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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des conséquences de la motion de censure contre le Premier ministre, Michel Barnier après que ce dernier est déclenché le 49.3 sur le projet de loi de finances de la sécurité sociale.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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NewsTranscription
00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête. Cyril Hanouna.
00:0501, 80, 20, 39, 21, vous nous appelez sur Europe 1, on vous attend bien entendu.
00:10Et on parle bien de tout ce qui se passe, on parle de la France,
00:13voilà, et on parle de ce qui va se passer et de ce qui se passe actuellement.
00:16On aura Nicolas Daragon qui sera avec nous dans un instant.
00:19Nicolas Daragon, un ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur,
00:21chargé de la sécurité du quotidien.
00:24Voilà, il a du boulot Nicolas Daragon, sécurité du quotidien.
00:29Ça c'est sûr qu'on ne se sent pas en sécurité quotidiennement.
00:32On a David qui est avec nous, bien sûr il y a Darty Gold qui est là,
00:35il y a le Coeuvre, il y a Valéry Bénahim et il y a bien entendu Gauthier Lebray.
00:39Et il y a David, David notre auditeur de la Loire qui était avec nous hier
00:44et qui lui aussi rêve de faire une surprise à sa femme
00:46comme Patoche l'amoureux de Valéry Bénahim lui a fait,
00:49puisqu'il, comme vous vous rappelez, il l'a amené, vous le savez,
00:54à Fréjus pour le concert de la Compagnie Créole.
00:57Merci, il lui a fait une surprise, son groupe préféré.
01:01T'es qu'à les catanes, t'es qu'à les catanes.
01:02Oui, oui, merci, c'est bon.
01:04David, on voulait réagir, depuis hier déjà,
01:08à ce qui se passe avec le gouvernement et ce qui se passe en général.
01:12Et c'est vrai que bon, voilà, c'est...
01:14Alors, vous avez vu que les marchés financiers
01:16sont plutôt favorables à la gestion du Premier ministre, David ?
01:21Oui, heureusement, mais c'est aussi à eux qu'il faut penser
01:24parce qu'on a la chance d'avoir des financiers
01:28qui essayent d'investir en France et qui croient en nous.
01:31Mais nous, on ne croit plus en nos politiques et c'est ça le problème.
01:35Et puis, il faut penser à nos jeunes.
01:36Moi, j'ai des jeunes dans mon entreprise, je pense à eux.
01:39J'ai mes enfants aussi, je pense à eux.
01:41Et je me dis, putain, on va leur laisser un pays, mais vraiment délabré.
01:46Et puis après, ce qui me fait bondir, ce que j'ai dit hier,
01:49c'est des cases neuves, des devis le pain qui gagnent du fric sans rien faire.
01:54Moi, je suis désolé, j'ai un salarié qui s'en va et moi, je ne paye plus.
01:59Donc, pourquoi eux continuent à être payés ?
02:01C'est juste inadmissible.
02:03Et derrière, à côté de ça, les prix sont tellement tendus
02:06qu'on n'arrive même plus à sortir une prime de Noël
02:09pour nos chauffeurs, nos salariés, tous les salariés d'ailleurs de France,
02:13tous ceux qui ont du courage pour faire avancer ce pays,
02:15qui croient encore en ce pays comme moi
02:17et qui ne touchent pas de prime de Noël.
02:20Tout ça, pourquoi ? Pour des TVA, des impôts ?
02:22Eh bien non, stop !
02:24Là, on a fait des manifestations, on a bloqué le pays,
02:28on a fait tout ce qu'il y avait à faire, il n'y a rien qui a fonctionné.
02:31Le seul truc qu'on n'a pas tous essayé,
02:33et je parle de nous tous, travailleurs, chefs d'entreprise et ouvriers,
02:38oui, nous qui faisons avancer ce pays,
02:41le seul truc qu'on n'a pas essayé de faire,
02:44c'est d'arrêter de payer nos impôts et nos TVA
02:46jusqu'à ce qu'on ait un gouvernement qui tienne la route,
02:49jusqu'à ce qu'on remette de l'ordre dans cette politique
02:53et qu'on arrête ce mille-feuille administratif
02:56qui nous coûte du pognon hallucinant et qui ne sert à rien.
03:01Il suffit d'une seule personne pour prendre des décisions.
03:04Donc, ça suffit.
03:06Alors, bloquons les impôts, bloquons les TVA tous ensemble,
03:09et puis après, on verra s'ils ne vont pas se bouger,
03:12parce que ce sera leur salaire à eux qui sera impacté.
03:15Et là, ça bougera peut-être,
03:17parce que ça suffit, nous, les Français,
03:19enfin, nous, ceux qui bossent, on est crevés.
03:21Alors oui, il y en a qui disent,
03:23« Ouais, mais t'appelles à la radio pour aller te plaindre, machin et tout,
03:25ça ne va pas faire avancer les choses. »
03:27Peut-être, mais mon appel, il peut être national
03:31et il peut être entendu par des gens qui sont sensés
03:35et qui peuvent faire avancer les choses.
03:37Alors voilà, puisqu'on a tout essayé, nous ne reste plus que ça à faire.
03:40Moi, je suis désolé, cette année, je vais donner une prime à mes chauffeurs
03:44parce qu'ils ont super bien bossé et que c'est des mecs qui tiennent la route.
03:47Voilà, eux sont mes responsables.
03:48C'est ce que vous nous aviez dit hier, David,
03:50vous comptiez vous donner une prime à vos salariés, forcément,
03:55et vous avez dit, « Moi, pour l'instant, je ne vais pas payer ma TVA, c'est ça ? »
03:59C'est ça. Alors, ils peuvent me mettre 10%,
04:01moi, je leur ai dit, « Si vous voulez venir tout prendre, venez tout prendre. »
04:04Parce que nous, en fait, on est des caisses,
04:09on est récolteurs d'impôts, les entreprises,
04:12mais des impôts pour qu'on puisse avoir des services aussi,
04:14pour qu'on puisse...
04:15Voilà, nos gars, quand ils arrivent, ils ont la banane,
04:19ils ont envie de bosser, ils ont envie de faire avancer ce pays.
04:22Des impôts aussi pour que nos enfants puissent avancer,
04:25puissent trouver des médecins.
04:26Des impôts, pourquoi ?
04:28Pour que nos enfants aussi puissent avoir une belle vie.
04:31En fait, il n'y a rien du tout, tout ça, dans ce pays.
04:34Ici, on a un Cas9 qui encaisse 200 000 euros par an,
04:38on a un Villepin qui encaisse aussi 190 000 euros par an.
04:42Après, ce n'est pas eux qui font que ça remontera les comptes,
04:46mais on a un millefeuille administratif qui ne nous sert à rien.
04:50Mettons de l'ordre dans tout ça,
04:52mais personne n'a le courage d'y aller.
04:54Alors moi, chef d'entreprise,
04:56j'ai le courage de dire, « Non, je ne vais pas vous payer votre TVA. »
04:59Moi, je laisse ce courage-là.
05:01Qu'est-ce que vous pensez, autour de la table,
05:03de ce que dit David Dartigolle ?
05:06Moi, je pense que c'est généreux qu'il puisse dire
05:10un 13ème mois pour mes salariés, une prime de Noël.
05:12Vous allez vous mettre dans une situation compliquée
05:16si vous ne payez pas votre TVA, et on ne vous le souhaite pas.
05:20Mais vous voulez rémunérer le travail de vos collaborateurs,
05:23ça, je le comprends bien.
05:24Sur les 200 000 sur Cas9, ce que je vais vous dire ne va pas vous plaire,
05:27mais il ne s'agit non pas d'un argent qu'il encaisse,
05:29mais c'est la prise en charge d'une voiture,
05:31d'un chauffeur et d'un collaborateur.
05:33Et je comprends que ce soit contesté.
05:35Il a raison, c'est de l'argent qu'on lui donne.
05:38Justement, attendez, on s'arrête deux petites minutes.
05:40Vous croyez vraiment que Dominique Devillepin va se faire attaquer ?
05:43Vous croyez vraiment que Bernard Cazeneuve va se faire attaquer ?
05:45Vous avez plus de chances, vous ici, de vous faire attaquer
05:48que Bernard Cazeneuve ou Dominique Devillepin, je vous le dis.
05:51Je vous le dis, vous avez plus de chances de vous faire agresser qu'eux.
05:54C'est pour ça que Michel Barnier voulait revoir les personnalités
05:56qui étaient susceptibles de toucher cet argent.
05:58Je mérite cette précision-là, mais je comprends qu'on puisse vouloir...
06:01La précision, il s'en fout, David.
06:02Ce qu'il voit, c'est que les mecs prennent 400 mille euros.
06:04Je comprends que dans le contexte actuel, avec ce que vous dites sur votre réalité,
06:07qu'on puisse ne pas verser des avantages, disons, aux anciens premiers ministres,
06:10ça, je le conçois.
06:12Et après, il y a beaucoup de personnes qui disent
06:13je n'attends plus rien de la politique
06:15et qui donc, dans ce désespoir-là,
06:17peuvent être amenés à dire ou à faire des choses
06:20que, normalement, l'État devrait régler.
06:23Moi, j'ai juste un truc à rajouter aussi.
06:25Moi, il n'y a personne qui me mette de l'argent pour mettre du gazole dans mes camions.
06:29Exactement.
06:31Aujourd'hui, je vais vous dire ma consommation de gazole sur trois mois.
06:35Ma consommation de gazole sur trois mois,
06:37et je fais attention, mes chauffeurs, ils appliquent l'éco-conduite, etc.
06:40Elle est de plus de 60.000 euros de gazole.
06:42Oui, bien sûr.
06:43Tous les trois mois.
06:44Vous savez combien l'État me rembourse, la TICPE ?
06:473.400 balles.
06:48Cazeneuve, lui, il touche 200.000 euros par an
06:51de chauffeur, de gazole, de machin, de patins...
06:54C'est d'accord avec vous, bien sûr, il a raison.
06:56Moi, je suis obligé de payer 3.500 balles
06:58de salaire et de charges, plus encore 68.000 balles de gazole.
07:02Moi, j'aimerais bien que la France me les donne, ces 200.000 euros.
07:06Moi, je préférerais qu'elle les donne à David aussi, je vous dis la vérité.
07:09Je préférerais qu'elle les donne à David, au salarié de David,
07:11plutôt que les donner à Dominique de Villepin ou Bernard Cazeneuve.
07:13C'est ça.
07:14Non mais qu'on revoie la liste, je suis d'accord.
07:16Certains ont besoin de protection.
07:18Faut arrêter les mecs, faut arrêter deux minutes.
07:19Qu'est-ce qu'on s'en fout qu'ils aient un chauffeur ?
07:21Non mais les mecs, ils n'ont qu'à prendre un Uber ou un taxi.
07:24Certains, Cyril, ne sont plus d'actualité,
07:26quand on voit Yves Cresson ou Jean-Pierre Jocs.
07:28La plupart ne sont plus d'actualité.
07:30Le seul qui a besoin de sécurité,
07:32aujourd'hui, c'est Gérard Darmanin,
07:34parce qu'il vient d'être ministre de l'Intérieur.
07:36Et tous les anciens présidents, Nicolas Sarkozy,
07:38bien entendu qu'il a besoin de sécurité,
07:40c'est un ancien président en plus.
07:41Pour les anciens présidents, je veux bien,
07:42mais les mecs, pour les anciens ministres,
07:44il y a des mecs qui sont restés 3 mois au gouvernement,
07:46ils vont nous coûter de l'argent à vie.
07:48200.000 euros pour Bernard Cazeneuve, 5 mois Premier ministre.
07:50Franchement, ce n'est pas possible.
07:54On en parle dans un instant.
07:56David, vous restez avec nous,
07:58et vous nous appelez 018203921,
08:00on vous attend sur Europe 1, on revient dans une minute.
08:02Europe 1, 16h18h
08:04On marche sur la tête, Cyril Hanouna.
08:06Il est 16h42 sur Europe 1,
08:08merci d'être avec nous,
08:10et merci d'être aussi fidèle à ce rendez-vous
08:12entre 16h et 18h,
08:14et merci à tous les auditeurs qui nous appellent
08:16au 018203921,
08:18et merci pour votre avis,
08:20toujours très aiguisé,
08:23Michel Apathy, je ne sais pas qui c'est,
08:25il est très friand des auditeurs d'Europe 1.
08:27J'espère qu'il nous écoute encore aujourd'hui,
08:29parce qu'il a parlé de David dans un tweet.
08:31Merci David.
08:33David, on parlait il y a un instant
08:35de tout ce que vous alliez faire,
08:37et bien entendu,
08:39on parlait des ministres qui ne sont plus ministres,
08:41qui sont restés parfois 5 mois ministres,
08:43et qui prennent 200.000 euros par an.
08:45C'est ça.
08:47C'est un exemple, David.
08:49Si on met notre nez
08:51dans énormément de choses,
08:53on va voir qu'il y a des aberrations,
08:55mais vous ne pouvez pas savoir
08:57l'argent public dépensé,
08:59vous ne pouvez pas savoir le nombre
09:01d'aberrations qu'il doit y avoir.
09:03Ça doit être incroyable.
09:05Ça pour moi c'est énorme aberration,
09:07et ça c'est un truc qu'on ne savait pas.
09:09Je ne savais pas que Dominique de Villepin
09:11prenait 200.000 euros par an,
09:13ou Bernard Cazeneuve,
09:15parce qu'il avait été 5 mois Premier ministre.
09:17La France aujourd'hui,
09:19le problème c'est que c'est un vieux paquebot,
09:21et il y a des mecs qui ont fait des trucs
09:23qui correspondaient à l'époque,
09:25et qui ne correspondent plus aujourd'hui à l'époque.
09:27Le problème c'est qu'aujourd'hui,
09:29on n'est pas adapté à l'époque actuelle,
09:31et à la situation actuelle de la France.
09:33On se comporte comme il y a 50 ans,
09:35comme il y a...
09:37C'est plus possible aujourd'hui.
09:39Je ne sais pas ce que vous en pensez David.
09:41Moi je vais vous dire un truc,
09:43vous savez, je suis chef d'entreprise,
09:45j'ai été salarié aussi,
09:47je le suis toujours,
09:49même si je suis chef d'entreprise,
09:51c'est juste le nom qui change,
09:53mais je suis toujours salarié,
09:55je suis habillé avec mes chaussures de sécurité,
09:57mon manteau jaune, mon jean tout crado,
09:59et j'ai bossé aujourd'hui avec mes collègues de travail,
10:01et je vais vous dire un truc,
10:03j'ai été aussi père de famille,
10:05et je le suis toujours père de famille.
10:07Je sais ce que c'est de payer des factures,
10:09je sais ce que c'est de se galérer la tête
10:11à la fin du mois pour payer un crédit,
10:13je sais ce que c'est d'avoir un salaire
10:15Ils sont au-dessus de tout ça,
10:17et ça, ça suffit, il faut des gens lambda.
10:19Alors vous voyez, je suis dans le transport,
10:21moi vous me mettez ministre du transport,
10:23je vous garantis,
10:25mais tout va changer,
10:27et tout va être rétabli correctement,
10:29parce que je suis dans la partie du transport.
10:31C'est ce qu'il faut faire en fait,
10:33il faut mettre des mecs de terrain,
10:35des gars qui ont déjà...
10:37On a essayé des gens qui venaient de la société civile,
10:39comme on dit,
10:41et parfois c'était pas forcément aussi concluant
10:43dans le métier et la politique.
10:45Après, il faut voir,
10:47le problème qu'on a, c'est qu'après,
10:49il faut voir si c'est les bonnes personnes aussi.
10:51À un moment, les mecs, quand ils rentrent dans le système,
10:53c'est ça, c'est le problème aussi.
10:55Les mecs, quand ils rentrent dans le système,
10:57on a l'impression qu'ils ont plus froid en rien,
10:59et qu'ils pensent qu'il y a une seule chose,
11:01c'est rester dans le système après.
11:03On a mis des médecins au ministère de la santé.
11:05Ils ont laissé faire des choses qui sont supportables.
11:07Oui, mais...
11:09C'est vrai que la société civile,
11:11c'est devenu en politique.
11:13J'en discutais avec un ministre très influent aujourd'hui.
11:15C'est un métier,
11:17et quand vous avez quelqu'un de la société civile
11:19qui arrive dans un ministère,
11:21et qu'il y a une réunion avec un premier ministre
11:23qui arbitre entre deux ministres qui ne seraient pas d'accord,
11:25vous voyez tout de suite celui
11:27qui est le professionnel de la politique
11:29qui baigne dans ces questions-là depuis des décennies,
11:31et celui qui débarque, qui vient d'être propulsé ministre,
11:33et qui n'est pas du tout capé
11:35à répondre aux arbitrages du premier ministre.
11:37Croyez-moi, j'en ai discuté ce matin
11:39avec quelqu'un de très influent,
11:41qui était en désaccord avec un autre ministre du gouvernement,
11:43et il m'a tout de suite dit,
11:45on voyait les différences, et c'était même gênant pour le premier ministre.
11:47Avec le risque que la personne
11:49qui arrive sans expérience politique,
11:51elle se fasse de suite bouffer par son administration centrale.
11:53C'est un risque aussi.
11:55Oui, mais bon, c'est le problème.
11:57C'est qu'aujourd'hui, c'est bien ce qu'on dit.
11:59C'est que les mecs se font shooter, c'est ça, c'est ce que dit David.
12:01C'est que les mecs vont se faire shooter
12:03parce que personne ne veut qu'on rentre dans leur système.
12:05C'est ça le problème aussi.
12:07Et c'est ce qui s'est passé aux Etats-Unis,
12:09et Trump a tout détricoté.
12:11Et c'est ce qu'il va encore refaire là.
12:13Il faut quelqu'un de fort qui arrive et qui dise à son administration
12:15comment ça va se passer, et pas l'inverse.
12:17C'est Rotario avec les préfets, par exemple.
12:19Ça, ça marche.
12:21Il les convoque, il leur dit comment ça va se passer,
12:23et vous allez voir les chiffres qu'il va avoir dans quelques semaines.
12:25Venez nous voir, simplement.
12:27J'ai vu il n'y a pas longtemps une image
12:29sur INA,
12:31sur LCP,
12:33Giscard d'Estaing, c'est con,
12:35mais le mec,
12:37il est sorti de son palais de l'Elysée,
12:39il a été manger un soir
12:41chez une famille lambda qui ne l'attendait pas du tout.
12:43En fait, il n'attendait pas du tout,
12:45ça avait été préparé bien en amont.
12:47Valéry Giscard d'Estaing n'était pas celui
12:49qui bénéficiait le moins
12:51des éloignements.
12:53C'est les éloignements aussi qui l'ont reçu.
12:55Il donne une idée, et ce qu'il veut, c'est montrer
12:57qu'il faut que les hommes politiques aillent sur le terrain
12:59et bougent et aillent parler
13:01et voir les Français. C'est ce qu'il est en train de dire.
13:03C'est vrai que, je vais vous dire,
13:05ce n'est pas en restant à Paris au café de flore
13:07ou...
13:09Souvent en étant élu.
13:11Oui, mais le problème que tu as,
13:13c'est qu'aujourd'hui, les mecs,
13:15une fois qu'ils sont élus aussi, une fois qu'ils sont au gouvernement,
13:17c'est fini, ils sont déconnectés de la réalité,
13:19on a l'impression.
13:21C'est fou.
13:23C'est complètement ça. Remettez-vous
13:25à notre hauteur et venez nous voir
13:27parce que nous, on a des choses à dire
13:29et on peut vous aider à guider ce pays
13:31et à le remonter ce pays parce que nous, on l'aime
13:33notre France.
13:35C'est pour ça que ce que disait Olivier sur le député-maire,
13:37c'est intéressant parce qu'effectivement...
13:39C'est une bêtise de François Hollande.
13:41Ils avaient les pieds dans la vraie vie.
13:43C'est ça.
13:45C'est complètement ça.
13:47On est d'accord. Merci en tout cas.
13:49Merci David d'avoir été avec nous.
13:51Merci Cyril. Et bonjour à Raymond du coup.
13:53Je compte sur vous pour lui le passer ce soir
13:55je serai devant la télé.
13:57Je vais lui passer en direct, David.
13:59David, merci d'avoir été avec nous
14:01et vous nous rappelez quand vous voulez.
14:03L'antenne est ouverte pour vous
14:05et tous les auditeurs d'Europe 1.
14:07Et gardez le moral, David.
14:09J'aime beaucoup les gars comme David.
14:11Vraiment, je vous le dis.
14:13Pour moi, c'est ça la France.
14:15Je suis désolé.
14:17Vous voulez que je vous déprime, Cyril ?
14:19Il y a encore eu un incident à l'Assemblée nationale
14:21à cause de la France insoumise.
14:23Vous savez quoi, tout à l'heure je passais
14:25dans les couloirs d'Europe 1, j'ai entendu que ça gueulait
14:27C'est ça ? Qu'est-ce qu'il y a eu ?
14:29C'est Sofia Chikirou, députée LFI.
14:31Proche de Jean-Luc Mélenchon.
14:33Il y avait un hommage du Premier ministre
14:35Michel Barnier à René Coineau
14:37député maire qui est décédé.
14:39Et au moment de l'hommage
14:41Michel Barnier rendait hommage à celui
14:43qui y a servi dans le même cabinet ministériel que lui
14:45quand ils étaient très jeunes. Et cet hommage a été
14:47perturbé par Sofia Chikirou
14:49qui a hurlé je ne sais quoi
14:51pour le moment à ce moment-là. Et Yael Brown-Pivet
14:53a dû dire à Michel Barnier d'arrêter de parler
14:55et a recadré la députée LFI
14:57en disant que c'était scandaleux son attitude.
14:59C'est incroyable. Un jour de plus
15:01C'était l'hommage à un ancien parlementaire.
15:03Oui, député maire René Coineau
15:05qui a été maire de Saint-Malo.
15:07On pourra avoir l'extrait s'il vous plaît ?
15:09Dans un instant bien entendu pour nos auditeurs d'Europe 1.
15:11Vous avez vu, quand on entend tout ça
15:13donc Gauthier Lebray,
15:15est-ce qu'on peut savoir un calendrier
15:17pour nos auditeurs à 16h49, le calendrier
15:19de ce qui va se passer ?
15:21La chute du gouvernement, c'est prévu demain
15:23la motion de censure à 16h.
15:25Il n'y a quasi aucun suspense.
15:27On prend toujours un peu des précautions oratoires
15:29mais bon, il n'y a pas de suspense puisque
15:31le RN votera la motion de censure de la gauche
15:33qui ne se divisera pas sur la question.
15:35Donc le gouvernement de Michel Barnier
15:37va tomber demain aux alentours de 16h.
15:39Il sera donc aussitôt
15:41un gouvernement démissionnaire
15:43en charge des affaires courantes.
15:45Ça vaudra pour le Premier ministre et tous les ministres.
15:47Dans l'attente du retour d'Emmanuel Macron
15:49qui rentre demain soir,
15:51c'est très important pour que les choses s'accélèrent
15:53d'Arabie Saoudite, avec la volonté
15:55de l'Elysée d'agir vite, de trouver un Premier ministre
15:57très rapidement,
15:59de ne pas refaire cette période qu'on a connue
16:01au moment de l'été où Gabriel Attal est resté 50 jours
16:03Premier ministre démissionnaire.
16:05Donc là il y a la volonté d'agir vite pour que la petite musique
16:07et la pression ne montent pas
16:09de la potentielle démission d'Emmanuel Macron.
16:11Il y a un prénom qui tient la corde,
16:13un nom, c'est Sébastien Lecornu
16:15qui en ce moment même avec le président de la République
16:17en Arabie Saoudite
16:19rencontre le prince héritier Mohammed bin Salmane
16:21Sébastien Lecornu qui a
16:23plusieurs avantages, puisqu'on reste
16:25sur le même profil, c'est-à-dire socle commun
16:27LR macroniste sans censure du RN
16:29c'est-à-dire que Lecornu ne serait pas
16:31censuré automatiquement par le Rassemblement
16:33National. Il connaît Marine Le Pen, il a
16:35déjà dîné avec elle, il ne la méprise pas
16:37il la considère, ce qui est évidemment
16:39un impératif pour elle. Il vient des Républicains
16:41qu'il connaît donc aussi, mais c'est un
16:43macroniste de la première heure, ministre depuis
16:452017. Et Bruno Rotaillot
16:47aussi, Sébastien Lecornu, accepte sa
16:49feuille de route pour rester ministre de l'Intérieur
16:51ce qui permettrait au LR de rester dans
16:53cette alliance. Donc c'est le nom qui tient la corde
16:55à l'heure où on se parle, Cyril. Voilà, le topo.
16:57On est d'accord, merci. C'est magnifique.
16:59T'as vu comme il est fort. C'est carré, c'est Gautier
17:01Lebré. C'est carré, c'est Gautier
17:03Lebré. On a Muriel avec
17:05nous sur Europe 1. Merci Muriel d'être avec nous
17:07Merci beaucoup. D'Île-de-France
17:09Muriel. Bonjour
17:11Bonjour Muriel.
17:13Ça va, Muriel ?
17:15Très très bien. Je suis très contente de vous avoir aujourd'hui.
17:17Et bien nous aussi, Muriel. Merci d'être là.
17:19On est d'accord que là, on
17:21sait plus quoi penser de ce qui va se passer
17:23mais apparemment il y aura un premier ministre assez
17:25rapidement après. A savoir si ça va changer quelque chose
17:27ça c'est une autre paire de manches, comme on dit.
17:29Alors moi
17:31je suis tout à fait d'accord avec David
17:33avec tout ce qu'il disait, même sur l'adresse de l'impôt
17:35parce que ça fait très longtemps que j'en parlais
17:37et
17:39donc mon sujet c'était
17:41il ne faut pas oublier une chose, c'est que M. Macron
17:43c'est d'abord sa personne
17:45et les autres après, pour moi.
17:47Et je ne sais pas si vous vous rappelez
17:49lorsqu'il y avait eu la conférence de presse
17:51lorsque Laurent Ferrari lui avait
17:53dit
17:55vous ne seriez pas gêné en rouge
17:57que quelqu'un va l'avoir envoyé, d'être
17:59le président qui aura laissé sa place
18:01à Marine Le Pen
18:03au Rassemblement National. Et là il a vu rouge
18:05il était très très très énervé
18:07il s'est
18:09il bafouillait presque en répondant
18:11et donc je me dis que
18:13si ça se passe
18:15c'est à dire que si les électeurs du Rassemblement National
18:17vont vouloir à Marine Le Pen
18:19parce qu'elle se sera ralliée
18:21au côté gauche
18:23il aura un petit peu gagné son pari, c'est à dire que
18:25peut-être qu'elle n'ira pas à l'Elysée et grâce à ça.
18:27Oui je vois ce que vous voulez dire
18:29je vois ce que vous voulez dire, que ce soit vous en pensez Gauthier
18:31dans l'Elysée de Muriel. Alors déjà
18:33Marine Le Pen pour savoir si elle va
18:35oui ou non à l'Elysée, il faut attendre le 31 mars
18:37prochain et l'exécution provisoire
18:39qui est requise contre elle
18:41dans l'affaire des assistants parlementaires.
18:43D'après mes infos il pense...
18:45Oui à part ça c'était bien avant.
18:47Et l'appel peut être fixé.
18:49Même si il n'y a pas d'exécution provisoire, l'appel peut être fixé avant
18:512027.
18:53Au-delà de la figure de Marine Le Pen en fait.
18:55Ce que dit Muriel c'est pas
18:57elle rentre pas dans les détails de la procédure
18:59elle dit voilà, elle part du principe que c'est Marine Le Pen
19:01et elle part du principe que
19:03quand Laurence Ferrari lui a posé la question
19:05voilà il savait pas, donc lui il savait pas que
19:07Marine Le Pen allait peut-être être une éligible.
19:09Et quand elle dit
19:11Marine Le Pen
19:13Muriel c'est le RN, ça peut être très bien Jordan Bardella
19:15ou autre. Mais ce qui est intéressant en question c'est que
19:17Emmanuel Macron ne veut pas laisser
19:19comme seule trace dans l'histoire d'avoir été
19:21le président qui amène
19:23le Rassemblement National à l'Elysée, c'est ça ?
19:25C'est exactement ce qu'il dit.
19:27Et je me demande si la manière dont il
19:29se comporte aujourd'hui n'est pas plutôt un accélérateur
19:31vous voyez ? C'est ce que disait Muriel.
19:33Le premier pari de la dissolution c'était de mettre
19:35Jordan Bardella à Matignon. Après il y a eu
19:37le front républicain voulu par Gabriel Attal
19:39quasiment imposé par Gabriel Attal avec la stratégie
19:41des désistements. Donc il n'y a pas eu
19:43de majorité absolue pour le Rassemblement
19:45National qui a aussi fait un mauvais second tour.
19:47On l'a dit, ça a même été reconnu dans son livre par
19:49Jordan Bardella avec les profils compliqués.
19:51Donc oui, il y a un autre scénario
19:53c'est une nouvelle dissolution à l'été prochain
19:55un vote probablement
19:57en septembre et des élections
19:59probablement en septembre et là Jordan Bardella
20:01sent le mécanisme du front républicain
20:03qui pourrait arriver à Matignon.
20:05Et les huit derniers mois du quinquennat
20:07Macron seraient ceux du Rassemblement
20:09National à Matignon. Muriel reste avec nous
20:11sur Europe 1, ne bougez pas.
20:13Yervé qui est avec nous aussi. Appelez-nous 01
20:1580 20 39 21. Dans un instant il y a Nicolas
20:17Daragon aussi qui viendra nous voir.
20:19Ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur
20:21chargé de la sécurité du quotidien.
20:23On va être avec lui, on va discuter bien sûr
20:25de tout ce qui se passe. On continue à nous appeler
20:27et on aura de nombreux auditeurs avec nous.
20:29Europe 1, 16h,
20:3118h. On marche sur la tête.
20:33Cyril Hanouna. 17h10
20:35sur Europe 1, merci d'être avec nous.
20:37On est en direct et franchement on est très
20:39heureux d'être avec vous. Vous nous appelez 01 80
20:4129 21. Ah tiens, j'aimerais bien
20:43qu'on réagisse. Vous avez vu à l'Assemblée Nationale
20:45il y a encore un toujoubo incroyable.
20:47Écoutez, c'était tout à l'heure, c'est encore
20:49c'est une députée insoumise, c'est qui ?
20:51Sofia Chikirou. Sofia Chikirou, exactement.
20:53De la France Insoumise. Et bah elle est énervée.
20:55Elle a empêché un hommage à un député
20:57maire qui est décédé auquel
20:59pensait Michel Barnier, avec lequel il a travaillé.
21:01Écoutez.
21:03J'ai justement rendu hommage. René Coineau était
21:05député d'Ille-et-Vilaine, très actif.
21:07Il a été aussi un grand maire de Saint-Malo.
21:09Il se trouve d'ailleurs que, pour ça que je me permette
21:11ce mot, j'ai été il y a très très
21:13longtemps membre du même cabinet ministériel
21:15que lui. Il était mon chef de cabinet
21:17auprès du ministre
21:19de la Jeunesse et de l'Espoir.
21:21...
21:29Juste...
21:31Juste...
21:33...
21:35J'ai entendu. Attendez monsieur
21:37le Premier ministre deux minutes, s'il vous plaît
21:39monsieur le Premier ministre. J'entends
21:41qu'on se respecte dans cet
21:43hémicycle. On parle de la mémoire
21:45d'un homme qui vient de décéder, madame la députée.
21:47C'est scandaleux.
21:49...
21:55On peut rappeler le contexte, s'il vous plaît
21:57Patrick.
21:59Alors, il y a une question d'André Chassaigne
22:01qui est le patron des
22:03communistes, des députés communistes.
22:05Et d'ailleurs, après cette séquence, Michel Barnier a dit
22:07je pense comme vous Président Chassaigne, que cette Assemblée nationale
22:09a bien changé.
22:11Et on sait bien à cause de qui ça a changé.
22:13A cause évidemment des députés insoumis
22:15avec leur stratégie de bordélisation
22:17et d'intimidation. Et donc
22:19Michel Barnier fait une aparté au début
22:21de sa réponse à André Chassaigne pour
22:23rendre hommage à ce député maire, René Coineau
22:25qui a été maire de Saint-Malo, qui vient
22:27de décéder. Et à ce moment-là,
22:29il rappelle qu'ils ont travaillé
22:31ensemble. Il parle aussi de
22:33son propre parcours, Michel Barnier.
22:35Et visiblement, Sofia Chikirou n'a pas supporté.
22:37On n'a pas encore le compte-rendu de l'Assemblée nationale.
22:39Donc on va attendre de voir ce qu'elle a dit précisément
22:41puisque Yael Brone-Pivet dit j'ai entendu
22:43mais nous, l'extrait qu'on vient de passer, on n'entend
22:45pas ce qu'elle dit précisément mais elle a empêché,
22:47elle a perturbé un hommage à quelqu'un qui venait
22:49de décéder. C'est quand même ça. On ne peut même plus
22:51rendre hommage à un député maire.
22:53Quoi qu'elle ait dit, Sofia Chikirou, peu importe
22:55ce qu'elle ait dit, mais le fait qu'il y ait un tohu-bohu
22:57comme ça au moment d'un hommage, on peut être des adversaires politiques
22:59et c'est même très sain. On a le droit
23:01de ne pas être d'accord et de se dire
23:03les choses. Mais en revanche, pendant un hommage,
23:05c'est franchement
23:07impossible. C'est inadmissible.
23:09Pas pendant un hommage d'un homme qui vient
23:11sacrer sa vie à la politique et qui est décédé.
23:13C'est insupportable.
23:15Muriel est toujours
23:17avec nous. Merci Muriel. Muriel, est-ce que vous voulez
23:19réagir là-dessus sur Europe 1 ?
23:21C'est incroyable. Moi, ça me rend fou.
23:23C'est insupportable, cette France insoumise
23:25à l'Assemblée. Franchement,
23:27ce n'est pas possible.
23:29Il n'y a aucune sanction.
23:31Il y a Thomas Porte qui vient d'être sanctionné,
23:33mais financièrement, oui.
23:35Sur autre chose. Oui, Muriel ?
23:37Celui-là ?
23:39Non, mais je trouve ça honteux parce que
23:41ce n'est même pas des gamins. Les gamins, encore
23:43quand on leur demande de se tenir correctement
23:45à la maternelle, à l'école primaire, ils se tiennent correctement.
23:47Eux, ils sont complètement avachis sur leur
23:49siège. Ils respectent personne. Ils parlent mal.
23:51Même si la tenue
23:53vestimentaire ne fait pas le tout, c'est
23:55quand même un minimum de porter
23:57une veste, de porter
23:59une chemise. Muriel,
24:01quel exemple déplorable.
24:03Quel exemple déplorable.
24:05Et ces gens-là sont payés.
24:07Moi, j'aimerais bien savoir
24:09si on leur propose le SMIC
24:11et on leur demande de faire ce boulot avec le SMIC.
24:13Exactement. On va voir qui va rester.
24:15Ils sont incapables. Il ne restera rien
24:17du tout. Et vous savez aussi, je voulais
24:19vous dire, des fois, j'entends
24:21non, mais si on retire
24:23ce truc-là, ce n'est pas grand-chose.
24:25C'est 100 000 euros, c'est 1 million d'euros.
24:27Ce n'est pas grand-chose si on réduit ça.
24:29On réduit ça dans le gouvernement.
24:31Mais moi, j'ai ma boîte et moi, j'aimerais bien
24:33qu'on me les donne de temps en temps. C'est 100 000 euros,
24:35c'est 50 000 euros,
24:37qui sont des petits coûts. Ce n'est pas grand-chose
24:39pour le gouvernement. Et ce qui m'énerve
24:41aussi, c'est quand vous entendez tous ces politiques
24:43qui disent, j'en prends la responsabilité.
24:45Mais c'est quoi la responsabilité pour eux ?
24:47Moi, quand dans ma boîte
24:49il manque 10 000 euros, j'y mets de ma poche.
24:51Quand il manque 5 000 euros, j'y mets de ma poche.
24:53Eux, le jour où ils prennent leur responsabilité, mais le jour où ça ne va pas,
24:55est-ce qu'on va prendre de l'argent
24:57sur leur retraite, sur leur salaire, sur tout ça ?
24:59Non, ils partiront tranquillement, comme ils sont
25:01venus, et ils ne font rien à personne.
25:03Moi, ça me tue.
25:05Ça m'énerve.
25:07Et ils veulent
25:09redonner du pouvoir d'achat aux gens.
25:11Ce n'est pas un envent instantané sur les médicaments.
25:13Ils veulent redonner du pouvoir d'argent aux gens qui
25:15travaillent. On dit bien aux gens qui travaillent,
25:17pour qu'ils aient plus de revenus que ceux qui ne font rien.
25:19La solution, elle est très simple pour moi.
25:21Tous ceux qui travaillent sont
25:23exonérés d'impôts sur le revenu, jusqu'à
25:253 000 euros de revenu. C'est très simple.
25:27Puisque la dernière fois, il y a un politicien qui a dit
25:29l'impôt sur le revenu, c'est une goutte d'eau
25:31des impôts, ce n'est pas grand-chose.
25:33Puisque ce n'est pas grand-chose, les gens
25:35qui travaillent,
25:37ils ne payent pas d'impôt sur le revenu, jusqu'à
25:393 000 euros de revenu. Ils payent des impôts
25:41sur le revenu sur autre chose, mais pas
25:43sur ce qu'ils travaillent.
25:45Ils touchent le chômage, ils payent des impôts.
25:47Tout le monde a un impôt minimum de 1 euro par
25:49jour. Tout le monde a un impôt minimum de 1 euro par
25:51jour. Et ceux qui travaillent, jusqu'à
25:533 000 euros de leur revenu du travail par mois,
25:55ils ne payent pas d'impôt.
25:57Alors, moi, vous savez, comme je défends
25:59les actifs dans cette émission en disant qu'il faut toujours
26:01favoriser les actifs à
26:03ceux qui ne travaillent pas, ou même,
26:05j'ose le dire, par rapport
26:07aux retraités. Ceci
26:09étant dit, exonérer tout le monde d'impôt...
26:11Déjà, il faut savoir, il y a un Français sur deux qui ne paye pas
26:13d'impôt sur le revenu.
26:15Exonérer tout le monde d'impôt jusqu'à 3 000 euros,
26:17ça va faire un sérieux manque
26:19à gagner, il faudrait chiffrer votre mesure,
26:21mais ça fera un sérieux manque à gagner pour l'État.
26:23Et au moment où on cherche de l'argent...
26:25Je ne suis pas d'accord. Vous avez le ministre de l'Économie qui a dit la dernière
26:27fois, quand il est arrivé au pouvoir,
26:29l'impôt sur le revenu...
26:31Non, ce n'est pas un manque à gagner,
26:33parce que quand on n'a pas un manque à gagner,
26:35vous récupérez les millions.
26:37Il y a 20% de TVA.
26:39Quand on a de l'argent dans la poche,
26:41quand on a de l'argent dans la poche,
26:43quand on a de l'argent dans la poche,
26:45on le dépense.
26:47Vous savez ce qu'a foutu,
26:49excusez-moi le terme dans la merde,
26:51les restaurateurs et les cafés,
26:53c'est qu'il n'y a plus d'espèces.
26:55Avant, quand quelqu'un allait au café,
26:57il laissait 1 franc, 1 euro,
26:592 euros. Et le gars, quand il avait
27:01ses 10 euros ou 20 euros, il sortait du café,
27:03il allait les dépenser. Aujourd'hui,
27:05il n'y a plus ce truc-là, donc il n'a plus envie de bosser pour ça.
27:07Tout un tout.
27:09Le revenu du travail,
27:11il doit payer.
27:13Prenez n'importe
27:15quelle personne qui travaille,
27:17on ne va dire pas 3 000, il a 2 000 euros,
27:19sur les 2 000 euros, il ne paye pas
27:21d'impôt. C'est tout.
27:23Tout l'argent, il va recirculer,
27:25il va recirculer sans arrêt,
27:27les gens vont dépenser.
27:29Moi, qui n'ai jamais hésité à aller
27:31au restaurant, à sortir avec ma fille
27:33et tout, là, je ne fais plus rien.
27:35Et pourtant, je ne suis ni pauvre ni riche,
27:37mais je ne fais plus rien, je n'ai pas envie.
27:39Le problème, c'est que les gens n'ont plus d'espoir, ils n'ont plus rien.
27:41Alors, exonérez-leur d'impôt
27:43ceux qui travaillent, encore une fois.
27:45Je ne dis pas ceux qui ne travaillent pas.
27:47L'impôt sur le revenu,
27:49je viens de regarder là, parce que je cherchais à savoir quelle était la part.
27:51L'impôt sur le revenu
27:53représente une part assez considérable quand même des ressources
27:55fiscales de l'État. En 2023,
27:57il a rapporté 94,9 milliards
27:59d'euros qui ont été reversés dans leur
28:01totalité à l'État.
28:03Il faut voir la partie des gens
28:05sous 3 000 euros.
28:07Je ne suis pas sûr que ça
28:09représente énormément.
28:11Après, il y a des dépenses en TVA, il y a 20% de TVA.
28:13Plus l'impôt
28:15sur les dépenses,
28:17c'est largement récupéré.
28:19Et au moins, les gens sont contents,
28:21ils ont de l'espoir, ils peuvent partir en vacances.
28:23Je pense que c'est largement récupéré.
28:25Mais c'est plus que largement récupéré.
28:27Le calcul est très bête.
28:29Je l'ai déjà fait.
28:31Merci Muriel d'avoir été avec nous
28:33sur Europe 1, merci beaucoup.
28:35Vous nous rappelez quand vous voulez.
28:37On est là, on ne bouge pas.
28:39Je vous fais de gros bisous.
28:41Je vous embrasse tous, au revoir.
28:43Vous savez qu'il est arrivé.
28:45Nicolas Daragon,
28:47ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur,
28:49chargé de la sécurité du quotidien,
28:51il sera avec nous dans un instant.
28:53J'ai une réponse d'un député qui me dit ce qui s'est passé à l'Assemblée.
28:55Il ne s'agirait pas de
28:57Sophia Chikirou, mais d'une autre députée
28:59LFI.
29:01Il faudrait vérifier.
29:03Une autre députée LFI.
29:05Quand Michel Barnier a commencé à raconter ses souvenirs,
29:07cette personne-là, ce député a dit
29:09on s'en fout,
29:11pensant qu'il allait raconter sa vie.
29:13Voilà ce qui s'est passé.