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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du gouvernement Barnier qui tente de survivre aux pressions des différents partis.
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NewsTranscription
00:00On parle de la situation bien entendu, la tempête financière prédit par Michel Barnier
00:06et j'aimerais que les auditeurs d'Europe 1 nous parlent de leur situation et de ce qu'ils en pensent.
00:11Moi ce qui m'en fout, et je le dis depuis le début de l'émission,
00:13c'est que, enfin depuis le début de l'émission, depuis que j'ai écouté Marc Twaty notamment,
00:17c'est que tout le monde sait ce qu'il faut faire, mais personne ne peut le faire et personne ne veut le faire.
00:22Et surtout personne n'a le courage de dire qu'il faut tout changer
00:28puisque, comme nous l'a dit Marc Twaty, il parle avec énormément de monde, l'économiste Marc Twaty,
00:33et il l'a dit, aujourd'hui tout le monde sait ce qu'il faut faire, mais on ne peut pas le faire
00:35parce que ce ne sont pas les politiques qui contrôlent la France.
00:38Donc c'est quand même incroyable, mais à un moment, il faut taper du poing sur la table.
00:42Et qu'on courage de mener l'administration et de ne pas se faire écraser par elle.
00:46Bravo, bravo, c'est ça, parce qu'ils n'ont pas le courage de mener l'administration
00:51et donc forcément, ils se font bouffer.
00:53Et donc aujourd'hui, ça ne sert à rien de...
00:55Je ne suis pas sûr que quelqu'un comme Nicolas Sarkozy se fasse bouffer par son administration.
00:59Je ne pense pas que ça dépend aussi du politique.
01:00Moi aussi, je ne pense pas que Nicolas Sarkozy se fasse bouffer.
01:02Et c'est pour ça d'ailleurs qu'ils ont voulu tuer Nicolas Sarkozy, ils ne croyaient pas.
01:05Bien sûr.
01:06Bien sûr, ils croyaient quoi ?
01:07Ben oui, il s'est mis beaucoup de monde à dos parce qu'il voulait tout réformer
01:10et dire, on va repartir d'une feuille blanche, ça suffit.
01:13Il voulait s'attaquer aux fonctionnaires et forcément...
01:15Et commencer par le syndicat de la magistrature, qui voulait réformer totalement l'école.
01:19C'est vrai, non mais c'est vrai, il n'a pas réussi.
01:21Ah oui, l'école de la magistrature, bien sûr.
01:23Pas l'école, pas l'école maternelle.
01:25Pas l'école maternelle.
01:25Merci, oui.
01:26Valérie est avec nous de Haute-Garonne.
01:28Bonjour Valérie.
01:29Oui, bonjour Cyril et bonjour à toute l'équipe.
01:32Merci Valérie d'être avec nous sur Europe 1.
01:35J'aimerais qu'on parle de vous, dites-nous tout.
01:36Alors déjà, pour commencer, je voulais vous dire merci beaucoup.
01:40Merci Valérie.
01:41Parce que vous êtes les seuls à faire un contre-pouvoir de tout ce qui se passe non-officiel.
01:51Et je pense que c'est pour ça que ça fait peur un petit peu à l'ARCOM.
01:54Donc au gouvernement.
01:56Et je trouve ça lamentable, déjà.
02:00Vous m'entendez ?
02:01Oui, merci.
02:02Ce qu'il dit, on vient de me parler dans l'oreille, je ne sais même pas ce qu'il me dit là, William.
02:04Oui, on vous entend Valérie, oui.
02:06Oui, alors en fait, moi si vous voulez, je suis hôtelière, je suis la sixième génération.
02:11Et je suis en train de vendre mon entreprise, parce qu'on ne s'en sort plus.
02:16Donc c'est un peu comme les agriculteurs qui ont une concurrence déloyale.
02:21C'est un peu comme les taxis avec l'Uber.
02:24C'est un peu comme les boulangers, parce qu'ils ont une énergie trop importante.
02:30Et nous, là où c'est compliqué, en fait, c'est par rapport...
02:34Ça a commencé avec les AirBnB.
02:37Et là, maintenant, c'est même sur Booking, où vous avez le particulier qui loue des appartements.
02:43Avant, ils le faisaient à la semaine.
02:44Et maintenant, ils le font à la nuitée.
02:47Voilà, alors c'est des gens qui n'ont pas de taxes professionnelles pour la plupart,
02:50qui déclarent, s'ils veulent, on ne sait pas, parce qu'ils ne sont pas contrôlés.
02:54Et en plus, ils n'ont pas de commission de sécurité.
02:57Donc, dans la commune où je suis, on est neuf hôtels.
03:00Il ne reste que neuf hôtels.
03:02On est cinq avant moi.
03:03Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
03:05Et tout ça, multiplié par combien de commerces ?
03:09C'est-à-dire que là, l'État est en train de nous couler.
03:12M. Macron est en train de faire tout pour couler les PME et les PMU.
03:18Il ne voit qu'à l'international, par rapport à l'Europe.
03:21Il est en train de nous crever.
03:23Et c'est lamentable.
03:25Et après, je ne vois pas qui, à part un Trump.
03:28Oui, vous en avez parlé tout à l'heure.
03:31À part un Trump, un entrepreneur, quelqu'un qui sait compter, qui a envie de bouger.
03:37Mais pour moi, tous les gens que nous avons en place, ils s'en foutent.
03:42Mais ils s'en foutent.
03:44Moi, je suis un peu d'accord avec Valérie.
03:50Vous allez lui répondre dans un instant.
03:52Mais moi, je suis un peu d'accord avec Valérie.
03:54Quand j'ai dit, à un moment, vous n'avez pas compris.
03:57Ils se tiennent tous.
03:58Mais vous croyez quoi ?
03:58Droite, gauche, mille ?
03:59Ils se tiennent tous.
04:00Il faut un mec qui dise, on arrête tout.
04:02Et c'est pour ça qu'à chaque fois, bien sûr.
04:04Et c'est pour ça qu'ils font barrage tous.
04:06Il faut arrêter vraiment de se voiler la face.
04:09On en parle dans un instant sur Europe 1.
04:10Valérie était avec nous il y a un instant sur Europe 1.
04:13Et on parle de la tempête financière à venir.
04:17C'est ce que nous a prédit Michel Barnier.
04:18Et c'est ce que nous a prédit notre économiste tout à l'heure en début d'émission, Marc Toity.
04:22Valérie, vous avez eu un discours il y a un instant.
04:25Et Valérie Bénahim n'était pas tout à fait d'accord avec vous.
04:27Non, mais j'entendais, évidemment.
04:28Quand on entend que dans une même commune, il y a neuf hôtels.
04:31Et que sur les neuf hôtels, cinq vont être mis en vente.
04:33Parce qu'ils vont mettre la clé sous la porte.
04:35Evidemment, on ne peut que dire qu'il y a un vrai souci.
04:38Et qu'il y a un problème au sein du gouvernement.
04:42Et de la façon dont on gère l'économie.
04:44Ce que je n'aime pas en revanche, ou en tout cas, j'ai un peu plus de mal.
04:47C'est le discours qui englobe un peu tout le monde.
04:49Et qui dit tous des nuls, tous des pourris.
04:54En gros, ils font exprès de ne pas avancer.
04:56Je n'y crois pas.
04:57Je pense qu'ils sont des hommes de bonne volonté.
04:59Et que peut-être, effectivement, il y a des freins au sein de l'administration.
05:02Mais que, voilà.
05:03Ce n'est pas qu'ils ne font pas exprès.
05:06C'est qu'ils s'en moquent royalement.
05:08Ils ont leurs petits privilèges.
05:11Ils ont leurs petits statuts.
05:13Et le reste, ils sont hors sol.
05:15Ils n'ont aucune notion de rien.
05:17Parce que moi, l'avantage que j'ai par rapport aux autres,
05:20même si je suis sous antidépresseur, c'est ce que vous voulez.
05:23C'est que moi, j'ai quand même un bien à vendre.
05:25Qui va se transformer en appartement.
05:27Mais vous prenez les agriculteurs.
05:29A qui ils vont revendre leur exploitation ?
05:32A qui ?
05:33Bien sûr.
05:34Mais pourquoi ils se flinguent ?
05:36Mais vous croyez que c'est normal, tout ça ?
05:38Et il n'y a personne qui bouge.
05:40Il n'y a personne qui bouge.
05:42Ils sont en train de crever la France.
05:44Économiquement, parce que tous les emplois qu'on génère,
05:47c'est des gens comme...
05:49Même quand on voit Michelin, les grosses boîtes,
05:51qui ont été sponsorisées par l'État,
05:53qui vont fermer alors qu'ils font du bénéfice.
05:56Mais vous n'allez pas me dire.
05:57C'est une honte.
05:59Et là, tous les gens qu'on met sur le carreau,
06:01il y en a combien ?
06:03Il y en a combien ?
06:04Que ce soit par rapport aux petits boulangers.
06:06En fait, ils veulent tous,
06:08ils veulent tous,
06:09et surtout notre président,
06:10qu'on aille bouffer la même baguette
06:12dans les videsurs, les intermarchés, les carrefours.
06:15Qu'il n'y ait plus de...
06:16À part les bobos qui seront dans les beaux quartiers,
06:19qui auront leur boulanger,
06:20et qui paieront 3 euros la baguette,
06:22et qui s'en foutent.
06:23Mais c'est tout.
06:25Mais c'est-à-dire qu'on ne pense pas aux gens du peuple.
06:28On ne pense pas aux gens qui déjà ont du mal
06:31à bouffer à la fin du mois en travaillant.
06:34Mais c'est une honte.
06:36Je suis d'accord avec vous.
06:38Alors, entre ça, plus l'insécurité...
06:41Exactement.
06:41Mais on va où ?
06:42Bien sûr.
06:43On va dans le mur.
06:44On va dans le mur, Valérie.
06:46Mais bien sûr, moi je suis d'origine espagnole.
06:48Moi, je suis désolée.
06:50Même mon nom est espagnol.
06:52Mais purée, quand il y a un match France-Espagne,
06:54je ne sors pas le drapeau espagnol.
06:56Sauf la dernière fois.
06:59Sauf en demi-finale la dernière fois.
07:01En demi-finale la dernière fois,
07:02vous avez sorti le drapeau espagnol.
07:03Mais voilà quoi.
07:04Donc, même si je ne renie pas mes origines,
07:07parce que c'est mes origines,
07:09mais je suis française, de bon sens.
07:12Et j'aime ma France.
07:13Mes grands-parents, ils sont arrivés en 36
07:16grâce à Franco.
07:17On les a parqués.
07:19Ils sont arrivés.
07:22On ne leur a rien donné.
07:24Ils ont bossé.
07:25Bien sûr.
07:26Ils ont bossé.
07:27Ils ont eu le respect d'avoir été accueillis.
07:30Après, ils se sont retrouvés avec la guerre en 39-45.
07:35Ils ont été se battre.
07:37Là aussi, j'ai pété les plombs, moi, l'an dernier.
07:40Moi, le 10 octobre, l'an dernier,
07:42au matin, l'an dernier,
07:45quand j'ai vu comment ça partait avec la LSI,
07:48j'ai parti en France-Argerie depuis neuf ans.
07:51Ah oui ?
07:52J'avais honte.
07:53J'ai dit, ce n'est pas possible.
07:55Mais je ne pensais pas qu'un an après,
07:57on en soit arrivés là.
07:58Je ne pensais pas avoir autant de pif.
08:00Et qu'on me laisse faire tout ça,
08:02ce n'est pas normal.
08:03C'est ça le pire.
08:04Merci Valérie d'avoir été avec nous sur Europe 1.
08:06Merci beaucoup.
08:07Je vous fais de gros bisous et gardez le moral, Valérie.
08:09Je vous fais un gros bisou.
08:10Et vous, continuez et accrochez-vous.
08:12Merci Valérie, on pense fort à vous.
08:14Vraiment, garder le moral, c'est important pour nous.
08:16Je vous fais de gros bisous, Valérie. Merci.
08:17Merci, c'est important.
08:18C'est important, oui, et vous t'y élaborez.
08:20Madame, Valérie parlait de la France insoumise.
08:23Il y a eu un nouveau dérapage aujourd'hui de la France insoumise
08:25à l'Assemblée nationale, du gouvernaliciste
08:26dont on parlait en début de semaine
08:27parce qu'il voulait dissoudre, enfin abroger
08:30le délit d'apologie du terrorisme.
08:32Et aujourd'hui à l'Assemblée, alors que c'est la niche,
08:34donc la journée réservée à la France insoumise à l'Assemblée,
08:37il a dit aux députés qui s'opposaient à lui,
08:39faites attention, vos votes seront publics sur le site de l'Assemblée.
08:41Il y aura vos noms.
08:42On a le son, écoutez.
08:44Faites attention, parce que ce sera public
08:46sur le site de l'Assemblée nationale.
08:47Il y aura des listes avec vos noms,
08:49qui a voté pour, qui a voté contre.
08:50Moi, je serai vous, je réfléchirai à deux voix défavorables.
08:55Merci monsieur le rapporteur,
08:56si on peut éviter ce type de pression entre nous,
08:58s'il vous plaît monsieur le rapporteur,
09:00je ne le dirai pas deux fois, non mais...
09:06Et ils affichent les noms et les photos
09:10des députés macronistes sur les réseaux sociaux.
09:14Il faut dire que le sujet, c'est l'abrogation de la réforme des retraites
09:18et pour que, parce que si ça s'arrête,
09:20c'est un peu comme Cendrillon,
09:21si la journée, à minuit, tout s'arrête.
09:23Donc, le carrosse redevient citrouille et les débats s'arrêtent.
09:26Donc, pour empêcher la France insoumise
09:28et le RN d'abroger la réforme des retraites,
09:30il y a les macronistes qui déposent des milliers de sous-amendements
09:33pour qu'à minuit, rien ne soit voté.
09:35Et donc, c'est pourquoi Hugo Bernalicis leur dit les menaces en disant
09:38ce que vous ferez sera rendu public, vos noms seront publics.
09:41Exactement.
09:42On a Laurent aux lignes du VAR.
09:43Bonjour Laurent, merci d'être avec nous.
09:44Oui bonjour, bonjour Cyril.
09:46Bonjour Laurent.
09:46Alors Laurent...
09:47Vous m'entendez bien ?
09:48Oui très bien, merci Laurent, merci d'être avec nous.
09:49Alors, au standard, William, avec Shannon, ils vous ont calé.
09:53Ça nous fait très plaisir de vous avoir.
09:54Mais vous parlez de Macron, ils vous ont calé pour le Macron, la démission.
09:58Écoutez, moi, ce n'est même pas un sujet que je veux aborder.
10:00Enfin, je veux bien discuter avec vous, avec plaisir, Laurent.
10:02Non, non, mais moi, j'appelais franchement pour le budget.
10:04Parce que Laurent, juste entre parenthèses ça,
10:07il rêve, il rêve, il démissionne en récemment.
10:09Donc, il faut arrêter de rêver,
10:10il faut arrêter de parler pour ne rien dire.
10:12Donc, Laurent, allez-y, je vous écoute.
10:14Ouais, moi, j'appelle plus pour les personnes qui nous gouvernent.
10:17Moi, je trouve que c'est tous des incompétents.
10:19Parce que, il faut, comme on vous dit,
10:21tout repartir avec une feuille blanche et tout repartir de zéro.
10:24Ce n'est plus possible, ce n'est plus possible.
10:26Laurent, vous avez entendu ce qu'on a dit.
10:28C'est pire, moi, ce qu'a dit l'économiste tout à l'heure, Marc Twaty.
10:31Si vous nous rejoignez sur Europe, 17h47, on est en direct.
10:34Ce qu'a dit Marc Twaty, c'est bien pire que des incompétents.
10:37Si c'était des incompétents, à la limite, bon, je me dis,
10:40à un moment, il va y avoir des mecs compétents.
10:41Donc, on va pouvoir s'en sortir.
10:42Mais ce qu'a dit Marc Twaty tout à l'heure,
10:44c'est qu'ils savent tous comment faire pour redresser la France,
10:46mais qu'ils ne le font pas.
10:47C'est ça qui est fou, c'est ça qui me rend fou, Laurent.
10:50Manque de courage.
10:50Ben oui, manque de courage.
10:52Et pourquoi ?
10:52Ben bien sûr.
10:53Parce qu'ils veulent toujours aller, venant des dîners,
10:56avec les mecs, aller aux fonctionnaires, avec les trucs,
10:58avoir leurs petits privilèges,
11:00dire, ah ben non, moi, je ne veux pas être contre le système,
11:01parce que sinon, de toute façon, on va me torpiller derrière.
11:03Ils ont tellement peur de se faire torpiller derrière
11:06qu'ils ne font rien.
11:07C'est ça, Laurent.
11:08Et c'est encore pire, c'est encore pire.
11:10C'est pour toutes les décisions.
11:11Regardez, tout ce qu'on prend comme décision dans l'insécurité,
11:14c'est pareil.
11:15C'est tout à contraire.
11:16Et ce n'est même pas du bon sens.
11:18C'est ça, le problème, c'est qu'il n'y a pas de bon sens
11:19dans leur démarche, en plus.
11:21Je ne sais pas, je n'arrive pas à comprendre.
11:23Même les personnes du peuple
11:25pourraient mieux gouverner qu'eux,
11:26parce que si vous avez 20 euros et que vous en dépensez 30,
11:28vous allez être en difficile de 10 euros.
11:30C'est fini, ce n'est pas plus dur que ça.
11:32Mais Laurent, franchement, il faut vraiment que ce soit des pipes totales
11:36pour vraiment ne pas se rendre compte de ce qu'il faut faire.
11:38Donc, ils savent ce qu'il faut faire, mais ils ne le font pas.
11:41Parce qu'on leur dit que ce n'est pas possible.
11:42C'est ça qui est fou, Laurent.
11:43Oui, allez-y.
11:45Est-ce que vous les entendez dire,
11:47tous ces ministres, ces anciens ministres,
11:49ces premiers ministres,
11:50nous, comme on a beaucoup de revenus,
11:52on va faire un effort pour la France.
11:54Jamais vous les entendez dire,
11:55nous, on va faire des sacrifices pour la France.
11:57C'est que les gens du peuple, en fait,
11:59qu'il faut toujours payer.
12:00Effectivement, si vous augmentez les charges,
12:04si on a des impôts,
12:06c'est sûr que les gens ont moins d'argent pour vivre.
12:07C'est tellement logique.
12:09C'est logique, c'est bon.
12:10Et les entreprises sont étranglées, Laurent.
12:12Donc forcément, qu'est-ce que vous voulez faire ?
12:13Il faut fermer les robinets.
12:15Il faut fermer tous les robinets.
12:17Est-ce que c'est normal que les gens qui travaillent
12:21gagnent moins que les gens qui ne fassent rien ?
12:22Exactement, bravo.
12:23Moi, je suis à bout quand j'entends ça.
12:25Mais c'est pour ça, le mec se dit
12:27« Mais moi, je ne vais pas aller travailler. »
12:28On en parlait la dernière fois dans l'émission,
12:30tous les petits boulots,
12:31et on dit « Non, il faut de la main d'œuvre de l'étranger. »
12:33Pourquoi ?
12:34Parce qu'ils disent « Oui, mais les mecs ne veulent pas y aller.
12:35Ils disent « Moi, je regagne plus d'argent à rester chez moi
12:38que d'aller me faire chier,
12:39à aller faire un travail payant. »
12:41Lâchez la grappe des actifs.
12:42Lâchez la grappe des actifs.
12:43Oui.
12:44On n'est pas des gens qui travaillent.
12:46On ne valorise pas le travail, en France.
12:47On ne valorise pas le travail.
12:48Exactement.
12:49On favorise juste les feignants
12:50et les gens qui profitent du système.
12:52Moi, je te fermerais tous les robinets,
12:53c'est fini.
12:54Il n'y a plus un rond.
12:55Mais Laurent, je suis d'accord avec vous à fond.
12:57Mais le problème qu'il y a, Laurent,
12:59c'est qu'aujourd'hui, il n'y en a pas un qui a le courage de le faire.
13:01Parce qu'ils sont tenus.
13:03Ils sont tous tenus.
13:04Ils se tiennent tous entre eux.
13:05Et forcément, ils ne peuvent pas bouger.
13:06Ils ne peuvent pas bouger.
13:07Ils mangent tous dans la même gamelle.
13:08Ils mangent tous dans la même gamelle.
13:10Et vous vous dites qu'ils mangent tous ensemble.
13:11Ils s'engueulent et le soir, ils mangent tous ensemble.
13:12Exactement.
13:13Vous croyez quoi ?
13:13Moi, je les ai vus sur les plateaux, mon Laurent.
13:15Je les ai vus sur les plateaux.
13:17Ils sont en train de se foutre sur la gueule sur les plateaux.
13:195 minutes après, ils sont en train de se faire des bisous
13:21et de se dire « Allez, on se rappelle.
13:30Bien sûr, il y a beaucoup de...
13:31Mais moi, ça ne me choque pas.
13:33Ce qui me choque le plus, c'est la France Insoumise
13:34qui refuse de serrer la main.
13:35Oui, c'est ça.
13:35Parce que c'est la peste.
13:37Pour toi, ne pas être d'accord sur les idées.
13:39D'accord toi et être amis.
13:40Que les gens qui ne pensent pas pareil puissent se parler
13:43et pourquoi pas s'unir ensemble.
13:44Oui, mais ce n'est pas ça qui me choque.
13:46Ce n'est pas dans ce sens-là qu'on en parlait avec Laurent.
13:50C'est qu'en vrai, on ne va pas se mentir,
13:53ils ne veulent pas que ça bouge.
13:54Arrêtez les mecs.
13:55Ils ne veulent pas que ça bouge.
13:57Dites-le, il faut le dire à un moment.
13:58Ils ont trois affaires.
14:00Ils ont trois affaires, ils ne veulent pas que ça bouge.
14:02Personne ne veut que ça bouge, donc arrêtez.
14:04Laurent nous parlait des retraites des anciens premiers ministres.
14:06Ça y est, Michel Barnier va enfin leur demander un effort
14:08parce qu'il y a un rapport qui est sorti
14:10sur le coût faramineux que nous coûtent les anciens premiers ministres.
14:13Là, Michel Barnier leur a dit
14:14« Vous allez devoir faire un effort. »
14:15Sans qu'on sache vraiment à quel montant va se fixer cet effort.
14:19Moi, l'effort, je l'aurais vite fait.
14:20Je peux vous le dire.
14:21Donnez-moi le classement, ce serait vite.
14:22Vous allez être content.
14:24Je l'ai vu, le classement.
14:25Je vais donner deux, trois exemples.
14:27Par exemple, Bernard Cazeneuve, il coûte 201 000 euros par an.
14:30Il est resté cinq mois, Matignon.
14:31Vous vous rendez compte ?
14:32Dominique de Villepin, il coûte 200 000 euros par an à la France
14:35alors qu'il prend 200 000 euros par mois pour conseiller les pays du Golfe.
14:42Donc, vous vous rendez compte ?
14:42Il prend 200 000 euros par mois, Dominique de Villepin,
14:44mais on lui rajoute 200 000 euros par an.
14:46Non, non, il prend 200 000 euros par mois.
14:48Avec son business à lui.
14:49Avec son business à lui.
14:50Et on lui rajoute en plus un 13ème mois.
14:53On est gentil.
14:54On lui rajoute un 13ème mois 200 000 euros à Dominique de Villepin
14:56que les Français payent.
14:57Les mecs, quand je vous dis qu'on marche sur la tête ici,
15:00dans ce pays, il faut arrêter deux minutes.
15:01Là vraiment, c'est n'importe quoi.
15:03Voilà, merci.
15:04Les gens sont en train de crever.
15:05Et eux, ils se prennent des 200 000 et des 300 000.
15:08Ils sont contents.
15:09Ne vous inquiétez pas pour les fins du mois, par contre.
15:10Ils ne font pas de problèmes de fin du mois.
15:12C'est sûr.
15:13Bravo à Jean Castex, un carrefusé qui ne prend que 3000 euros par an.
15:16Il n'y a que lui qui prend le métro comme tout le monde.
15:18Mais ce n'est pas parce qu'il a un travail.
15:19Parce que, regardez, Dominique de Villepin pourrait très bien refuser.
15:21Il prend 200 000 euros par mois, Dominique de Villepin.
15:23Mais il est content de se prendre ces 200 000 euros en plus.
15:25Mais il fait le beau.
15:26Il vient faire le beau à la télévision.
15:27Je l'ai vu encore.
15:27Il est content.
15:28Il a un beau brushing.
15:29Et il prend 200 000 euros par mois.
15:33Donc, il est content.
15:33Merci Laurent d'avoir été avec nous sur Europe 1.