Lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, après une question de la députée de la Droite républicaine Emilie Bonnivard, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau a d'abord jugé qu'elle avait "raison" d'évoquer un "chaos" en cas de censure du gouvernement demain. Ajoutant qu'une motion de censure mettrait la France dans "une situation intenable".
Mais surtout, Bruno Retailleau s'en est pris très vivement au RN, l'accusant de "mêler ses voix" à "l'extrême gauche". "C'est lamentable, c'est l'inverse de la politique, la politique, c'est les convictions, c'est pas la tambouille politicienne!", a-t-il fustigé.
Le vote d'une motion de censure du gouvernement "précipiterait les Français dans une situation intenable", a-t-il prévenu. Et le ministre de l'Intérieur de louer le "respect" et "l'ouverture au compromis" de l'actuel Premier ministre Michel Barnier.
Mais surtout, Bruno Retailleau s'en est pris très vivement au RN, l'accusant de "mêler ses voix" à "l'extrême gauche". "C'est lamentable, c'est l'inverse de la politique, la politique, c'est les convictions, c'est pas la tambouille politicienne!", a-t-il fustigé.
Le vote d'une motion de censure du gouvernement "précipiterait les Français dans une situation intenable", a-t-il prévenu. Et le ministre de l'Intérieur de louer le "respect" et "l'ouverture au compromis" de l'actuel Premier ministre Michel Barnier.
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TVTranscription
00:00Merci Madame la Présidente. Madame la Députée Émilie Bonivard, vous avez parfaitement raison
00:07en utilisant les termes que vous avez utilisés, chaos, abîme, bien entendu parce que demain
00:14certains d'une extrémité à l'autre s'apprêtent à jouer le destin de la France et des Français
00:22à la roulette russe, ni plus ni moins. Bien sûr que si une censure était votée, bien
00:29sûr que ça précipitera la France et les Français dans une situation intenable, bien
00:35entendu que ce sont les Françaises et les Français les plus modestes, les plus fragiles
00:41qui seront d'abord touchés, comme nous l'avons vu au moment de la crise en Grèce. On nous
00:46avait dit mais ça ne peut pas se produire. Regardez ce qui s'est passé la semaine dernière,
00:51le prix, le taux, le taux de la dette grecque était moins cher que le taux de la dette
00:57française. Voilà ce qui s'est passé. Que s'est-il passé la semaine dernière ? Des
01:03grandes entreprises ont perdu jusqu'à 15% et plus de leur valeur. Quand elles perdent
01:09leur valeur, elles deviennent des proies pour des OPA hostiles. C'est la menace sur la souveraineté
01:15de notre emploi, la menace aussi sur la souveraineté économique de la France. C'est le mariage
01:21de la carpe et du lapin. Madame Le Pen, comment voulez-vous, comment pouvez-vous accepter
01:30de mêler vos voix, celles de votre groupe, à l'extrême gauche, à cette extrême gauche
01:37qui il y a quelques jours déposait un texte pour abroger le délit d'apologie du terrorisme.
01:44C'est lamentable. C'est l'inverse de la politique. La politique ce sont les convictions,
01:51ce n'est pas la tambouille politicienne. Vive la France et nous nous combattrons jusqu'au
01:57bout pour les français avec le Premier ministre Michel Barnier qui a toujours montré beaucoup
02:02de respect et d'ouverture aux compromis.