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Alain Madelin : «La France n'avait déjà pas une très bonne image, mais là tout s'écroule. Vous voyez un président de la République impuissant et un Parlement dominé par des extrêmes inconciliables. A l'arrivée, nous sommes dans une longue période de chaos.»

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Transcription
00:00C'est évident que cette situation, elle a un nom, ça s'appelle Macron.
00:03Il est évident aussi qu'on peut imaginer que certains fassent le calcul de
00:10« Allez, Macron essaie, un nouveau gouvernement, plouf plouf, censure.
00:13Un nouveau gouvernement, plouf plouf, censure. Un nouveau gouvernement, plouf plouf, censure.
00:17Et bien maintenant, qu'est-ce qui reste ? Macron. »
00:19– Oui. – Voilà.
00:21Alors le scénario est le pire.
00:24Qu'est-ce qui se passe au niveau de l'image de la France ?
00:28On n'a pas déjà une très bonne image.
00:29Macron l'avait un tout petit peu redressée quand même
00:31sur le plan de la confiance économique, avec les premières mesures qu'il avait prises.
00:35Et puis là, tout s'écroule. Tout s'écroule. Et rapidement.
00:39Et c'est normal d'ailleurs, parce que vous voyez, au fond,
00:42une majorité française, un président de la République impuissant,
00:45et un Parlement dominé par des extrêmes, des extrêmes inconciliables,
00:49dont tout le monde sait qu'ils ne peuvent pas s'unir pour trouver une solution.
00:53Et donc, à l'arrivée, nous sommes forcément dans une longue période de chaos.
00:56Et s'il devait y avoir une élection présidentielle,
00:59on ne sait pas du tout ce qui va arriver.
01:00Et donc, franchement, on devait faire l'économie de cette crise.
01:05Ça imposait que les gens fassent un tout petit peu de responsabilité,
01:11et d'autre côté, qu'ils fassent un peu moins d'orgueil personnel.
01:15Franchement, l'intérêt du pays le méritait.
01:18– Mais évidemment.

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