• l’année dernière
Alors que le gouvernement Barnier est tombé, la question de la configuration politique qui permettra de faire passer les textes budgétaires au Parlement se pose. La gauche tente d'imposer un gouvernement qui s'appuierait "texte par texte" sur le centre, tandis que le "socle commun" continue d'espérer décrocher le PS du NFP. 

🔴 Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1


👉 Notre site internet : http://www.publicsenat.fr


▶️ Découvrez l'ensemble de nos replays : https://www.publicsenat.fr/replay


📬 Abonnez-vous à notre newsletter : https://bit.ly/NewslettersPublicSenat


🚀 Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
X : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Category

🗞
News
Transcription
00:00Que ne dit pas M. Cazeneuve, c'est que dans ce budget de purge, il y avait 13% de crédit en moins pour les agriculteurs.
00:09Il y avait aussi 40 milliards d'euros de charges, de prélèvements, de taxes supplémentaires.
00:14Il y avait des taxes sur les bouteilles d'eau, des taxes sur les chaudières, sur le malus automobile.
00:18– Sur les agriculteurs, alors pourquoi Arnaud Rousseau souhaite qu'il soit en place ?
00:22– Ah bah oui, le macroniste, le macroniste Rousseau qui a négocié, le macroniste Rousseau
00:28qui aujourd'hui veut faire pression sur les députés qui ont voté la motion de censure avec certains de ses amis.
00:34– Il y a même des agriculteurs sur le terrain qui veulent des comptes vis-à-vis des députés qui ont voté la censure.
00:39– Bien évidemment, mais les agriculteurs ne seront pas impactés, la France ne sera pas impactée.
00:43La France n'est pas une république bananière, la France aura toujours d'une part la continuité de l'État
00:48et aura un budget. Et force est de constater, pardonnez-moi, mais le budget de l'année dernière
00:53est mieux disant, il était mauvais, mais il est mieux disant que la copie qui était proposée par M. Barnier,
00:59c'est pour ça que nous l'avons rejetée. Et j'ajoute quand même, concernant les entreprises,
01:031,5 milliard de charges supplémentaires sur les TPE, PME, là on ne parle pas des multinationales,
01:10on parle des TPE, PME, c'est-à-dire les entreprises qui font le travail et qui assurent la croissance de notre pays.
01:15– Alors, Jean-François Husson, c'est un domaine que vous connaissez très bien,
01:17vous êtes rapporteur général du budget ici au Sénat, est-ce qu'il y avait d'autres choix ?
01:22M. Barnier a dit plusieurs fois, si j'avais pu présenter un budget moins austère, je l'aurais fait.
01:28– Je m'étonne d'entendre mon voisin expliquer que le budget de l'an passé était mieux.
01:34C'est un budget où, en moins d'un an, il manquait 60 milliards d'euros.
01:38Donc quand vos comptes dévissent à ce point, d'abord il faut remettre et vite de l'ordre.
01:45Ma préférence, c'est pas d'impôts, moins de taxes et plutôt couper un certain nombre de dépenses publiques.
01:53Mais vous n'êtes pas à la bonne hauteur en ne faisant que ça.
01:57On a posé ici au Sénat un principe, pas de lignes rouges.
02:02D'abord baisser les dépenses publiques et après regarder, justement,
02:05pour éviter là où on allait demander éventuellement des efforts supplémentaires,
02:11plutôt vers celles et ceux qui ont le plus de capacités contributives,
02:16dont plutôt les entreprises qui ont fait des profits importants,
02:20plutôt les hauts revenus avec des contributions exceptionnelles, si possible temporaires et ciblées.
02:27Il faut regarder les réalités en face.
02:30– Et les retraités ?
02:31– Tout le reste, je vais vous dire, c'est juste du baratin.
02:35C'est bon pour les champs de foire.
02:37Mais quand il faudra demain continuer à tenir les comptes,
02:41à regarder les Français et à redresser la situation,
02:43moi je veux pouvoir regarder les Français dans les yeux.
02:45C'est difficile mais on doit la vérité aux Français.
02:48On est dans un état d'urgence budgétaire.
02:51– Qu'est-ce qu'on risque exactement ?
02:53Qu'est-ce qu'on risque précisément pour se figurer les choses dans la vie quotidienne ?
02:56– De mon point de vue dans la vie quotidienne, je vais vous dire ce qui risque de se passer aujourd'hui.
03:00Quand les Français et quand le monde extérieur regarde un pays qui est déstabilisé,
03:07eh bien tout risque de déraper.
03:10Je dis bien tout.
03:11À la fois les conditions financières vis-à-vis de nos partenaires.
03:15– La bourse de Paris est en hausse.
03:16La bourse de Paris est en hausse.
03:17Il n'y a pas de shutdown en France.
03:19Il y a la continuité de l'État et nous avons un budget et les politiques publiques continuent.
03:23– On parle des marchés financiers.
03:24Terminé, puis ensuite on ira à Bruxelles, justement.
03:26– En regardant les conditions de financement de la vie économique,
03:29les perspectives, on le voit, c'est d'ailleurs pas lié à l'instant
03:33aux trois mois d'exercice de Michel Barnier comme Premier ministre.
03:36Mais on a aujourd'hui une transformation nouvelle de l'économie qui est devant nous,
03:41qui risque de déstabiliser.
03:43Quand tous ces événements arrivent dans le même temps,
03:47c'est un risque de coagulation, des mécontentements et des colères.
03:51Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations