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Le président de la Région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, était l’invité du Face-à-face d’Apolline de Malherbe ce jeudi 5 décembre. Il a réagi à la motion de censure votée par l’Assemblée ce mercredi. 

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Transcription
00:00Et on est tombé d'une certaine façon dans ce piège, dans les mensonges notamment de Mme Le Pen.
00:05Les mensonges ? Quels mensonges ?
00:07Mais depuis le début, elle a dit « Bertrand, on n'en veut pas » parce qu'il était évident qu'elle me connaît.
00:12Elle sait quel est mon combat contre eux dans les Hauts-de-France.
00:15Vous savez, si entre deux élections régionales, j'ai réussi à les faire reculer de 17% les combattants,
00:21c'est parce que je connais les raisons du vote pour le Front National.
00:24Je sais quelle est la colère, les difficultés des concitoyens,
00:28et je me bats pour eux et ils voient la différence.
00:30Oui, mais pour autant, au-delà de cette façade, de ce discours où elle a dit « j'en veux pas »,
00:35Michel Barnier, soi-disant, elle en voulait bien, c'est elle qui l'a fait tomber.
00:38Parce que c'est une menteuse.
00:40Parce que la seule chose qui compte pour elle, ce n'est pas l'intérêt du pays.
00:44Ce n'est pas l'intérêt de ces 11 millions d'électeurs qui, du coup, vont certainement payer plus d'impôts à cause d'elle.
00:50Ce n'est pas les intérêts des agriculteurs où la main sur le cœur, elle dit qu'elle les défend.
00:53Elle les plonge dans des difficultés plus importantes encore.
00:56La seule chose qui compte pour elle, c'est de sauver sa peau.
00:59C'est de sauver sa tête.
01:01Vous avez vu comme son ton a changé depuis les réquisitions du procès.
01:06Elle sait qu'elle est sous le coup d'une interdiction de se présenter aux élections.
01:11Je vais redonner le contexte dont vous parlez.
01:13Effectivement, il y a quelques semaines, le réquisitoire du procès sur la question du travail des assistants parlementaires,
01:21des députés européens du RN, ce réquisitoire qui pourrait être suivi par le jugement qui tombera lieu au printemps,
01:29qui demande l'inéligibilité immédiate, à application immédiate de Marine Le Pen.
01:35C'est exactement cela. Et depuis, il faut bien regarder les choses.
01:38La cible, ce n'était pas Michel Barnier.
01:39Michel Barnier, qui a été courageux, qui s'est engagé pendant ces trois mois totalement pour essayer de trouver des solutions,
01:45qui a dû bâtir un budget dans des conditions invraisemblables et plus difficiles qu'ils soient.
01:49Il a fait le maximum de ce qu'il pouvait faire, mais il est tombé dans le piège des mensonges de Mme Le Pen.
01:55Et ce qui va se passer aujourd'hui, c'est très simple.
01:58Regardez, le problème n'est pas Michel Barnier pour les extrêmes.
02:01Le problème n'est pas le budget.
02:03Le sujet aujourd'hui pour eux, ils veulent accélérer le calendrier politique.
02:08La cible, c'était Emmanuel Macron.
02:10La cible, c'est le chef de l'État.
02:12Mme Le Pen, aujourd'hui, elle voudrait que tout s'accélère pour qu'il y ait des élections le plus vite possible.
02:18Et avant la fin du mois de mars, avant la décision sur son jugement.
02:22Il n'y a que ça qui compte pour elle.
02:24Il n'y a que ça qui compte pour ces gens-là.
02:26Leurs têtes, leurs intérêts.
02:28Et aujourd'hui, clairement, l'intérêt général, l'intérêt du pays, ce n'est pas le problème des extrêmes.
02:32Ils ont intérêt au chaos.
02:34Et c'est ça qui est en train de se tramer.

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