est bien plus intelligent que ce que vous ne pensez,
06:59ce que dit Raymond.
07:01Ce qu'il est en train de démontrer, il a raison.
07:03Il dit, souvent les artistes,
07:05ils suivent le vent avec le public.
07:07Donc forcément, si on lui dit 2-3 fois,
07:09ouais, t'as lâché Pierre Palmade,
07:11t'es pas une amie, etc.,
07:13forcément, on va essayer de mettre le curseur de l'autre côté.
07:15Ce qu'il dit pour le vaccin,
07:17l'exemple que donne Raymond, il a raison.
07:19Combien j'ai vu d'artistes qui disaient
07:21les non-vaccinés et ceux qui ne veulent pas se faire vacciner,
07:23c'est des abrutis,
07:25et c'est des moins que rien,
07:27et ils mettent en danger la France.
07:29Après, quand le Covid est passé, ce que dit Raymond,
07:31et je suis complètement d'accord avec lui,
07:33là, il y a eu des mecs...
07:35Alors, on n'a pas tout à fait dit ça.
07:37On a dit, les gars, c'était pas sur ce vaccin-là,
07:39c'était sur la varicelle, en fait.
07:41Quand ils ont vu que le public, sur ce point,
07:43était contre eux,
07:45à quel moment Muriel Robin
07:47a fait machine arrière ?
07:49Elle vient de dire quoi ?
07:51Elle en rajoute ?
07:53Elle dit, c'est parce que...
07:55Ecoute, laisse-moi finir une phrase.
07:57Elle dit, Muriel Robin, très clairement,
07:59c'est pas juste à cause de l'accident,
08:01c'est parce que j'ai entendu des trucs.
08:03Donc, elle ne fait pas machine arrière, elle en rajoute.
08:05Donc, c'est exactement ce que tu dis.
08:07C'est vrai qu'au lendemain de l'accident,
08:09il y a eu quand même des rumeurs dans la presse
08:11qu'effectivement, Père Hamad avait tenu des propos
08:13qui étaient choquants, genre,
08:15quand est-ce que je vais pouvoir remonter sur scène,
08:17au lendemain de l'accident ?
08:19Tu peux comprendre que ça peut choquer en tant qu'ami.
08:21C'est pas forcément l'accident,
08:23c'est les propos égoïstes
08:25qui ont été tenus le lendemain.
08:27Après, c'est ce qu'elle dit.
08:29Elle ne veut pas dire ce que c'est, c'est tout à son honneur.
08:31On n'était pas là, en fait.
08:33Moi, je trouve que...
08:35Les deux sont possibles.
08:37C'est des métiers où tu as besoin des gens
08:39et qu'il faut ratisser l'art.
08:41Et à chaque fois, première intention,
08:43comme il dit Cyril, je suis le vent.
08:45Moi, j'ai des convictions.
08:47Moi, ceux-ci, les connards de vacciner.
08:49OK, les connards qui ne veulent pas se faire vacciner.
08:51D'accord, ils sont remontés sur scène,
08:53mais il manque des gens dans la salle.
08:55Attendez, moi, je n'ai pas dit ça sur le vaccin.
08:57On ne connaissait pas les effets.
08:59Ils ont tous fait marche arrière.
09:01Mais j'aimerais te lancer ça.
09:03Après, si vous pensez que quand votre ami faut le lâcher
09:05c'est une grosse connerie,
09:07vous n'avez pas la même vision de l'amitié.
09:09Ne la joue pas comme ça, ce n'est pas bien.
09:11Parce que j'ai la même vision de l'amitié que toi
09:13et je pourrais te le prouver mille fois.
09:15Juste, pardon, ne juge pas aussi rapidement.
09:17Je donne mon avis.
09:19Moi, je te donne le mien.
09:21Je suis plus vieux que toi et je peux dire
09:23que la vie est plus compliquée que ça.
09:25Les amis que tu as joué toute ta vie,
09:27il se peut qu'à un moment donné, tu lâches l'affaire.
09:29Pour plein de raisons.
09:31Et ça peut arriver et tu n'es pas jugeable.
09:33C'est que c'était jamais un avis.
09:35Mais tu pourrais dire d'une nana que tu as aimé.
09:37Tu pourrais dire d'un amour.
09:39Les histoires d'amour, c'est différent.
09:41Pourquoi ? Il n'y a pas de chacun d'amitié ?
09:43Parce qu'il y a souvent des trucs qui se mêlent là-dedans.
09:45Entre un homme et une femme, ce n'est pas pareil.
09:47Mais Laurent, toi, dans ce moment-là,
09:49si c'était toi qui étais à la place de Palmade, par exemple,
09:51est-ce que tu aurais aimé
09:53qu'un Cyril, par exemple,
09:55ou une Valérie soient à tes côtés
09:57dans ce moment-là ?
09:59Il y a des conneries.
10:01C'est sûr.
10:05Je pense que
10:07Cyril me passe un coup de fil.
10:09Si il m'arrive un truc comme ça, je serais très...
10:11Moi, je passe des coups de fil à Laurent dès que j'ai un truc.
10:13Ça peut arriver et je serais très heureux
10:15et je dirais merci Cyril.
10:17À un moment donné, ce que j'ai fait est inexcusable.
10:19Je n'attendrai pas de Cyril Ayouda qui m'excuse.
10:21Voilà. Point barre.
10:23On ne lui demande pas de l'excuser.
10:25J'ai la réponse à ta question.
10:27On ne demande pas qu'il s'excuse.
10:29On a le souci. Regarde Coé.
10:37Au moment où Coé
10:39est dans la grosse merde,
10:41il m'appelle, il me dit tu l'as produit pendant 4-5 ans.
10:43Tu le connais très bien. C'est vrai. Tout ça est vrai.
10:45Viens sur le plateau ce soir. Parlez de lui.
10:47Je t'ai dit quoi ?
10:49Je t'ai dit non ?
10:51Je n'ai pas dit oui. Je ne suis pas venu.
10:53J'ai donné des explications. J'ai dit 1. Je ne sais pas ce qu'il a fait
10:55et je ne sais toujours pas.
10:57Donc je ne me mêle pas d'un truc
10:59qui est entre les mains de la justice.
11:01Et deuxièmement, si c'est vrai ce qu'il a fait,
11:03ça me fait chier de venir défendre un mec.
11:05Qu'est-ce que tu veux que je raconte ?
11:07Je ne suis pas venu.
11:09Tu pourrais très bien dire que tu n'es pas venu défendre
11:11un mec qui a été tabossé.
11:13Je suis très honnête en disant ça.
11:15Mais Laurent, on ne te demande pas de le défendre.
11:17Moi, je dis être à côté
11:19de la personne dans ces moments-là.
11:21J'ai appelé Coé à ce moment-là.
11:23Après, nous, on a grandi dans des situations
11:25où on est dans cette position-là.
11:27C'est pour ça que je suis d'accord avec Coé.
11:29Il m'a donné ses explications.
11:31Il m'a dit que tout ça était un dessus de mensonge.
11:33Il m'a rassuré.
11:35Moi, c'est ce que j'ai fait aussi.
11:37Ce n'est pas comparable.
11:39Ce n'est pas totalement comparable.
11:41Ce n'est pas comparable parce qu'on est dans une histoire
11:43qui n'est pas jugée par la justice.
11:45On ne sait pas qui est innocent.
11:47On ne sait pas qui est coupable.
11:49Avec quelqu'un qui a pris des substances.
11:51Avec quelqu'un qui a roulé bourré.
11:53Avec quelqu'un qui a tapé une famille en voiture.
11:55On sait que c'est lui. On sait que c'est Pierre Palmade.
11:57Là, on ne sait pas que c'est Coé.
11:59Ce n'est pas comparable, votre histoire.
12:01Quand on sait que le mec a fait une connerie
12:03et que c'est un accident de voiture
12:05et que pendant 30 ans,
12:07tu as fait la bringue avec lui,
12:09tu te dis peut-être en ami,
12:11ça fait 30 ans que j'ai fait la bringue avec toi,
12:13j'ai gratté, je t'ai collé.
12:15Pendant 30 ans, j'étais derrière tes fesses.
12:17Je vais rester là maintenant.
12:19Je suis d'accord avec Raymond.
12:21Ça me rassure.
12:25Pour toi, l'amitié, c'est que les bons moments.
12:27Raymond, je n'ai même pas parlé.
12:29L'amitié, ce n'est pas l'aveuglement.
12:31Ça faisait des années qu'elle lui disait d'arrêter.
12:33Ça faisait des années qu'autour de lui,
12:35il n'y avait plus la fête avec lui.
12:37Elle, elle lui disait d'arrêter des années.
12:39Et d'autres amis qui sont allés le voir
12:41dès le lendemain à l'hôpital
12:43où ça a clashé
12:45parce qu'il n'a pas voulu les entendre,
12:47parce qu'il n'a pas voulu tirer les leçons,
12:49et ensuite assumer sa responsabilité
12:51contrairement à ce qu'il a fait après lors du procès.
12:53Et on ne sait pas pour quelles raisons.
12:55Mais l'amitié, ce n'est pas l'aveuglement.
12:57Vous ne pouvez pas soutenir un ami quand il fait ça.
12:59Je ne suis pas d'accord, moi.
13:01Non, tu ne le soutiens pas.
13:03Tu peux le soutenir si quand tu vas le voir,
13:05effectivement, il se rend compte
13:07et que vous avez un dialogue qui est one-to-one
13:09et qui est formidable.
13:11Mais là, visiblement, ça n'a pas été ça.
13:13Vous avez fait anglais pour Merlen ?
13:15Visiblement, ce qu'elle nous fait comprendre,
13:17c'est que quand elle s'est précipitée à son chevet,
13:19elle a eu une désillusion
13:21qui était la fracture la plus grave.
13:23Elle dit, j'ai vu et entendu.
13:25Raymond, c'est pour ça qu'on ne peut pas...
13:27J'ai vu et entendu, on n'est pas dans l'île de la tentation.
13:29Qui est con, lui ?
13:31Il l'a fait, d'ailleurs, Lolo.
13:33Qu'avez-vous vu, qu'avez-vous entendu ?
13:35Je viens de voir...
13:37De la guéloche.
13:39Deux secondes à partir là-dessus.
13:41Il a fait cette émission, il a fait l'île de la tentation.
13:43C'est incroyable.
13:45C'est l'île de la tentation.
13:47Je l'ai présenté.
13:49Il était tentacule.
13:51Mais moi, je kiffais ça.
13:53Laurent était le mec qui montrait au gars.
13:55Donc, Brandon.
13:57Gina est sur l'île de Diamantéca.
14:01Hier soir, il y a eu une soirée mousse.
14:03Je te laisse regarder les images.
14:09Ce n'est pas chaud ?
14:15I like to move it, move it.
14:17I like to move it, move it.
14:21Qu'avez-vous vu, qu'avez-vous entendu ?
14:23Je crois que c'est les pires réactions de ma vie que j'ai eues.
14:25Même sur le rideau, j'ai jamais vu des réactions comme ça.
14:27Il devait dire au gars qui vient de voir sa meuf en train de se frotter à Gino.
14:29Sur l'île de Diamantéca.
14:31Qu'avez-vous vu, qu'avez-vous entendu ?
14:33Je viens de voir...
14:35Je viens de voir...
14:37Gina en train de frotter sa raie.
14:39Oui, mais c'est vrai.
14:41C'était ça.
14:43C'est mon émission préférée.
14:45Et après, le mec avait le culot
14:47de leur demander
14:49vous partez ensemble ou c'est par moi ?
14:51C'était la réponse.
14:55Le culot de demander au culot.
14:57Le culot du gars.
14:59Franchement.
15:01Ils auraient aimé la présenter, ça, Cyril.
15:03Moi, dans l'île de Diamantation.
15:07Écoutez ce qu'a dit Sylvie la semaine dernière.
15:09Je peux poser une question à Raymond ?
15:11Ça fait 4 fois que vous me demandez
15:13si vous pouvez poser une question à Raymond.
15:15Vous lui poserez.
15:17Ce soir, entre minuit et doux.
15:19Allez-y, Sylvie.
15:21Si cette histoire est vraie, Raymond.
15:23Je ne sais pas si elle est vraie, mais si,
15:25lorsque Muriel Romain va visiter...
15:27Muriel Romain, c'est...
15:29Moi, c'est ma preuve d'FPT.
15:31Va visiter Pierre Palmès
15:33sur son chevet et qu'elle entend de lui
15:35des paroles
15:37de désintérêt total pour la famille
15:39et très égoïste par rapport à son propre sort.
15:41Est-ce que tu comprends, à ce moment-là,
15:43si c'est vrai, qu'elle soit choquée
15:45et qu'elle décide de couper les ponts ?
15:47Moi, si je vais voir un pote à l'hôpital
15:49qui a fait ça, je me dis, il était sous substance,
15:51il a la tête ailleurs, il a la tête dans le vide,
15:53tout ce qu'il va me dire, je vais d'abord
15:55prendre du recul et je ne vais pas le prendre au premier degré.
15:57Si le mec me dit, je veux remonter sur scène
15:59et qu'il est sous cacheton de l'hôpital
16:01et que je ne sais pas ce qu'ils lui ont donné à l'hôpital,
16:03si c'est quelqu'un qui me parle à l'hôpital parce qu'il est hospitalisé,
16:05j'écoute, mais je ne prends pas de décision dans un hôpital.
16:07Surtout si c'est un ami de 30 ans.
16:09Un ami de 30 ans, il va me dire un truc dans un hôpital,
16:11je ne sais même pas ce qu'il a pris comme produit,
16:13je ne sais même pas s'il est dans les vapes.
16:15Tu veux remonter sur scène ? Mais tu n'es qu'une ordure.
16:17Il est à l'hôpital et je me barre à l'hôpital.
16:19Vous avez une vision de l'amitié.
16:21Je ne veux jamais être votre ami.
16:23Je ne veux jamais être votre ami.
16:31Tiens, un petit mot quand même de Paul Ska là-dessus.
16:37Qu'est-ce qu'elle dit ?
16:39Toute l'année, Raymond, tu fais le mec qui a des principes et des valeurs
16:41et là, ton raisonnement, je ne comprends pas.
16:43Non, parce que regarde, par exemple, si Cyril fait de la merde
16:45pendant des années, tu es déçu une fois, deux fois, trois fois,
16:47tu lui dis, tu lui dis. Maintenant, il va au point
16:49jusqu'à tuer quelqu'un, tu as totalement le droit
16:51de ne plus être ami avec. Je ne comprends pas comment...
16:53Si il m'a déçu une fois, deux fois, trois fois, je serais parti avant.
16:55Je ne reste pas 30 ans.
16:57Je ne reste pas 30 ans.
16:59Ce n'est pas mon ami.
17:01J'ai grandi avec des amis.
17:03On va s'y en parler.
17:05J'ai grandi avec des amis.
17:11J'ai grandi, Paul Ska, avec des amis
17:13qu'en grandissant, on fait des grosses conneries.
17:15Pas des conneries d'aller voler des vélos.
17:17Ils ont fait des dingueries.
17:19À un moment donné, je me suis dit, si je reste en voiture avec lui,
17:21un jour, on va se faire tirer dessus.
17:23C'est mon ami. Je l'aime depuis que je suis tout petit,
17:25depuis la primaire. Mais il a pris un chemin.
17:27Moi, j'ai pris le chemin d'aller travailler.
17:29Et lui, il me dit, arrête d'aller livrer comme un con
17:31pour 1 500 balles par mois.
17:33Il a pris un autre chemin.
17:35Je lui ai dit, va sur ton chemin, mais je ne peux pas rester...
17:37Va sur ton chemin !
17:39T'as des amis.
17:45Il est parti en voiture.
17:47Va sur ton chemin !
17:49T'as pas oublié,
17:51regardez-le.
17:53On peut pas.
17:57Pour finir avec toi, Paul Ska,
17:59t'as des amis que tu peux garder 20, 25 ans.
18:01Et quand ils font des dingueries par rapport à des gens,
18:03par rapport à des vols, par rapport à des agressions,
18:05ça ne peut pas rester ton ami.
18:07Même si c'est un ami, t'as plus de principe avec lui.
18:09Tu t'en vas.