Bernard Cohen-Hadad, président de la CPME Paris Île-de-France, est l'invité de BFMTV, ce mercredi 4 décembre.
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00:00Et moi j'ai quand même l'impression que le chaos économique et politique, on le vit depuis la dissolution.
00:06C'est ce que je revis moi en tant que petit patron. Je suis responsable patronal, mais j'ai une entreprise aussi.
00:11Et ce que je vis actuellement, comme beaucoup de mes collègues,
00:16commerçants, indépendants, profession libérale,
00:20entrepreneurs,
00:22c'est une sorte de réquiem de la vie politique française.
00:25La mort d'une certaine façon de faire la politique.
00:28Oui mais qu'est ce que ça change pour vous au quotidien et qu'est-ce que la dissolution a changé pour vous au quotidien ?
00:33Parce que ce qu'on attend, ce qu'on a attendu depuis 2017,
00:36c'est ce qu'on appelait la politique de l'offre. Une stabilité économique, une stabilité de mesures fiscales, une stabilité des aides aux entreprises,
00:44une jugulation des impôts de production, une baisse de l'impôt sur la société.
00:50C'est ça qu'on attendait depuis 2017, c'est ça qu'on a eu en partie. Aujourd'hui ce qu'on nous promet,
00:55c'est dès demain quand même qu'il échante. Parce que ce budget,
00:58il n'est pas waouh, il n'est pas merveilleux, c'est un budget de défense, c'est pas un budget de dynamique, c'est pas un budget de reconstruction,
01:05c'est un budget de mettre des rustines sur des déficits.
01:08Et aujourd'hui nos entreprises elles sont endettées. La période Jeux Olympiques et Paralympiques, elle n'a pas été
01:15phénoménale en chiffre d'affaires pour les entreprises de proximité.
01:18Moins 30% de chiffre d'affaires dans l'hôtellerie, restauration,
01:22dans les services, dans les commerces. Donc il y a bien aujourd'hui une inquiétude. Nous ce qu'on attend, c'est de la stabilité politique et
01:27aujourd'hui on est plutôt dans un tohu-bohu politique avec
01:31du tout à l'égo, si vous me plaînez. C'est-à-dire que chacun y va de sa déclaration et des programmes qui n'engagent pas
01:39dès le lendemain qu'il chante. C'est ça qui nous inquiète, parce que pénaliser les entrepreneurs,
01:43c'est pénaliser aussi l'investissement, c'est pénaliser nos projets et les reprises d'entreprises.