Dans son édito du 02/12/2024 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur la journée mouvementée à l'Assemblée nationale, entre le 49.3 de Michel Barnier et les motions de censure de LFI et du RN.
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00:00Bonsoir à tous et bonsoir à toutes. Bienvenue dans Punchline, sur CNews et sur Europe 1.
00:04Le moment de vérité est arrivé pour Michel Barnier, le Premier ministre a engagé la responsabilité de son gouvernement sur le projet de budget de la Sécurité sociale.
00:13Les Français ne nous pardonneraient pas de préférer les intérêts particuliers à l'avenir de la nation, a-t-il estimé cet après-midi dans un hémicycle où, comme d'habitude, fusaient les vociférations de la France insoumise.
00:23Ainsi donc, le Rassemblement national, qui n'a pas vu toutes ces demandes exorbitantes pour les finances publiques satisfaites, pourrait mêler ses voix à celles de la gauche pour faire tomber ce gouvernement sans majorité.
00:33Ainsi donc, Marine Le Pen pourrait voter avec les troupes de Jean-Luc Mélenchon, le même qu'il a traité à plusieurs reprises de fasciste.
00:40Cette motion de censure, si elle était adoptée, serait un échec non seulement pour le Premier ministre, qui aura fait ce qu'il pouvait à bord du Titanic,
00:47pour le Président de la République, qui a plongé la France dans le chaos d'une dissolution inexplicable et qu'il n'a toujours pas expliqué à ce jour,
00:54mais aussi pour sa partenaire privilégiée, celle qu'il a affrontée, qui lui a offert à deux reprises le fauteuil de l'Élysée, Marine Le Pen.
01:01Une seule conclusion s'impose, avec une Assemblée nationale aussi fragmentée, impossible de faire adopter un budget tant soit plus réaliste et donc de ramener de l'ordre dans les comptes publics de la France.
01:10Le bazar va continuer, la politique n'a plus aucune crédibilité, la France est éparpillée façon puzzle.
01:16Joyeux Noël à tous !
01:17Sous-titrage Société Radio-Canada