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Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme, s'exprime au pupitre de l'Assemblée nationale, après le discours de politique générale du Premier ministre, François Bayrou.

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Transcription
00:00Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, chers collègues,
00:02Monsieur Berroux, Clémenceau avait pour usage de dire que quand il voulait enterrer un problème,
00:08il fallait créer une commission.
00:09À vous entendre, je crains que vous n'ayez enterré votre gouvernement morné
00:13à force de le submerger de conférences, de comités, de commissions, de gros machins, de pitubidules
00:19qui ne régleront rien, sinon multipliez les bureaucraties que vous avez condamnées.
00:23Quelle déception, Monsieur Berroux, je dois le dire,
00:25car le 5 décembre 2024, la censure du gouvernement Barnier avait pourtant tout d'un événement historique.
00:32Pour la première fois depuis 1958, l'Assemblée nationale avait pu déclouer un 49.3 illégitime.
00:38Pour la première fois, la censure a été soutenue par le peuple français
00:41contre un gouvernement minoritaire dans les urnes, dans les esprits et dans les cœurs.
00:45Pour la première fois, l'exercice du plus légitime des droits des députés
00:49ralentissait l'emprise corrupteur du Parti Unique contre la souveraineté du peuple.
00:54Enfin, se manifestait la rupture historique que nos concitoyens avaient voulue aux élections européennes et législatives
01:00en soutenant massivement Marine Le Pen et Jordan Bardella.
01:03Oui, la censure arbitrée par le Rassemblement national et l'UDR avait rempli son office politique.
01:09Nous avons protégé les Françaises et les Français en retournant contre vous
01:13les alliances cyniques, manipulatoires et antidémocratiques que vous aviez commises avec la gauche extrémisée
01:18pour barrer la route à notre victoire écrasante de 11 millions de voix.
01:22La censure a interdit au macronisme de continuer à tondre les classes moyennes et populaires,
01:33de spolier les retraités et les travailleurs, d'accabler les entreprises et les entrepreneurs,
01:37de solder encore et toujours notre parc nucléaire à nos voisins européens.
01:42Si vos manipulations électorales ont réussi, sans doute pour la dernière fois,
01:46à faire barrage à la volonté du peuple au nom de l'oligarchie,
01:49nous, le Rassemblement national, avons fait enfin barrage à l'oligarchie au nom du peuple.
01:53Oui, tout relevé dans cette censure de l'événement historique, tout aux yeux des Français, mais rien pour vous.
02:03Oui, car qu'avez-vous fait de cette censure et du message politique inédit qu'il portait ?
02:07Rien. Fidèles à la nature nihiliste du macronisme, vous n'avez fait que détourner la prophétie de Nietzsche.
02:13Tout ne vaut rien, tout arrive, et cependant il ne se passe jamais rien, tant cela vous est indifférent.
02:19Car l'ultime mérite de la censure et des semaines pitoyables qui l'ont suivi
02:23aura été de confirmer aux Français votre vraie nature.
02:26D'un événement historique, vous ne voyez rien, du peuple souverain, vous n'écoutez rien,
02:30d'une rupture démocratique, vous ne dites rien.
02:33Avec cette censure, la Vème République aurait-elle tremblé sans qu'aucun macroniste ici
02:39ne sente la moindre secousse ni aucune réplique ?
02:41Encore aurait-il fallu pour cela que vous vous soumettiez au sens profond de la Vème République,
02:46celui du pouvoir du peuple, pour le peuple et par le peuple.
02:50Encore aurait-il fallu que vous obéissiez, chers collègues, à une certaine idée de la République,
02:55à une certaine idée de la nation, à une certaine idée de la France.
02:58Mais non, vous n'êtes gouvernés que par une seule idée, l'idée certaine de vous-même.
03:02Avec cette censure, le chef de l'État aurait-il enfin, enfin embrassé au bout de ses temps
03:07son vrai rôle constitutionnel, garant de nos institutions ?
03:11Non, car aurait-il fallu qu'Emmanuel Macron soit un chef ?
03:14Encore aurait-il fallu qu'il reste un État ?
03:17Finalement, encore aurait-il fallu qu'Emmanuel Macron n'apparaisse pas pour ce qu'il est,
03:20le vide du pouvoir pour un pouvoir avide, le vide de son âme pour une âme avide.
03:25Le macronisme n'est qu'un trou noir dévorant l'identité de la France
03:29pour que notre nation se perde dans son déclin civilisationnel et social.
03:33Un trou noir dont le président de la République espère que la France ne pourra ressortir
03:38qu'à travers une union européenne stérile, ce berceau sans enfant qu'annonçait Marie-France Garaud.
03:44Alors, Monsieur le Premier ministre, la seule question qui vaille après cette décession est simple.
03:48Êtes-vous enfin du côté du peuple français, de sa dignité, de son identité, de sa liberté ?
03:54Ou êtes-vous encore du côté d'Emmanuel Macron ?
03:57Vous aviez pourtant, Monsieur Béroud, tout prévu.
04:00En 2017, vous affirmiez, je cite, que vous étiez absolument sceptique sur l'hologramme qu'était Emmanuel Macron.
04:06Vous disiez encore, Monsieur le Premier ministre, derrière Emmanuel Macron,
04:10il y a les grands intérêts financiers incompatibles avec la partialité exigée par la fonction politique.
04:15On a déjà essayé en 2017 avec Nicolas Sarkozy, ça n'a pas très bien marché.
04:19On a déjà essayé en 2012 avec Dominique Strauss-Kahn.
04:22Hélas, Monsieur Béroud, vous étiez prophète, mais vous avez alors choisi le pire,
04:26Emmanuel Macron, puis les amis de Nicolas Sarkozy,
04:29et même maintenant, vous courez derrière ce qui reste de socialiste défroqué que n'aurait pas renié Dominique Strauss-Kahn.
04:35C'est vrai, je vous comprends, ils n'ont pas l'air chers, les socialistes.
04:38Après s'être soldés aux insoumis, tout doit disparaître dans l'héritage des socialistes.
04:43Au terme de ces tant d'erreurs, enfin, allez-vous choisir le meilleur des biens après avoir choisi le pire ?
04:50Nous pensons pourtant, Monsieur Béry, que vous en êtes capable,
04:53car la famille de pensée que vous représentez, les chrétiens démocrates, a les valeurs nécessaires aux sursauts.
04:59Nous n'oublions pas que le modem a toujours défendu en parole, et souvent en acte,
05:03une démocratie saine et pluraliste, une moindre injustice sociale et fiscale,
05:07une vision fraternelle et humaniste pour notre pays.
05:10Vous avez, par le passé, eu la force de dénoncer les oligarques du régime,
05:14le pillage des biens publics, comme la privatisation des autoroutes.
05:17Vous avez, avant d'autres, dénoncé la ruine de l'État, la spoliation des classes moyennes et des entrepreneurs,
05:23le tonneau des Danaïdes, de la bureaucratie.
05:25Il serait injuste, Monsieur Béry, de ne pas porter ces combats à votre crédit.
05:29Mais il serait d'autant plus impordonnable qu'aujourd'hui, alors que vous avez le pouvoir en main,
05:33vous ne mettiez pas ces principes aux bénéfices de la nation.
05:36Hélas, à écouter votre discours ce jour, mes espoirs sont rachetiques.
05:41Dans l'attente de votre décision de rompre avec le macronisme,
05:44une large majorité de nos compatriotes ont tiré leur propre conclusion de leur désillusion.
05:49Vous n'avez pas d'état de grâce.
05:51A peine 20% des Français soutiennent une action qui n'a même pas commencé,
05:55car ils craignent déjà qu'elle n'ait que trop duré.
05:57La France et nos concitoyens tiennent et avancent debout, malgré vous, en dépit de vous,
06:03et même aujourd'hui, contre vous.
06:05Hélas, nos compatriotes ne se détournent pas seulement de la macronie.
06:09Ils se demandent si la France aujourd'hui dispose encore d'un État capable de les protéger.
06:14Pourrait-on leur donner tort ?
06:15Pourrait-on les donner tort face à la tragédie de Louvain-Chigot et de la tempête d'Ikilédie ?
06:21Existe-t-il encore, Monsieur le Premier ministre, à Mayotte, un État ?
06:25Oui, nous croyons au RN qu'il existe, à travers les fonctionnaires,
06:28à travers les agents, les soignants, les enseignants, les forces de l'ordre, les élus locaux.
06:33Cet État existe à travers les deux admirables députés de Mayotte,
06:36notre sœur de combat, députée RN, Anshoma Manna.
06:44Mais aussi, notre collègue Lyotte et Stèle Youssoupha.
06:48Ce sont deux parlementaires éminemment courageuses, qui portent haut les valeurs de la France.
06:54Toutes et tous sont l'honneur de notre pays, un honneur à la hauteur de l'amour des Mahorais pour notre nation,
07:00français par le cœur, par la volonté et par l'histoire depuis 1841.
07:04Et vous, macronistes, qu'avez-vous fait de cet amour ?
07:07Faut-il insulter notre pays, vouloir l'humilier, le submerger comme le régime comorien pour mériter votre respect ?
07:13Faut-il des émeutes, des violences, des crachats sur les valeurs de la République
07:18pour avoir le respect d'un pouvoir indigne de la France ?
07:21Les Mahorais, en réalité, ressentent le même mépris que tous les honnêtes gens sur nos territoires,
07:26cette immense douleur de l'abandon, de l'injustice et du désordre, face à la pire des tragédies.
07:31Vous continuez avec votre gouvernement de mentir, encore dans votre discours, sur la population amayotte.
07:37Vous mentez avec des visites Potemkin, vous mentez avec des annonces médiatiques rassurantes pour l'Hexagone,
07:42mais qui dissimulent en réalité la détresse, la tragédie que vivent les Mahorais.
07:46Vous mentez sur tout Amayotte, sur l'électricité, sur les vivres, sur l'eau, sur l'école, sur les soins,
07:52sur la sécurité, sur la submersion migratoire et même, c'est sans doute le pire,
07:57sur la gravité du bilan humain de cette catastrophe.
08:00Comment, encore aujourd'hui, la sixième puissance mondiale n'est-elle pas capable de dire aux Françaises et aux Français
08:05combien nous devons pleurer de mort Amayotte ?
08:07C'est inacceptable qu'au bout qu'un mois, cette situation soit encore celle-ci.
08:11Aucun Français, ailleurs sur le territoire, n'accepterait de savoir combien nous sommes endeuillés,
08:15combien nous devons pleurer de disparus Français.
08:18Nous n'acceptons pas, M. Béroux, ces mensonges d'État, ce plan au rabais que vous avez proposé et ces promesses jamais tenues.
08:25Nous n'acceptons pas que le contrôle total de l'immigration, la suppression du droit du sol Amayotte
08:30et la destruction définitive des bidonvilles ne soient plus le préalable à tout véritable plan de redressement pour l'île.
08:36Force est de constater qu'en réalité, seule Marine Le Pen aura la détermination d'appliquer l'égalité républicaine Amayotte,
08:43j'ai nommé la priorité nationale, seul principe à même de restaurer un ordre juste et de bâtir un avenir pour toute la France.
08:52Notre exigence de fraternité, de solidarité et de dignité envers Mayotte est une ligne rouge.
08:57Si elle n'est pas scrupuleusement respectée, le groupe Rassemblement National vous censurera.
09:02Pour le reste, les lignes rouges que notre groupe avait fixées avec Marine Le Pen et Jordan Bardella n'ont pas varié,
09:08elles n'ont d'ailleurs jamais varié et elles ne le varieront pas.
09:11Nous n'acceptons pas que se poursuive et s'aggrave l'effondrement régalien de la France,
09:15cette submersion migratoire et l'ensauvagement de la société qui a fait bien trop de victimes.
09:20Les titres ronflants de grands ministres d'Etat n'y feront rien si la politique que vous menez ne change pas de dimension.
09:26Bien sûr, les mots de Bruno Retailleau sont les nôtres, parfois même ils débordent avec Gérald Darmanin sur notre droite,
09:31avec les excès de zèle des nouveaux convertis ou des réminiscences de votre lointaine jeunesse.
09:36Les actes réels ne suivent hélas pas, puisque vous avez les pieds et les poings liés par votre propre majorité,
09:42par un gouvernement abusif des juges et par une démocratie européenne qui ne cesse de s'immiscer dans nos affaires.
09:48A ce titre, la pitoyable mascarade de l'expulsion ratée de l'agent de haine Doualem est une humiliation de trop.
09:54Elle a la même cause que la prise d'otage que constitue l'enfermement abject de Doualem Sensal
09:59et avec lui, de ses idées lumineuses qui devraient, elles, être le véritable lien avec le grand peuple algérien.
10:05Mais quel respect pourriez-vous espérer des gérontes du régime d'Alger ?
10:08Vous, avec Emmanuel Macron, qui alternait en 2017, en quelques mois, l'éloge de la colonisation,
10:14puis l'insulte à notre histoire en prétendant que la France avait commis des crimes contre l'humanité.
10:19Qu'espérez-vous comme respect quand un ancien ministre de l'Intérieur, si devant garde des Sceaux désormais,
10:24allait poser une gerbe bleu-blanc-rouge devant la stèle du FLN qui a assassiné tant d'innocents ?
10:29Croyez-vous, Monsieur Berroux, que vous serez plus respecté en copiant le programme de Marine Le Pen,
10:39à savoir enfin dénoncer les accords de 1968 ?
10:42Même sur un tel sujet, ceux qui insultaient le RN se soumettent à nos diagnostics, puis à nos solutions.
10:49Dans l'ordre, la soumission de M. Wauquiez, de M. Philippe et maintenant de M. Attal.
10:53Ainsi, la ligne rouge dressée par Marine Le Pen envers Michel Barnier reste la même.
10:58Toujours la même, nous exigeons une vraie loi de contrôle sur l'immigration,
11:01une vraie politique contre la sécurité, une vraie diplomatie qui fasse respecter la France.
11:06Trois sujets dont plus personne, à part les fanatiques de gauche, n'ose dire qu'elles ne sont pas intimement liées.
11:11Reste la mer des batailles parlementaires, le budget et donc le financement de toute votre politique,
11:16ou votre inertie en l'occurrence.
11:18Vous vous accrochez à tous les tabous qui font depuis 50 ans que tous les budgets sont déficitaires.
11:23A quel moment pouvez-vous sérieusement penser que des résultats différents viendront de la même politique ?
11:27Le tabou de la submersion migratoire, évidemment.
11:29A ce titre, votre obsession à défendre l'AME à tout prix, alors qu'il existe sur ses rangs une majorité
11:34pour la remplacer par une aide médicale d'urgence, confirme au fanatisme immigrationnisme.
11:39Le tabou, ensuite, de la contribution à l'Union Européenne.
11:43Le tabou, il y est lié, de la facture énergétique et du marché européen de l'électricité.
11:47Le tabou, du coup délirant, de la bureaucratie.
11:51A ce titre, M.Berroux, vous avez annoncé un fonds d'aumanisation de l'Etat.
11:54Il existe déjà depuis 2017 et ce n'est pas en rajoutant l'IA qu'il sera plus efficace que l'échec qu'il a déjà fait.
12:00Seul ferait mis en fin, depuis quelques mois, le tabou de la fraude.
12:04Une autre victoire, bien maigre, des mesures proposées par le Rassemblement National.
12:08Nos lignes rouges, donc, M.Berroux, demeurent.
12:11Tout d'abord, le Rassemblement National se félicite que les retraites soient bien indexées,
12:16que les médicaments ne soient plus déremboursés, vous l'avez annoncé aujourd'hui,
12:20et que nous ayons gagné plus de moyens à nos soignants et à l'hôpital.
12:23C'est une grande victoire de Marine Le Pen, qui a respecté seule sa parole envers les Français
12:27quand vous tous, macronistes et républicains, l'aviez trahi.
12:31Nous refusons, en revanche, nous refusons, M.Berroux, encore et toujours,
12:37même si vous n'avez pas parlé aujourd'hui, toute hausse d'impôts global,
12:41faute de réaliser enfin de vraies économies structurelles.
12:44Restaurer la justice fiscale, M.Berroux, ce n'est pas seulement faire davantage contribuer les plus privilégiés.
12:49C'est aussi et surtout baisser à due proportion la fiscalité des classes moyennes et populaires.
12:54Vous avez parlé des gilets jaunes, mais les gilets jaunes étaient en rupture de banc
12:58avec votre politique confiscatoire, avec la fiscalité sur le carburant,
13:02la fiscalité sur le fioul, la fiscalité sur le gaz.
13:05Si vous voulez répondre aux enjeux des gilets jaunes, M.Berroux, il faut s'aligner sur nous,
13:09à savoir la baisse de la TVA de 20 à 5,5 sur ces énergies.
13:12Ce n'est pas une lignée rouge, mais puisque vous avez parlé des gilets jaunes, c'est une évidence.
13:16Ce n'est pas les cahiers de doléances qu'il faut étudier, c'est baisser la TVA,
13:20baisser les dépenses contraintes, permettre de vivre à la France du travail.
13:23Nous déplorons donc, M.Berroux, d'ailleurs, que vous ne présentiez rien,
13:28désespérément rien, à la France du travail.
13:31La Macronie avait promis que la fin des allègements de charges
13:34mènerait à la fin des trappes à bas salaire et à la relance des salaires.
13:38Il n'en sera donc rien.
13:40La Macronie avait promis de favoriser l'industrie par la baisse des impôts de production
13:45et une réforme des règles ineptes du marché européen de l'électricité.
13:48Il n'en sera donc rien.
13:50La Macronie avait promis aux agriculteurs de pouvoir bénéficier enfin de prix rémunérateurs
13:54et d'être libérés de la bureaucratie et des interdictions de produits phytosanitaires
13:58qui vont mener à l'extinction de filières entières sur notre sol.
14:02Il n'en sera rien.
14:04La France du travail, les Français qui produisent des richesses, M.Berroux, sont à l'agonie.
14:09Rarement a été aussi profond le fossé entre l'économie réelle et la spéculation.
14:18Alors que les défaillances d'entreprises atteignent des records,
14:21qu'une vague de désindustrialisation frappe notre pays,
14:24les multinationales affichent un nouveau record de dividendes versés et de rachats d'auctions
14:28frôlant les 100 milliards d'euros, une hausse de plus de 60% depuis 2019.
14:32Les surprofits ne sont plus exceptionnels.
14:34Ils sont devenus la norme au détriment de l'investissement, au détriment de la recherche, au détriment des salaires.
14:41En réalité, le désordre régalien macroniste répond immanquablement au désordre économique et social.
14:47Autrement dit, M. le Premier ministre, pour commencer à redresser la France,
14:51il faut enfin rompre avec le macronisme.
14:53Le voulez-vous ? Le pouvez-vous ? Je crois que non.
14:57Ce n'est rien, disait Henri IV, M.Berroux, en voyant que le coup de Ravaillac était hélas mortel.
15:03Mais personne, pas même le meilleur des rois, ne peut maîtriser des tragédies qui dépassent sa personne.
15:07Or, comme disait Charles de Gaulle, dans un drame où chaque peuple vaut sa vie,
15:11il faut que des hommes de cœur aient le courage de voir les choses en face
15:14et de les dire avec franchise et surtout d'agir.
15:17Nous, nous disons aux Français, tenez bon, on arrive !

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