Jordan Bardella n'a pas hésité à recadrer Caroline Roux dans L'Évènement en prime time sur France 2.
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00:00On nous disait, c'est ça, le nouveau rassemblement national.
00:03On vous retrouve du côté du désordre institutionnel.
00:07Madame, pardon, c'est pas Emmanuel Macron que vous avez en face de vous.
00:12Je ne suis pas au pouvoir depuis 7 ans.
00:15Ce n'est pas le rassemblement national qui est responsable d'un État
00:20qui a les records de déficit public, les records du déficit commercial,
00:24les records de dettes et dont les décisions politiques,
00:27celle de la dissolution organisée en trois semaines
00:29et les accords de second tour qui ont privé le pays d'une majorité,
00:32ont fait monter notamment les taux d'intérêt cet été.
00:34Donc nous, nous sommes arrivés au mois de septembre en indiquant,
00:37et contrairement à la gauche, que nous ne souhaitions pas une censure
00:39a priori de Michel Barnier.
00:41On a dit, on veut être constructif, on veut faire avancer le pays
00:44et on veut être capable de défendre ce qui nous apparaissait
00:47être les aspirations naturelles de nos électeurs,
00:49la protection de leur pouvoir d'achat, la défense de nos entreprises,
00:52de nos TPE, PME et la remise en ordre des comptes de l'État
00:55face à des gaspillages d'argent publics
00:57qui font qu'aujourd'hui il y a beaucoup de gens
00:59qui payent toujours plus d'impôts dans notre pays
01:01et qui se demandent où passe notre argent, soit du temps passant.
01:03Je pense que si les Français qui nous regardent ce soir
01:05savaient où allait une partie de leurs impôts,
01:07il y aurait une révolution demain matin.
01:09Mais vous considérez que cette censure ajoute de la stabilité institutionnelle ?
01:12Vous ne considérez pas que cette censure crée du désordre ?
01:15Et est-ce que vous avez à cœur ce soir de vous en expliquer ?