• la semaine dernière
TPMP : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.


Tous les extraits et émissions de TPMP sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste



TPMP sur les réseaux sociaux : 


Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Category

📺
TV
Transcription
00:00Eh Dany, qu'est-ce qu'il est beau. Eh, eh, eh, il envoie un.
00:02Qu'est-ce que j'aime ce... Quelle carrière.
00:04Qu'est-ce que j'aime cet homme. J'aime cet homme.
00:07C'est la génétique tunisienne.
00:08Non mais c'est un... Dany, je voulais te dire,
00:10tu sais que Dany... J'aime Dany.
00:12Et on parlait des amis, il y a un instant.
00:14Dany Briand. Je vais vous dire Dany Briand, pourquoi c'est un mec exceptionnel.
00:17Je démarrais la télé.
00:19J'étais sur France 4. Première émission.
00:21Personne ne voulait venir dans mes émissions.
00:23Parce que personne ne me connaissait forcément, donc...
00:25Mec, ils m'ont pas dit qu'on allait pas aller chez un Pakistanais qui vendait marrons.
00:29Non pas.
00:30Et mes équipes appellent Dany Briand.
00:33Ils disent, est-ce que tu veux être le parrain de l'émission Dany et tes venus ?
00:36Ma première émission que j'avais produite sur France 4.
00:39Dany Briand. Et j'aime ce mec.
00:41C'est un garçon exceptionnel.
00:42Tout le monde l'aime dans le métier.
00:43Il n'y a pas un mec qui va te dire, j'aime pas Dany Briand.
00:46Il trace sa route, il a une carrière exceptionnelle.
00:48Et on t'aime, Dany. Merci d'être là.
00:49Vraiment, on t'aime.
00:51J'adore toi. Exceptionnel.
00:54Dany Briand, c'est un des plus oufs.
00:57Dany qui vient nous voir pour un nouvel album, Seventies.
00:59Alors, Dany, franchement, à chaque fois, t'as des nouvelles idées.
01:02Tu sais, à chaque fois, je te jure.
01:05Moi, déjà, je sais que tu connais toutes tes chansons par cœur.
01:07Tu vas voir, tout à l'heure, on peut faire un match tous les deux sur tes chansons, tu vas voir.
01:10J'ai aimé ma guitare.
01:11T'as amené ta guitare ? Je te crois pas.
01:14On le kiffe.
01:14Mais les mecs, elle est où la guitare ?
01:24On le kiffe.
01:29C'est ça la différence entre Dany Briand et moi, même avec les meufs.
01:32Dany Briand, il arrive chez une meuf, il fait « j'ai amené ma guitare ».
01:34Moi, la dernière fois que je suis allé chez une meuf, j'ai amené mon harmonica.
01:42La musique des saucisses.
01:44Avec des saucisses.
01:45Non mais, Dany, quelle classe.
01:47Dany, tu l'as amené, c'est ta guitare ?
01:48J'ai amené ma guitare pour la fin.
01:49Avec grand plaisir. Moi, tu fais ce que tu veux pour la fin, pour le début.
01:52Ici, c'est chez toi.
01:53Tu fais ce que tu veux.
01:54Dany Briand, reste avec nous.
01:55On en parle de Seventies.
01:56Dans un instant, je suis comme un fou de voir Dany.
01:58On va écouter du son.
01:59Il va prendre la guitare après.
02:00Tu vas nous faire quoi ?
02:01Tout ce qu'on veut ?
02:02Ce que tu veux, je le fais.
02:03Tu peux nous faire « Bomboleo » de Gypsy King ?
02:08Je fais tout.
02:09On va tout faire.
02:10Dany Briand, reste avec nous.
02:11J'aimerais atteindre l'applaudissement pour Dany Briand, qui est avec nous ce soir.
02:15On aura une grille d'étonnement dans un instant également pour un témoignage.
02:18Et que tu dises, Dany, merci d'être là, Dany.
02:20Quel bonheur de te voir.
02:22Dany, tu as l'air toujours heureux.
02:24Tu fais ta vie.
02:25Tu fais ta carrière.
02:26Ça cartonne pour toi depuis des années maintenant.
02:28Et on sent que tu es dans ton couloir.
02:30Tu fais ta vie.
02:31C'est une chance.
02:32C'est vrai que j'ai pris un emploi, celui de crooning, crooneur.
02:35Et c'est vrai que je suis toujours tout seul dedans.
02:37Je ne sais pas pourquoi.
02:38Franchement.
02:39Même les jeunes qui arrivent, ils ne sont pas trop dans le Sinatra, le Saint-Chadis-Therme.
02:44Je ne sais pas pourquoi.
02:45Parce qu'ils se disent qu'il y a déjà Dany et qu'il prend trop de place aussi.
02:49C'est vrai.
02:50On pourrait être plusieurs.
02:51Mais c'est vrai que des fois, je me sens un peu isolé.
02:52C'est pour ça que je viens souvent te voir.
02:53Si tu veux que je fasse crooneur avec toi, tu m'appelles.
02:57Je suis là, moi, Dany.
02:58Oui, Laurent.
02:59Oui, Cyril.
03:00Vous avez levé la main ?
03:01Pas du tout.
03:04Je l'ai vu faire ça tout à l'heure.
03:05Tu appelles un taxi ou quoi ?
03:07Il est fou, ce mec-là.
03:08C'est un fou, ce mec-là.
03:09Il a dit, moi, je suis un crooneur.
03:10Ah, d'accord.
03:11Non, mais sérieux.
03:12Il a vu faire ça.
03:13Tu veux partir ou quoi ?
03:14Non.
03:15Oui, Gilles.
03:17Je suis sûr que Fatou adore Dany.
03:18Ah, mais elle adore.
03:19C'est son style de mec, je sais.
03:21Je sais.
03:22Fatou, elle voit Dany, elle part tout de suite.
03:23Il lui dit, viens, viens, viens à Saint-Germain.
03:25Elle va à Saint-Germain, mais à Saint-Germain, on est.
03:29Tu la revois plus, Fatou.
03:30Terminé.
03:31Pauvre inténébreux, bien habillé, qui chante bien.
03:34Oui, ça le fait.
03:35Là, c'est le styliste qui parle.
03:38Ce que j'adore chez vous et dans votre album, la Seventies,
03:40c'est que vous êtes intemporel.
03:42Par exemple, dans Seventies, vous avez des chansons
03:44qui sont hyper connectées aujourd'hui.
03:46La chanson sur Internet, moi, elle m'a fait réfléchir
03:48aux réseaux sociaux, à Internet.
03:50Et en fait...
03:51Enfin.
03:52Non, mais c'est vrai.
03:55Je trouve qu'on vous réduit au rôle de crooneur
03:57alors que vous êtes un crooneur qui réfléchit à l'époque.
03:59Oui, c'est vrai.
04:00Par exemple, Internet, c'est vrai que ça fait réfléchir
04:02est-ce que c'est bien les réseaux sociaux,
04:03est-ce que c'est bien le progrès.
04:04Exactement.
04:05Et ça, c'est super.
04:06Internet, c'est un instrument qui me fascine,
04:07mais c'est la première fois que le bien et le mal
04:09sont intimement mélangés.
04:11On peut devenir un génie, toute la culture est là,
04:13mais on peut aussi se faire manipuler par des gens,
04:15des trucs très dangereux.
04:16Et c'est la première fois dans l'histoire d'humanité
04:18que le bien et le mal sont intimement mélangés.
04:20Exactement.
04:21Parce qu'il y a un titre dans l'album
04:22qui s'appelle Internet.
04:23Oui.
04:24Internet, c'est mauvais.
04:26Voilà.
04:27Mais on aussi s'instruit.
04:30Le confort, c'est en or.
04:34Vous trouverez la vérité.
04:37Les kilos, c'est pas beau.
04:40J'adore.
04:41J'adore.
04:47Ça, tu vas le mettre dans la voiture,
04:48Fadou, elle va kiffer.
04:53Je vais donner l'album de Danny Briand.
04:55Je vais donner le nouvel album,
04:56tu vas pouvoir l'écouter avec Fadou,
04:57tu pourras le faire en voiture,
04:58tu pourras faire Paris-Dakar avec.
05:00Acheter l'appartement à 12 000 euros le mètre carré.
05:03On va voir le clip.
05:04On va voir un des clips, bien sûr, de Danny
05:06qu'on nous a envoyé.
05:07Il y a eu un immense succès avant,
05:08quand il a chanté Charles Aznavour.
05:09Oui, bien sûr.
05:11C'est vrai que c'était incroyable.
05:14C'était un gros kiff pour toi,
05:15de chanter Aznavour.
05:16Oui, c'était mon maître.
05:17C'était un ami.
05:18C'est quand même très bienveillant avec moi.
05:20Il m'avait pris sous son aile.
05:21Il me donnait des conseils.
05:22Et quand il a disparu,
05:23je trouve qu'on ne parlait pas autant.
05:24Maintenant, on en parle
05:25parce que le film est magnifique,
05:26je l'ai vu.
05:27Je suis resté deux fois,
05:28c'est exceptionnel.
05:29Tu as appris des choses
05:30que tu ne savais pas sur Charles.
05:31Mais à l'époque,
05:32je trouve que quand il a disparu,
05:33on ne parlait que de Jeu de génie
05:34et pas trop d'Aznavour.
05:35J'avais envie de faire un album
05:37pour rendre hommage à son neveu.
05:38Et tous les gens du showbiz
05:40sont venus faire les duos avec moi.
05:42Et je sais que la famille a adoré
05:44l'album de Dany.
05:45Donc c'est vrai que ça aussi,
05:46c'était encore un hommage
05:48qui a beaucoup plu à la famille.
05:50Bravo, mon Dany.
05:51Alors, il y a un titre dans ton album
05:53qui dit
05:54« Je voudrais bien rester toujours fidèle »
05:55dans lequel c'est une chanson
05:56que tu as faite pour Raymond Rabout.
06:05C'est ma raison.
06:06Je n'arrive pas à penser par moi-même.
06:09Alors j'écoute les informations.
06:12Je voudrais bien rester toujours fidèle.
06:16Depuis petit, on me met la pression.
06:19Fais comme ci, fais comme ça.
06:21Comme les autres.
06:23On adore.
06:25Franchement, on adore.
06:27C'est du Dany brillant.
06:28Dany, c'est vrai que tu restes dans ton couloir.
06:31Toi, tu ne sais pas faire autre chose
06:33que ce que tu sais faire.
06:34Et je pense que c'est ça
06:35qui plaît aussi au public.
06:36Il te retrouve.
06:37Oui, je me rappelle de cette phrase
06:38de Jean Cocteau qui disait
06:39« Ce qu'on te reproche, cultive-le.
06:40C'est toi. »
06:41Ce n'est pas le commandant Cousteau, ça.
06:43Dany, j'ai lu un truc.
06:44Tu disais, j'ai vu une interview de toi.
06:46Tu disais que tu te montrais inquiet
06:47quant à l'avenir de tes enfants en France.
06:50Parce que tu dis qu'aujourd'hui,
06:51dans les années 70, tout était possible.
06:53C'est-à-dire que mes parents,
06:54ils sont arrivés de Tunisie
06:56vraiment sans rien.
06:57La France les a accueillis à bras ouverts.
06:59On a été à l'école.
07:00On a bénéficié de tout ce que la culture française
07:03nous a donné de meilleur.
07:04Et nos parents, en fait,
07:05ils pensaient que par les études,
07:06on s'en sortirait
07:07et que ce serait un ascenseur social.
07:09On réussirait.
07:10Et qu'on serait heureux.
07:12Et moi, j'ai l'impression que mes enfants,
07:14je ne sais pas si je peux croire
07:15qu'ils vont être mieux que moi à mon époque.
07:17J'ai l'impression qu'il y a une différence.
07:19C'est ce que tu as dit.
07:20C'est vrai qu'on en parle beaucoup ici.
07:22C'est vrai qu'on a un peu
07:23le même sentiment que toi
07:24tous ici autour de la table.
07:25Alors, dès ton plus jeune âge,
07:26tu comprends que tu aimes bien
07:27la genre de féminine.
07:30Et tu te mettais sous la table
07:33pour regarder les jambes de ta maîtresse.
07:35Il paraît que tu aimais bien
07:36une maîtresse à l'âge de 7 ans.
07:38Non, mais c'est vrai.
07:39Il paraît que tu aimais bien
07:40une de tes maîtresses
07:41quand tu avais 7 ans.
07:42C'est ça.
07:43C'est ça.
07:44Non, ce n'est pas ça.
07:45Elle est derrière toi.
07:54Non, ce n'est pas ça.
07:55C'est qu'en fait,
07:56à l'époque,
07:58quand on avait une mauvaise note,
08:00la maîtresse nous mettait
08:01sous la table.
08:02C'est vrai.
08:03Sous le bureau, c'est ça ?
08:04Donc toi, tu passais
08:05toutes tes nouvelles
08:06sur le bureau, je me rappelle.
08:07Moi, je faisais exprès
08:08d'avoir des mauvaises notes.
08:09Pour aller sur le bureau.
08:10C'est fort.
08:11Je me rappelle.
08:12Tu te rappelles comment
08:13s'appelait la prof ou pas du tout ?
08:14T'es très, très belle en plus.
08:15Ah, c'est vrai ?
08:16Madame Bénahim ?
08:20Il paraît que tu faisais croire
08:21à tes parents
08:22que tu allais à la fac de Mexine
08:23et que tu avais peur
08:24de leur avouer que tu chantais.
08:25Oui, parce que comme je t'ai dit,
08:26mes parents,
08:27ils avaient beaucoup misé
08:28sur les études.
08:29Ils voulaient que je fasse...
08:30Je suis un type sérieux.
08:31Ils se sont endettés, tout ça.
08:32Et c'est vrai que
08:33quand la chanson m'a mordu,
08:34je voulais vraiment faire ça.
08:35Je n'osais pas lui dire.
08:36Donc, pendant 3 ans,
08:37je ne l'ai pas dit à ma mère.
08:38Et le problème que j'avais,
08:39c'est que quand il y avait
08:40des réunions parentales, tout ça,
08:41et ma mère me disait,
08:42j'ai mal là,
08:43qu'est-ce que t'en penses ?
08:44Et tout ça.
08:45Alors, je lui disais,
08:46prends un Doliprane.
08:47Et si ça ne va pas,
08:48prends un Ibuprofen.
08:49Elle a dit, mon fils,
08:50je le sens bien,
08:51il va faire carrière
08:52en médecine, là.
08:53Ah non, mais c'est...
08:54Il est incroyable.
08:55Il est incroyable.
08:56C'est fou.
08:57– Vous aviez carrément
08:58semblant d'aller en cours ?
08:59– Bien, non,
09:00j'y allais la première année.
09:01Mais après, bon, j'ai...
09:02Mais le problème,
09:03c'est que ça a fait de la peine
09:04à mon père.
09:05Parce qu'un jour,
09:06je lui ai dit,
09:07au bout de 3 ans,
09:08je ne pouvais pas raconter.
09:09Et quand je leur ai dit
09:10que je vais être chanteur,
09:11ils n'en revenaient pas.
09:12Et mon père m'a dit,
09:13le jour où tu seras chanteur,
09:15et quand je leur ai dit
09:16que je vais être chanteur,
09:17ils n'en revenaient pas.
09:18Et mon père m'a dit,
09:19le jour où tu seras chanteur,
09:20je serai président de la République.
09:21– Mais mon père m'a dit
09:22la même chose.
09:23Le jour où tu seras animateur,
09:24je serai président de la République.
09:25– Voilà, il m'a dit ça.
09:26– Mon père,
09:27c'est Emmanuel Macron.
09:28Non, mais c'est fou.
09:29Non, mais c'est vrai
09:30que c'est le même style.
09:31Non, mais c'est vrai
09:32que mon père,
09:33et je ne sais pas
09:34si c'est ton père qui le dit,
09:35mon père me disait,
09:36nous, on ne connaît personne
09:37dans ce métier,
09:38ils ne t'attendent pas.
09:39– C'est ça, exactement,
09:40le même parcours.
09:41– Et quand t'as commencé à…
09:42– Alors après, j'ai fait l'Olympia,
09:43j'ai fait l'Olympia,
09:44et là il est mis dans ma loge,
09:45il s'est mis à pleurer,
09:46et il a dit,
09:47je suis fier de toi,
09:48je me suis trompé.
09:49– Magnifique, magnifique.
09:50Suzette, c'est une
09:51de tes premières chansons,
09:52et Suzette,
09:53est-ce que vous savez
09:54pour qui était Suzette
09:55à la base ?
09:56– Une crêpe ?
09:57– Je ne le dis pas
09:58parce que je le sais, ouais.
09:59C'est la mère de…
10:00– Qu'est-ce qu'il y a ?
10:01– Une crêpe.
10:02– Très bonne vanne.
10:03Très bonne vanne.
10:04Qu'est-ce qu'elle est conne,
10:05cette Scarla Bayard.
10:06Franchement, elle est
10:07devenue sympathique, hein ?
10:08Non mais sans rigoler.
10:09Isabelle a déjà
10:10dit de guingamp, là.
10:11Non mais franchement,
10:12c'est rien.
10:13Non mais c'est vrai,
10:14franchement,
10:15elle est devenue sympathique,
10:16j'aime bien.
10:17Vous êtes magnifiques.
10:18– Merci.
10:19– Franchement,
10:20vous avez tout pour vous.
10:21– Ouais.
10:22– Non, je parlais
10:23de quelqu'un derrière.
10:24Oui, Gilles, oui.
10:25– Je crois que c'est
10:26la mère de Francis Huster.
10:27– Exactement.
10:28– Qui vous rendait hommage.
10:29– Non, c'est pas ça.
10:30C'est qu'au début
10:31de ma carte de chanteur,
10:32je me suis inscrit au cours Florent
10:33parce que je voulais être
10:34acteur et chanteur.
10:35Je trouvais que c'était
10:36les deux mêmes métiers.
10:37Surtout pour un crooner,
10:38c'est toujours bien
10:39de faire les deux.
10:40Et j'ai rencontré
10:41Francis Huster là-bas
10:42qui faisait un film
10:43et qui m'a donné son scénario
10:44en me disant,
10:45je sais que tu chantes,
10:46écris-moi une chanson
10:47pour ce film.
10:48Et je lis le scénario
10:49et l'héroïne du film
10:50qui était interprétée
10:51par Beatrice Dalle
10:52s'appelait Suzette.
10:53Et en fait, je lui ai demandé
10:55J'ai écrit Suzette
10:56et en fait, chaque fois
10:57que je chante Suzette,
10:58c'est le prénom
10:59de la meilleure francophoniste.
11:00– Et vous l'écrivez
11:01en quelques minutes, c'est ça ?
11:02– En quelques minutes
11:03à Beaubourg, je suis allé…
11:04– On l'a pas là Suzette,
11:05non, faux.
11:06– Ah si ?
11:07– Ah j'adore.
11:09Dans une de ces soirées
11:11Je n'ai même pas pu la regarder
11:13Tellement ses yeux m'étonnaient
11:15Alors je lui ai pris la main
11:18Les yeux, le corps et les seins
11:20Je lui dis, je vois du bien
11:22Elle, oui, sans problème
11:25Dans sa chambre, on est allés
11:27Sous les draps, on s'est glissés
11:29Il a sa lume ranimée
11:31Dans ses yeux, je m'étais noyé
11:34Elle se sert tout contre moi
11:36Je me crois au cinéma
11:38Je me prends pour Gary Vanhoenck
11:41Et puis on est à la lampe
11:43J'ai perdu la tête
11:45Depuis que j'ai vu Suzette
11:47Je perds la tête
11:49– C'est incroyable, incroyable.
11:51– Je perds la tête
11:57– Incroyable ça.
11:58Vous avez quoi d'autre là
11:59de Dany Brionel ?
12:00Après on va voir le clip.
12:01– T'as envie de chanter.
12:02– Non mais attends,
12:03un clip avec Dany, la guitare.
12:04Qu'est-ce qu'il y a ?
12:05– A Saint-Germain.
12:06– A Saint-Germain.
12:07– Vas-y à Saint-Germain.
12:13Tous les samedis, après-midi
12:15On se retrouve à Lille-Saint-Louis
12:17De joie et de folie
12:20Pour parler philosophie
12:22J'adore que la jeunesse explose
12:24Les instruments se mettent à hurler
12:27Vers la chaleur et la fumée
12:29J'aime vraiment tout le monde
12:31Si t'as pas de pagination
12:34Ne vaut que tu arrêtes à la maison
12:36Ici c'est un endroit sacré
12:38Viens me mettre, c'est un projet
12:40Allez viens, viens, à Saint-Germain
12:43Bah voilà, voilà, viens, viens, viens
12:46À Saint-Germain
12:48– Dany Brion qui est avec moi.
12:53Vous n'avez pas celle quand il dit
12:55que c'est celle qui est partie
12:57avec son meilleur ami ?
12:58J'adorais celle-là.
12:59Ma copine est partie
13:00avec mon meilleur ami.
13:01J'adore celle-là.
13:02– Ma fiancée.
13:04Avec mon meilleur ami.
13:08Mais j'aurais dû m'en douter
13:10qu'un jour elle me quitterait.
13:13Ma fiancée, elle est partie
13:15avec mon meilleur ami.
13:18Mais j'aurais dû m'en douter
13:21qu'un jour elle me quitterait.
13:23– Ma fiancée, elle est partie.
13:25– Ah ouais.
13:26– Je suis seul dans mon lit.
13:28– Elle est incroyable celle-là.
13:29– J'aime même pas tout penser
13:31qu'ils sont sûrement enlacés.
13:34Je lui ai acheté des bijoux
13:36pour qu'elle n'ait pas trop goût.
13:39Sa fille, Dany Brion.
13:45– Dany Brion qui est avec nous.
13:47Le crooner préféré des Français.
13:49Non mais c'est vrai,
13:50on est tous fans de Dany Brion.
13:51– Oui, bien sûr.
13:52– Vous connaissez Dany Brion, Polska ?
13:53– Oui.
13:54– Et d'où ?
13:55– Non mais vraiment parce qu'il y a
13:56peu de gens qui m'impressionnent
13:57et quand il est rentré, il m'impressionnait.
13:58– Quoi, c'est vrai ?
13:59– J'étais dans la salle aussi.
14:03– Non mais c'est vrai.
14:04– C'est des personnes qui m'impressionnent.
14:06– D'accord.
14:07– Pourquoi t'as l'impressionné ?
14:08– Je sais pas, parce que je le voyais à la télé
14:09et tout, ça m'impressionnait.
14:10– Tous les gens que vous voyez à la télé
14:11vous impressionnent ?
14:12– Oui.
14:13– Donc René Latteau-Paris.
14:17– Pas tout le monde, mais il a de l'aura.
14:18– Vous connaissez Suzette ?
14:19– Il a de l'aura.
14:20– Vous la connaissez ?
14:21– Oui, je connais Suzette.
14:22– Quoi, Suzette ?
14:23Vous connaissiez la chanson ?
14:24– Oui, c'est une copine.
14:25– C'est une copine, merci.
14:27– Je suis au bout de ma vie, moi.
14:30Je suis au bout de ma vie.
14:31Non mais franchement, je suis au bout de ma vie.
14:32Oui, c'est une verité.
14:33– Dany, c'est vrai que quand vous étiez ado,
14:34vous n'aviez pas trop confiance en vous,
14:36vous hésitiez un peu à vous exprimer et tout ça,
14:39et que le fait de monter sur scène,
14:40notamment au début au cabaret Les Trois Maillets,
14:42ça vous a permis de vous affirmer vous-même en tant qu'homme ?
14:45– C'est vrai que ce métier nous aide, non ?
14:47Dans la vie, moi j'étais pas à l'aise,
14:48mais il faut dire que j'étais très myope,
14:50j'avais des lunettes, j'avais un appareil,
14:55j'avais des boutons, j'étais mec.
14:57– Mais maintenant, t'as un épiderme incroyable.
15:00– Et donc, c'était comme Superman.
15:02Je suis arrivé sur scène, j'ai enlevé mes lunettes.
15:06Et puis tout d'un coup, la scène m'a aidé
15:08dans la construction de l'homme.
15:10C'est assez thérapeutique, en fait, de se montrer devant un public.
15:15Et peut-être vous aussi, ça vous a aidé, je ne sais pas.
15:17– Non, non, ça nous enfonce.
15:18– C'est vrai ?
15:21– Avant j'étais beau, maintenant je suis dégueulasse.
15:24– C'est le contraire, c'est la base.
15:28– Il voulait des compléments.
15:29– Quand vous voulez, vous va tellement bien.
15:32On dirait un personnage dans Cluedo.
15:36Je suppose qu'on regarde le clip,
15:37et après on va prendre un peu la guitare.
15:38Tiens, David, juste un dernier truc.
15:39Tu crois beaucoup en l'astrologie.
15:41Pareil.
15:42Pareil que tu détestes les scorpions.
15:44Les scorpions, ici, c'est Carla Baya et Polska.
15:48– Non, non, c'est une blague, ça.
15:49– Ah, c'est vrai ? Ah, d'accord.
15:50– Je demande quel est le signe,
15:51et après si elle dit un signe, je dis
15:52ah, moi j'aime pas tellement le truc.
15:53– Pas mal.
15:55– C'est comme quand je suis dans un avion.
15:57– Raconte, raconte.
15:58Tu étais trop vite sur le horoscope.
16:02– C'est quoi la technique ?
16:03– C'est quoi la technique de drague ?
16:04– Je vais t'expliquer.
16:05Ma meilleure technique de drague,
16:06je vais t'expliquer.
16:07C'est quand...
16:08La dernière fois...
16:09Parce que là, je suis célibataire.
16:10– Non.
16:11– Tout le monde, tout le monde.
16:17Apparemment, ça intéresse 2-3 personnes.
16:20Il y a 2-3 personnes qui veulent se positionner.
16:23Donc, je parlais de l'algorithme.
16:24Tu sais, quand tu vas sur un site de rencontre,
16:25il y a un algorithme qui choisit ta fiancée.
16:26Et moi, je préfère, évidemment, le truc basique.
16:28Donc, la dernière fois, je suis allé dans un avion.
16:30Puis, il y avait une fille à côté de moi, magnifique.
16:32Et je lui ai dit
16:33c'est fou ce que vous ressemblez à ma 3e femme.
16:35– C'est l'enfer.
16:36– Elle me dit
16:37vous en avez combien ?
16:38J'en ai 2.
16:39– Ah !
16:43– Ah, le pute !
16:44Ah, le pute !
16:45Ah, le pute !
16:46Ah, le pute !
16:47Ah !
16:48Franchement, là !
16:49Ah, là !
16:50Ah, ils ont le son !
16:51Ils ont le son !
16:52Ils ont le son !
16:53Ils ont le son !
16:54Ils ont le son !
16:55Ah, c'est un professionnel !
16:56Ah, c'est un professionnel !
16:57Ah, là, les gars, là !
16:58Là, là !
16:59Eh, c'est tout pour moi !
17:00C'est tout pour moi !
17:01– Prenez des notes !
17:02Prenez des notes !
17:03– On a l'impression
17:04que ce genre de petites conseils sont dépassés,
17:05mais toute femme peut tomber sur...
17:06– Non, ça marche !
17:07– Ça marche !
17:08– C'est incroyable !
17:09– J'en ai d'autres, hein !
17:10– Allez, allez !
17:11– J'en ai d'autres !
17:12– J'en ai d'autres, parce qu'on est...
17:13– C'est pour des fautes !
17:15C'est pour des fautes !
17:16– C'est pour des fautes, là !
17:18– Qu'est-ce que vous regardez en premier chez un homme ?
17:20– Ses yeux.
17:22– C'est vrai ?
17:23– Oui.
17:24– Vous savez ce que je regarde en premier, moi, chez une femme ?
17:25– Non.
17:26– Je regarde si elle vous ressemble.
17:27– Oh !
17:28– Oh !
17:29– Oh !
17:30– Oh !
17:31– Oh !
17:32– Oh !
17:33– Oh !
17:34– Oh !
17:35– Oh !
17:36– Oh !
17:37– Oh !
17:38– Oh !
17:39– Oh !
17:40– Oh !
17:41– Oh !
17:42– Oh !
17:44–ONEY, WHERE IS IT ?
17:45– Oh putain !
17:46– Oh putain !
17:47– Je revois.
17:49– Oh le con putain !
17:50– Oh le monstre !
17:51– Je nous en fou plein, les Mireille.
17:52– Ah non mais hey !
17:57– Et donc sur l'horoscope, j'ai compris.
17:59Donc quand une fille te dit par exemple, je suis gémo.
18:01Je dis j'ai...
18:02Tu dis quoi je...
18:04–Vas-y, vas tourne à dix !
18:05– Vas-y, allez !
18:06Demande moi moi mon signe astrologique.
18:07– Vous faites quoi comme signe ?
18:09– Vierge.
18:10– Ah, ben ça va ?
18:11– Pierregiled.
18:12C'est incroyable, c'était pour dire la différence entre les deux chansons, d'ailleurs j'aimerais bien vous j'en chanter un bout, pour dire qu'en fait, maintenant c'est un algorithme qui choisit votre fiancé, et qu'avant je préférais quand par exemple, vous alliez dans une boulangerie, la femme laissait tomber son écharpe, vous ramassiez l'écharpe, et au moment où les regards se croisaient, l'amour naissait,
18:42et que quand c'est un algorithme qui choisit votre fiancé, il n'y a rien à raconter, il n'y a pas de dramatique.
18:46C'est où cette boulangerie où il y a des écharpes qui tombent ?
18:57Mais franchement, Dany, écoutez les paroles, vas-y Dany, comme ça au moins tu nous l'as fait en live, c'est parti, hé non, hé là, là on a pris une claque, on a pris une claque.
19:07Tu sais quoi, hé, de là je prends un billet d'avion, je prends l'avion demain, je vais le sortir à n'importe qui, même un mec à côté.
19:37Dans le ciel, dans le ciel, je t'écris à l'infini, tu es l'amour providentiel, c'est toi que je veux graver dans ma vie, Dany, Dany, Dany.
19:56Quand je vois tes yeux, je suis amoureux, quand j'entends ta voix, je suis fou de joie, quand je vois tes yeux, je suis amoureux, quand j'entends ta voix, je suis fou de toi.
20:11La, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la
20:41Tu oses bien la mora, a si bébé, qui se qu'en sola,
20:45poter siente disturbar.
20:47Tu as ballon, walk and holler,
20:50tu j'appelles le beau,
20:52mais sol di fecane,
20:54qui t'évitera la borseta di mamma.
20:57Tu opas l'americano, americano, americano,
21:01ma si la dignita di gente,
21:04ne nun cesta niente a fa,
21:06poche na punita.
21:08Tu opas l'americano, tu opas l'americano.
21:15C'est la foule, c'est la foule, c'est la foule,
21:17c'est la foule, c'est la foule, c'est la foule,
21:19c'est la foule, c'est la foule,
21:21c'est la foule, c'est la foule,
21:23c'est la foule, c'est la foule,
21:25c'est la foule, c'est la foule.
21:39Je l'offrira à Gilles Bernaise,
21:40il l'offrira à Fatou.
21:42Merci Dany, on t'aime.
21:44Tu es exceptionnel.
21:46Si vous voulez venir, je vous invite
21:48à la Salle Pléiel le 6 mars.
21:50On est invités nous aussi.
21:53Si vous voulez aller voir Dany Brion,
21:54Salle Pléiel le 6 mars.
21:55Je pense que ça va aller très vite,
21:56il reste peu de place.
21:58Essayez d'en avoir,
21:59Salle Pléiel le 6 mars pour Dany Brion.
22:01On viendra, je suis bien venu te voir.
22:03Je suis bien venu te voir,
22:04au palais des congrès.
22:06Moi je t'ai vu au club med.
22:16Il m'a vu à Kemmer,
22:17j'étais au sport terrestre.
22:20Merci.
22:21Merci Dany Brion,
22:22je vous remets la police encore une fois.

Recommandations