• il y a 2 semaines
Au lendemain d'une censure historique, le chef de l'État va s'exprimer à 20 heures à la télévision pour tenter de fixer un cap alors que s'ouvre une nouvelle période politique d'une rare incertitude. Marc Ferracci, ministre démissionnaire de l'Industrie s'exprime à ce sujet. 

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Transcription
00:00Aujourd'hui, nous sommes face à une situation extrêmement difficile pour le pays,
00:04mais qui n'est pas irréversible, c'est pour ça que je pense que la discussion,
00:08elle peut atterrir sur un certain nombre de principes de gouvernement,
00:12la sécurité, le respect d'un certain équilibre budgétaire,
00:17et moi j'attends de la parole du Président de la République
00:20qu'il replace les enjeux de ce qui est en train de se jouer aujourd'hui.
00:23Est-ce que ça pourrait être un Premier ministre issu de la gauche ?
00:26Est-ce que ce serait ça la solution ?
00:28Ça n'a pas fonctionné, testons la gauche.
00:31Moi je pense qu'on a de toute façon besoin d'un Premier ministre,
00:34ou d'une Première ministre d'ailleurs, parce que je pense que...
00:36Il n'y a pas beaucoup de noms féminins qui reviennent, je parle sous le contrôle d'Alexis.
00:40Il ne faut pas se fermer aucune porte,
00:43qu'il soit un Premier ou une Première ministre de compromis.
00:46Ce que nous avons reçu comme enseignement des deux mois et demi qui viennent de s'écouler,
00:50c'est que la culture du compromis, la culture de la coalition,
00:53elle ne s'est pas concrétisée à l'intérieur de l'Assemblée nationale.
00:57Aujourd'hui nous sommes dans une situation qui est encore plus difficile,
01:01encore plus dangereuse pour le pays.
01:03Et moi mon espoir, c'est que ce sentiment d'urgence et de danger
01:08amène chacun à changer de culture, à changer d'état d'esprit.

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