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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la "délinquance d'habitude" évoquée par Bruno Retailleau.
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NewsTranscription
00:0016h12 sur Europe 1 et on revient en ce début d'émission sur Bruno Rotailleau, notre ministre de l'intérieur qui était ce matin chez Sonia Mabrouk
00:11et qui a parlé de cette délinquance d'habitude, délinquants, les délinquants d'habitude qui pourrissent la vie des français.
00:18Je trouve que c'est une bonne appellation. On en parlait tout à l'heure des délinquants d'habitude.
00:23C'est quoi les délinquants d'habitude ? C'est quand vous êtes tranquillement avec votre copine, que vous voulez sortir prendre un verre,
00:29que vous avez des mecs qui viennent vous emmerder votre copine ou vous embêter.
00:33C'est quand vous êtes en voiture et qu'il y a des mecs qui klaxonnent, qui passent devant vous, qui vous font des queues de poissons et qui derrière vous insultent.
00:41C'est ça en fait, c'est tout ce qui est dans les magasins aussi.
00:45C'est ceux qui terrorisent des quartiers entiers. Il y a 10-15 mecs qui terrorisent un quartier tout entier.
00:52C'est tous ceux qui empoisonnent la vie sociale.
00:54Et c'est ce qui empoisonne la vie des français. Moi je m'en rappelle, mon père était médecin et il me disait
01:00parfois je ne peux pas aller soigner certains malades parce qu'aujourd'hui on ne peut plus rentrer, c'est compliqué.
01:06Il y a des mecs en bas, ils sont 15, c'est toujours une galère, on n'a plus envie d'y aller.
01:11Donc il y a parfois des médecins qui ne peuvent plus aussi aller soigner certaines personnes parce que
01:16il y a ces délinquants d'habitude qui pourrissent la vie des français.
01:20Il y a aussi les médicaux qui ferment les quartiers populaires.
01:23Les pompiers caillassés par exemple.
01:25On met un incendie à un local, on les appelle et on leur lance des machines à laver depuis le toit de l'immeuble.
01:300 1 80 20 39 21, vous réagissez à ce qu'a dit Bruno Retailleau.
01:34Je crois qu'on a Marc en ligne dans un instant.
01:37Et puis c'est vrai qu'aujourd'hui, moi j'aime bien l'appellation de délinquant d'habitude.
01:43Je trouve que ça résume bien ce qu'on vit aujourd'hui.
01:47On a l'impression que c'est de la petite délinquance.
01:49Mais cette petite délinquance pourrit le quotidien des français.
01:53Elle est parfaitement identifiée.
01:55Nous savons très bien dans les quartiers, les personnes, les familles qui pourrissent la vie
01:59de l'écrasant de majorité et des autres personnes.
02:02On les connaît, ils sont identifiés.
02:04C'est un refus d'obtempérer, c'est de la drogue, c'est de l'incivilité, c'est des coups et blessures parfois.
02:11Et avec un itinéraire de délinquance qui fait que systématiquement,
02:14puisqu'il n'y a pas une sanction judiciaire dès le premier acte, ça se poursuit.
02:19Exactement, c'est exactement ça.
02:21Et surtout, on a l'impression que c'est de la petite délinquance.
02:24Mais cette petite délinquance, en fait, ça démarre par la petite délinquance.
02:28Et il y a toujours une escalade qui est très rapide de cette petite délinquance
02:32qui commence par des insultes, des petits méfaits, etc.
02:36Et qui, en quelques mois, devient de la délinquance.
02:40Parfois, ils sont armés, il y a de la délinquance au niveau des stupéfiants.
02:46Donc voilà, c'est vrai que ça pourrit la vie.
02:49Et si on n'arrive pas à mettre fin à cette délinquance d'habitude,
02:53comme le dit Bruno Retailleau,
02:55derrière, si on n'arrête pas très vite, ça devient très vite incontrôlable.
03:00Ça remet au cœur du débat l'idée qu'on a évoqué,
03:03ces sanctions qui pourraient être prises,
03:05des très courtes peines, 10 jours, 15 jours, un mois,
03:08pour, dès la première infraction, dès le premier délit,
03:12dire stop immédiatement pour éviter ce que vous racontez les uns et les autres,
03:15qu'il y ait cet enchaînement.
03:16Le problème que vous allez avoir,
03:18c'est que le mec qui va passer 15 jours en prison et qui est un petit délinquant,
03:22risque, après 15 jours de prison, de devenir un plus gros délinquant
03:26parce qu'il aura fait des rencontres en prison
03:29et qui vont faire que, malheureusement...
03:31C'est le risque, oui.
03:32Il va en prison pour une poignée de cerises,
03:33c'est l'histoire d'Edmond Vidal.
03:34Edmond Vidal, il raconte, et ça a été adapté par Olivier Marshall,
03:37il va en prison pour une poignée de cerises
03:39et c'est là qu'il rencontre les gros caïds.
03:42C'est le gang des Lyonnais.
03:43Le gang des Lyonnais qui vont faire de lui ce qu'il est devenu.
03:47Après, certains vous disent, non, il ne faut pas dire ça,
03:50la prison c'est la sanction,
03:51il ne faut pas commencer à dire que c'est là qu'on fait les mauvaises rencontres,
03:54mais c'est aussi une réalité.
03:55Mais il peut y avoir des quartiers dédiés pour ce type de prison
03:58où il ne croise pas le spectre de la grande délinquance.
04:03On n'en parle pas ici, mais l'islamisme en prison, c'est un sujet.
04:06Le nombre de personnes qui se font radicaliser en prison,
04:09c'est un vrai sujet.
04:10C'est un vrai vrai sujet, bien entendu, Gauthier Le Moine.
04:13Il faudra qu'on en parle sur cette antenne d'Europe 1.
04:16Pour le moment, on a Marc avec nous sur Europe 1, Marc de Normandie.
04:19Bonjour Marc, merci d'être avec nous.
04:22Bonjour Cyril.
04:24Merci d'être là Marc.
04:26Alors, attendez parce que...
04:28Ça va mieux ? Ça va mieux ou pas ?
04:30Oui, alors une chose, je veux dire à Valérie qu'on fait partie de la même cuisine,
04:34vous, elle et moi.
04:35D'accord ?
04:36On est sortie de la même cuisine.
04:38Elle n'était pas au même endroit, mais c'est la même cuisine.
04:40Valérie Benay, vous savez, elle sort de beaucoup de cuisines.
04:44L'attaque d'hier, ce n'est pas une attaque ciblée.
04:47Ce n'est pas une attaque ciblée, c'est une attaque contre la délinquance.
04:50Elle n'est pas ciblée.
04:51On est d'accord.
04:52On est d'accord.
04:53Merci Marc.
04:54Ce n'est pas du tout ça.
04:55C'est vraiment...
04:56C'est quelque chose de...
04:58Bon, c'est triste à dire.
05:00Alors, ce que je voulais dire sur Bruno Retailleau,
05:04c'est le principe, Cyril.
05:06On donne à Retailleau, on lui donne un puits de vie.
05:09Sauf qu'on donne à Migaud, on lui dit, c'est toi qui as les cartouches.
05:13C'est ça.
05:14Et Migaud, il dit, tu n'auras pas les cartouches.
05:16Exactement, c'est vrai.
05:17Parce que Dupont-Maurice, il a dit, il ne faut pas donner les cartouches.
05:20Il avait entendu de Belloubet, il ne faut pas donner les cartouches.
05:23Il entend de Taubira, et ainsi de suite.
05:25Donc, il y a un moment, soit on rééquilibre,
05:28et on donne à l'intérieur les moyens,
05:31parce que sinon, ce ne sont plus des casiers judiciaires,
05:33ça va être des hangars judiciaires qu'ils vont avoir.
05:35Mais bien sûr.
05:36Vous voulez que je vous dise ?
05:37Marc, moi je suis pour un ministère groupé intérieur justice.
05:41Vous ne pouvez pas.
05:42Je suis désolé.
05:43Il faut essayer.
05:44Il faut essayer de trouver un truc en tout cas.
05:45Olivier, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis.
05:47Exactement.
05:48Je suis un très gros con là-dessus,
05:50parce que véritablement, la séparation...
05:53Vous savez, dans les pays où il n'y a plus la séparation
05:56entre la justice et l'intérieur,
05:58ce n'est pas des pays sur le plan démocratique
06:00où ça se passe bien.
06:01Après, il faut de la fermeté au ministère de la Justice.
06:04Ça fait 15 fois qu'on le dit.
06:06Il faut de la fermeté.
06:07On voit bien qu'il n'y a pas de fermeté.
06:08Ça fait 50 ans qu'on dit qu'il faut de la fermeté.
06:10Vous voyez bien qu'il n'y a pas de fermeté.
06:12Dire qu'il faut de la fermeté, on a vu que ça ne marchait pas.
06:14Donc, il faut trouver une autre solution.
06:15Je suis désolé.
06:16Olivier, je vous aime.
06:19Moi aussi.
06:20Mais vous rêvez.
06:21Vous êtes dans une situation de rêveur.
06:23Il rêve.
06:24Vous rêvez.
06:25Je sais.
06:26On est dans un pays où aujourd'hui,
06:28il y a 90% des gens qui veulent de la fermeté.
06:31Moi, je ne parle pas de fermeté.
06:33Je parle de justice.
06:34Je parle de valeur de la République.
06:36Je parle de respect des valeurs de la République.
06:39Et ça, on les a perdus.
06:41On les a perdus, pourquoi ?
06:43Parce qu'on n'a pas su taper sur les doigts au moment où il fallait.
06:46La justice avait évidemment sa gamelle à défendre
06:52et l'intérieur avait sa gamelle.
06:54On n'avait jamais eu, jamais, jamais, jamais,
06:58l'équivalence à droite ou à gauche
07:01d'un équilibre parfait entre les deux.
07:04Il y en a un qui arrête et l'autre qui condamne.
07:07C'est ça.
07:08À un moment, il va bien falloir tenter quelque chose.
07:10C'est ce que je dis.
07:11Je veux vraiment dire, il faut de la fermeté.
07:13On l'a dit, ça fait 200 ans qu'ils disent qu'il faut de la fermeté.
07:16On voit bien que ça ne marche pas.
07:17Donc les mecs, à un moment, c'est où on trouve des solutions.
07:20Et moi, je pense qu'à un moment,
07:21il faut peut-être penser à voir comment on peut faire
07:24pour avoir un ministère de l'Intérieur
07:26et un ministère de la Justice
07:28qui soit peut-être groupé.
07:30Vous me dites que ce n'est pas possible.
07:32Écoutez, moi, je n'aime pas le mot « ce n'est pas possible ».
07:34L'expression « ce n'est pas possible », déjà, pour moi,
07:36je la mets de côté.
07:37Je n'aime pas l'entendre sur les antennes d'Europe.
07:39Ce n'est pas possible, d'accord.
07:40J'aime pas l'entendre.
07:41Bien sûr que c'est possible.
07:42Mais est-ce que c'est recommandable ?
07:43Même au-delà de l'argument d'Olivier,
07:45la tête des magistrats,
07:46si on leur dit qu'ils vont fusionner avec l'Intérieur,
07:48je n'ose pas imaginer.
07:50Non mais oui, bien sûr.
07:51Déjà, il faudrait juger les juges.
07:54On juge bien les délinquants.
07:56Pourquoi ?
07:57Les juges, quand ils laissent ressortir des gens
07:59et qu'ils font des fautes,
08:01ils deviennent délinquants par complicité.
08:05Non mais il n'y a pas un juge qui se lève un matin en disant
08:08je vais être laxiste aujourd'hui
08:09et de gaieté de cœur, je vais libérer quelqu'un
08:11qui va peut-être faire une dinguerie derrière.
08:13D'abord, il faut quand même reconnaître
08:15qu'ils sont surchargés de travail.
08:17Parfois, les magistrats ont à eux seuls
08:20peut-être mille, deux mille,
08:21des dizaines et des centaines de dossiers.
08:23Et donc, ils partent au plus pressé.
08:25Et c'est d'ailleurs pour ça aussi
08:27qu'il y a une hiérarchie dans le traitement des dossiers.
08:29Parce que parfois, c'est les dossiers les plus,
08:31j'allais dire, dramatiques
08:32qui prennent le pas sur la petite délinquance, etc.
08:35J'ai toujours du mal, moi,
08:37quand on me dit qu'on met tout dans le même panier
08:39et qu'on jette le bébé avec l'eau du bain
08:41en parlant de la justice.
08:43Alors, juste un élément pour contredire.
08:45Dites-moi.
08:47Un chocolatier qui se fait agresser,
08:50qui est neveu du président,
08:54son agresseur s'est jugé tout de suite.
08:57C'est trop con, mais ils seront jugés tout de suite.
09:00Parce qu'ils étaient en comparution immédiate, c'est ça ?
09:04Ils sont en comparution immédiate,
09:06ils sont condamnés tout de suite.
09:08Un monsieur qui fait une condamnation à mort
09:12sur le net,
09:14il prend 600 balles d'amende
09:16et c'est un jour de...
09:18C'est pas tout à fait la même justice.
09:20Alors, je sais que les juges
09:22se lèvent pas en disant
09:23je vais être laxiste aujourd'hui,
09:25je vais pas condamner.
09:26Mais il y a des juges qui vont se lever le matin
09:28et qui vont dire
09:29on va pas condamner de la même façon certaines personnes.
09:33Pour vous, c'est une réalité ?
09:36C'est une réalité.
09:37Je crois qu'on confond tout.
09:38Les juges, d'une manière générale,
09:40ne se lèvent pas le matin
09:41en disant je vais être laxiste.
09:42Non.
09:43Mais ils sont poussés par une forme d'idéologie
09:45qui les rend laxistes.
09:46Mais les prisons sont pleines,
09:47il y a bien des condamnations
09:48qui sont prononcées
09:50avec des mises à l'écrou.
09:52Il y a énormément de délinquances.
09:53Oui, bien sûr.
09:54Mais il y a quand même des condamnations prononcées.
09:56À un moment, il faut bien prononcer des condamnations.
09:57Heureusement, oui.
09:58Si vous avez énormément de délinquances...
09:59La délinquance n'est pas la preuve d'un laxisme généralisé.
10:01Non.
10:02À un moment, on ne pouvait pas non plus
10:04ne prononcer j'ai jamais de peine.
10:06Donc forcément, oui, il y a des incarcérations.
10:08On est d'accord.
10:09Il manque des places.
10:10Déjà, Emmanuel Macron avait promis 15 000 places
10:12à la fin de son premier quinquennat.
10:13On n'aura même pas 15 000 places
10:15à la fin de son second quinquennat.
10:17Donc ça, c'est quand même un vrai problème.
10:18Ils l'ont tous promis.
10:19Ils l'ont tous promis.
10:20On en revient toujours à la même question.
10:22Ils l'ont tous promis.
10:23Quel maire veut d'une prison,
10:26d'une centrale ou même d'une maison d'arrêt
10:28sur son territoire ?
10:29Il y a Jean-Luc qui est avec nous du Rhône-Alpes
10:31qui dit la solution.
10:33Pour résoudre le souci de la délinquance,
10:35il faut donner des moyens pour la construction des prisons.
10:38C'est ce qu'on dit il y a un instant.
10:40Jean-Luc sur Europe 1, merci d'être avec nous.
10:42Oui, bonjour Cyril.
10:44Merci Jean-Luc d'être avec nous.
10:45C'est vrai que la construction des prisons,
10:47on en parle, mais vous le savez,
10:48il y a énormément de problèmes
10:49puisque les administrés ne veulent pas
10:51avoir de prison dans leur commune.
10:54Donc forcément, c'est compliqué.
10:55À un moment, je pense qu'il faut les forcer.
10:57Je suis désolé.
10:58S'il n'y a pas des mesures contraignantes,
11:01il est clair que le gros taillot,
11:02malgré toute sa bonne volonté,
11:04ne pourra strictement rien faire.
11:06Les multirécidivistes,
11:08si vous ne les mettez pas en prison,
11:10ils seront toujours multirécidivistes.
11:12Donc il faut commencer par le début.
11:14Et le début, c'est effectivement
11:15la construction de places de prison.
11:17Et si vous condamnez des gens à des petites peines,
11:195 jours, 8 jours, 10 jours,
11:20vous parliez tout à l'heure,
11:22en début d'émission,
11:23du commentaire du maire de Marseille
11:25pour le fait de faire payer les familles,
11:27de supprimer les allocations aux familles.
11:29Une famille qui touche les allocations,
11:30si son gamin a 18 ans, 19 ans,
11:32enfin, il touche les allocations à moi,
11:34mais 16 ans, 17 ans,
11:35vous le mettez 5 jours,
11:36vous prenez 5 jours pour les allocations
11:37pour payer sa place de prison.
11:39Il y a forcément des solutions.
11:41Au bout d'un moment,
11:42on ne peut pas laisser un laxisme s'instaurer.
11:44Moi, je vais vous dire, Jean-Luc,
11:45pour moi, le seul mot d'ordre,
11:48c'est la fermeté.
11:50Je suis désolé.
11:51Et à un moment,
11:52le problème qu'on a,
11:53c'est qu'on a énormément de politiques
11:54qui veulent faire plaisir à tout le monde.
11:56Et à un moment,
11:57quand on veut faire plaisir à tout le monde,
11:58on ne fait plaisir à personne.
11:59Et c'est pour ça qu'il n'y a pas de décision de prise.
12:00Parce qu'on veut faire plaisir à tout le monde.
12:02Et c'est le gros problème.
12:03Il n'y a pas de fermeté, Jean-Luc.
12:05Moi, je suis désolé.
12:06Et une autre suggestion,
12:08parce que j'écoute beaucoup vos émissions.
12:11Merci, Jean-Luc.
12:12Mais il y a besoin de beaucoup d'argent
12:16pour construire des prisons.
12:18Aujourd'hui, quand on voit
12:19ce que les compagnies d'assurance
12:20à l'échelle nationale
12:21indemnisent tous les ans
12:23suite à des dégradations,
12:24des vols,
12:25des cambriolages,
12:26des gens qui sont en arrêt de travail
12:28parce qu'ils se sont fait molester,
12:29et ainsi de suite,
12:30peut-être qu'on peut demander
12:31une participation aux compagnies d'assurance
12:33pour leur faire financer une partie des prisons.
12:35Sachant que, parallèlement,
12:37si elles font de grosses économies,
12:38c'est un système de vastes communicants.
12:40Oui, ce n'est pas idiot.
12:43Ce n'est pas idiot ce que vous dites, Jean-Luc.
12:44On n'a pas d'argent.
12:45On a des compagnies d'assurance
12:47qui indemnisent à des centaines de millions,
12:49si vous prenez les rapports
12:50des compagnies d'assurance.
12:51C'est phénoménal
12:52les montants d'indemnisation
12:53suite à des vols,
12:54des vols de voitures.
12:55Vous avez des multirécidivistes.
12:56Ils ont volé 5, 6, 10 voitures dans le mois.
12:59Jean-Luc, vous restez avec nous.
13:01Jean-Luc, vous restez avec nous sur Europe 1.
13:02Il y a Marc qui voulait réagir aussi à ça.
13:04Vous nous appelez 01 80 20 39 21.
13:06On se retrouve dans un instant sur Europe 1.
13:07On marche sur la tête sur Europe 1
13:09et on revient sur l'interview de Bruno Retailleau.
13:13C'était ce matin sur Europe 1
13:14avec l'excellente Sonia Mabrouk.
13:16Et il a parlé de cette délinquance d'habitude
13:19qui pourrit la vie des Français.
13:21Il y a pas mal d'auditeurs
13:22qui veulent réagir.
13:2301 80 20 39 21
13:2401 80 20 39 21
13:27Et il y avait Marc qui était avec nous
13:29et Jean-Luc.
13:30Jean-Luc a proposé quelque chose il y a un instant.
13:31Jean-Luc Duronalp
13:32et Marc qui est un autre auditeur de Normandie.
13:34Marc qui voulait réagir à ce qu'a dit Jean-Luc
13:37concernant les solutions.
13:39Parce que c'est vrai qu'on parlait des places de prison
13:41et surtout des prisons
13:43puisqu'il fallait en construire.
13:44Et pour l'instant, ça n'est pas le cas.
13:46Et il manque énormément de places de prison.
13:48Et Jean-Luc, notre auditeur, nous disait
13:50qu'il avait 100 places de prison.
13:51Très compliqué, bien entendu,
13:53de résoudre le problème de la délinquance.
13:55Marc voulait réagir là-dessus.
13:58Absolument.
13:59Alors, Jean-Luc, il a complètement raison.
14:01Sauf que 5 jours, c'est rien.
14:03Donc, effectivement, il faut taper plus cher.
14:06Mais il y a une autre solution.
14:08La solution, c'est de faire un référendum
14:10de laisser les maires de côté
14:12et de dire, voilà, il y a 15, 20, 50 emplacements
14:16où on va construire 50 000 places de prison.
14:19Et là, l'imposer...
14:21Quand Valérie va acheter une robe,
14:23elle paye la TVA.
14:25Quand Olivier achète un costume
14:28pour aller à la chasse à la perderie,
14:30eh bien, c'est la TVA.
14:33Ils ne discutent pas.
14:34Bien sûr.
14:35Donc, il faut, une fois pour toutes,
14:37imposer ça aux gens.
14:39On paye nos impôts, on ne discute pas.
14:41Donc, il faut les imposer.
14:43Il ne faut pas essayer, aujourd'hui,
14:45de faire du à peu près...
14:47Parce que Macron a craché sur la tête des maires
14:50au début de son premier mandat.
14:52Et aujourd'hui, comme par hasard,
14:54les maires ne veulent pas.
14:56Donc, ça pose un problème.
14:57Et alors, on nomme un ministre
14:59qui est un ministre, je dirais, d'agrément,
15:01qui est une commode posée dans une pièce.
15:05Et ça s'arrête là.
15:06Donc, ce n'est pas possible.
15:08Ce n'est pas possible.
15:09Marc, il a toujours de bonnes images.
15:13Il est toujours très mesuré.
15:14C'est pour ça que je l'adore.
15:15Vous êtes le chroniqueur qu'on vous voulait.
15:17Franchement, Marc, ça m'arrange.
15:19Vous êtes chroniqueur pratiquement gratuit.
15:21Donc, ça me fait plaisir.
15:22Mais il faudrait que vous veniez nous voir un jour,
15:24avec plaisir.
15:25Alors, justement, à ce propos,
15:26je dis à tous ceux qui écoutent,
15:27ce soir, après TMP,
15:29il y a une rediffusion de Cliffhanger sur la 8.
15:31Ah oui, c'est vrai, bravo.
15:32Il est fort.
15:33Il connaît la grille des programmes.
15:35Il est incroyable.
15:36Il est monstrueux.
15:37C'est Franck Capietto, en fait.
15:38C'est le président de C8, Marc.
15:39On vous a reconnu.
15:40Merci, Marc, d'avoir été avec nous.
15:42C'est toujours un plaisir de discuter avec vous.
15:44Vous pouvez nous appeler tous les jours.
15:45Et un jour, vous viendrez nous voir dans le studio.
15:46Vous ferez l'émission avec nous.
15:47Avec plaisir.
15:48Franchement, Marc, avec plaisir.
15:50Et nous aussi, Marc.
15:51Et merci, Marc.
15:52Parce que c'est vrai qu'on aime bien discuter avec vous tous les jours.
15:55La proposition de Marc,
15:56c'est que les maires ne seront pas contents.
15:57Oui, c'est ça.
15:58Parce que les maires vont dire
15:59qu'on a des prérogatives,
16:00on a le droit de décider
16:01ce qui se passe sur nos territoires.
16:02Il a le droit de proposer.
16:03Il faut toujours proposer.
16:04Moi, je suis toujours pour...
16:05Vous êtes content de payer de la TVA, Valérie ?
16:08Non, mais bien sûr.
16:10Eh ben voilà.
16:12Si elle savait la TVA qu'elle paye sur ses séchoirs.
16:17On ne paierait que la TVA.
16:18Là, c'est la folie fiscale depuis quelques jours.
16:21D'ailleurs, Antoine Armand,
16:22vous avez vu la bombe qu'il a lâchée ce matin dans Le Parisien ?
16:24Le ministre des Finances.
16:26Il a critiqué la ligne de Michel Barnier.
16:28Il a mis un coup de pression à Michel Barnier
16:30en disant qu'il y a trop d'impôts
16:31et pas assez d'économies sur les dépenses.
16:35Bien sûr, il l'a dit.
16:36Merci Marc d'avoir été avec nous
16:37et merci Jean-Luc d'avoir été là.