«Les Français ne peuvent pas être la variable d'ajustement des mauvais choix politiques. Ils ont fait 1000 milliards de dettes en sept ans. C'est autant qu'entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les années 2000» : le débat enflammé sur le plateau de 100% Politique
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00:00Ils voulaient à tout prix censurer le gouvernement,
00:02quelles que soient les concessions qui auraient été données.
00:05Cette liste de courses, elle n'avait pas de fin.
00:07Mais c'est faux. Cette liste de courses, elle n'a jamais évolué en un mois et demi.
00:11Elle n'a pas évolué. Et la mesure dont nous parlons, c'est 3,5 milliards.
00:14Alors effectivement, pour les gens qui nous écoutent, 3,5 milliards, c'est colossal.
00:17Mais c'est 0,5 point du budget total de la Sécurité sociale.
00:21C'était quoi ? Encore une fois, je pense qu'il y a eu un chantage.
00:23Et de concession en concession, comment on compte ce déficit à vie solle ?
00:27C'est ça le problème.
00:28Mais parce que, attendez, est-ce que l'État a fait...
00:30Ça a coûté combien les concessions de Marine Le Pen ?
00:32Est-ce que l'État a fait la moindre économie structurelle ?
00:35En fait, c'est comme si vous êtes à table, vous dites à vos enfants
00:37« Servez-vous moins, mais par contre, moi, je vais me resservir ».
00:39Mais ce n'est pas possible.
00:40Les Français, les retraités, ne peuvent pas être la variable d'ajustement
00:43des mauvais choix politiques, de la faillite du gouvernement.
00:47Ils ont fait 1 000 milliards de dettes en 7 ans, vos amis, M. Ramos.
00:50C'est autant qu'entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les années 2000.
00:53C'est colossal. Le chaos budgétaire...
00:55Mais vous avez une solution ?
00:56Et à la fois permettre aux Français d'être consommés...
00:59J'entends ce que vous dites.
01:011 200 agents de l'État, l'agence de l'eau, les ARN, 80 milliards par an.
01:05C'est colossal.
01:06Avec vous.
01:07Oui, d'accord.
01:08Il ne va pas y avoir un...
01:09Pas de foire d'empoigne.
01:10Ce que je veux dire, c'est qu'il ne va pas y avoir un Premier ministre à Rennes
01:12avec une majorité qui va appliquer ce programme.
01:14C'est ça ce que je veux dire.
01:15Donc ce programme ne s'appliquera pas.
01:16Mais est-ce que ça veut dire qu'il y aurait un Premier ministre
01:18qui ne prendrait aucune des propositions que le RN fait ?
01:20Il a quasiment compris.
01:21Même si... Bon, on va nous plaisanter, on en avait 80.
01:24Et Pierre Lelouch ensuite.
01:26Dans ce budget, la seule entreprise gagnante de France avec vous,
01:29ça aurait été Gillette.
01:30Vous avez rasé gratis pour roulement.
01:32Et ça a distribué.
01:33Et ça distribue, et ça distribue.
01:3540 milliards d'emplois.
01:36C'est l'esprit que vous faites de l'Assemblée, là.
01:38Vous n'avez fait que distribuer.
01:40Non mais ce n'est pas vrai du tout.
01:42Il y a un contre-budget que Jean-Philippe Tanguy,
01:44qui est quand même quelqu'un de très sérieux,
01:45qui vous a donné 80 mesures...
01:47Vous rasez gratis avec vous.
01:48Ce n'est pas vrai du tout.
01:49Honnêtement, c'est un réseau.
01:50Tous les Français peuvent aller voir sur le site du RN.
01:52Il y a le contre-projet.
01:53Moi, je veux bien qu'on m'attaque,
01:55parce que les propositions que nous proposons...
01:57Le gouvernement vous a lâché 10 milliards d'économies, je crois.
02:00Un peu plus, même.
02:0110 milliards.
02:02Ils étaient financés, ces 10 milliards d'économies.
02:03Nous avons dit qu'il fallait aller chercher de l'argent sur la fraude,
02:06qu'il fallait chercher de l'argent, justement,
02:07sur des mesures structurelles avec ces agences de l'État.
02:09Pourquoi pas sur l'immigration, le guichet social.
02:11Je veux dire, on propose des solutions.
02:13Pierre Lelouch.
02:14Et puis je voudrais qu'on parle de la gauche ensuite.
02:15Mais elles y sont.