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Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste et député de Seine-et-Marne, était l’invité de ce mardi 3 décembre du Face-à-Face sur BFMTV et RMC. Il a été interrogé notamment sur …

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Transcription
00:00– Vous rêviez de faire tomber le Premier ministre,
00:03finalement c'est Marine Le Pen qui le fait, merci Marine.
00:06– Vous allez gonfler. – Bah non.
00:08– Mais écoutez… – Vous auriez pu faire des pieds et des mains,
00:11vous n'y aurez pas réussi si elle ne venait pas à votre secours.
00:14– Non, non, écoutez, ce n'est pas tout à fait comme ça que ça se passe,
00:16en fait la réalité c'est quoi ?
00:17C'est que nous avons cherché pendant deux mois à négocier avec le Premier ministre,
00:22nous avons cherché à faire des propositions,
00:24à lui dire qu'il y avait un autre chemin possible,
00:27et le Premier ministre n'a tendu la main qu'à Marine Le Pen,
00:30la seule avec laquelle il est entré en dialogue, en discussion,
00:33au point même de l'assumer par voie de communiqué hier,
00:36et finalement il n'a pas réussi, mais la vérité c'est qu'il n'a jamais,
00:41quand je dis bien jamais, cherché à discuter avec nous.
00:44Quand il a reçu nos deux présidents de groupe la semaine dernière,
00:47que leur a-t-il dit ? Il leur a dit
00:48« je suis prisonnier de mon socle commun et je ne peux donc rien vous concéder ».
00:53– Il a dit ça, il a dit le mot prisonnier ?
00:55– Il a dit ça, il a dit ça.
00:57– Il a reconnu être prisonnier ?
00:59– Oui, il a reconnu être prisonnier de son socle commun,
01:01et donc de ne pas pouvoir faire le moindre geste en notre direction,
01:04alors même qu'il considérait qu'il y avait certainement,
01:06parmi les projets que nous proposions, des choses qui pouvaient être reprises.

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