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Michel Barnier n'a probablement plus que quelques jours à passer à Matignon. Une motion de censure du Nouveau Front Populaire (NFP) sera débattue à l'Assemblée nationale en réponse au 49.3 du Premier ministre sur le budget de la Sécurité sociale. Le Rassemblement (RN) a promis de la voter avec la gauche, rendant ainsi certaine la chute du gouvernement.

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Transcription
00:00Bonjour, alors je ne sais pas s'il peut encore se sauver d'ici à demain parce que nous n'avons pas nous
00:04les cartes entre nos mains pour pour faire ce type de jeu, c'est les oppositions qui l'ont
00:09et on a un Front National qui a passé des années à rénover sa façade
00:13en faisant croire qu'il était responsable, qui montre qu'il est totalement irresponsable et qui est prêt à plonger la France dans le chaos
00:19parce que madame Le Pen est en difficulté judiciaire
00:21et en fait moi j'aimerais qu'on puisse parler de ceux qui peuvent encore prendre une forme de responsabilité, ça veut dire le parti socialiste
00:26et une partie des écologistes. Moi je me demande comment on peut avoir dans son groupe un président de la république et voter une motion de censure
00:32juste parce qu'on a des petits désaccords avec le gouvernement
00:34alors qu'on n'a pas voulu dialoguer, on n'a pas voulu négocier et qu'on a choisi la chaise vide
00:38quand on a été invité par le Premier Ministre à Matignon. Donc là je pense que
00:42on doit faire peser la pression sur le parti socialiste mais intelligemment, ne pas
00:46les repousser, ne pas les rejeter et essayer de trouver un accord avec eux. Je pense qu'il y a des possibilités
00:51demain d'avoir une cinquième république qui tient et d'aller jusqu'au bout de ce mandat.
00:54Mais vous savez ce qu'ils vont vous dire, ils vont vous dire pendant des semaines vous avez négocié avec le rassemblement national, vous n'avez pas voulu
01:01nous entendre et maintenant vous avez besoin de nous, il n'en est pas question.
01:04Alors on peut leur retorquer que c'est eux qui ont voté cet été contre leurs anciens camarades
01:10Bernard Cazeneuve, on peut aussi leur retoquer que c'est eux qui ont refusé de se déplacer
01:14pour négocier avec Matignon, on peut leur retoquer énormément de choses.
01:17Moi je pense qu'on n'est plus là pour savoir qui a fait quoi et quelle erreur.
01:20On est des responsables politiques, nous sommes élus par le peuple, nous sommes à l'assemblée nationale, le pouvoir est ici, il n'est pas à l'Elysée
01:26malgré ce que certains essaient de faire croire. Donc c'est à nous de prendre nos responsabilités
01:30et donc j'appelle Olivier Faure, j'appelle Boris Vallaud à prendre leurs responsabilités
01:33et à nous proposer et moi je leur propose là maintenant de se mettre autour d'une table
01:37et de préparer un programme commun. On peut le faire tous ensemble.
01:39Avec un premier ministre de gauche ?
01:42Il peut être de gauche, il peut être du centre, il peut être de la droite tant qu'on trouve un accord et qu'on met des points
01:46intelligents sur la table pour l'avenir des français et pas pour l'avenir des partis politiques.
01:50Olivier Faure est président d'un parti politique mais il est aussi élu de la République
01:54et l'élu de la République doit être au-dessus du président du parti qu'il est.

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