Après plus de deux heures de réunion, la plupart des partis de l'Assemblée nationale - à l'exception de LFI et du RN - sont ressortis mitigée de leur entretien avec le président de la République.
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00:00Depuis le début, ce sont les socialistes qui ont la clé.
00:02Si les socialistes votent avec le RN et les filles, la censure, le gouvernement tombe.
00:06Si les socialistes évoluent, et j'ai tendu l'oreille cet après-midi,
00:10et Olivier Faure fait des pas, jusqu'où, c'est là où je vous dis, il y a encore une certaine ambiguïté.
00:16Il faut qu'il marque véritablement sa rupture avec Jean-Luc Mélenchon.
00:19Si, effectivement, Olivier Faure, qui marque sa rupture avec Jean-Luc Mélenchon,
00:24et qu'il accepte de participer à ce bloc qui pourrait assurer la non-censure d'un gouvernement,
00:30et là, ce gouvernement pourrait commencer à travailler un Premier ministre,
00:32composer une équipe, aller chercher des points de compromis.
00:35Mais c'est seulement à cette condition, et à cette condition seulement,
00:38que demain on pourra avancer et éviter cette instabilité institutionnelle dont nous ne voulons pas.
00:43Et les Républicains participeront à la stabilité du pays.
00:46Tout à l'heure, vous avez parlé de Bruno Retailleau.
00:47Par exemple, vous souhaitez que des ministres de droite, qu'on a vus depuis trois mois,
00:51restent comme Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur dans ce gouvernement ?
00:53Bien sûr. Les ministres qui ont fait du bon travail, je vous le jure.
00:56On prend les mains et on recommence.
00:57Mais attendez, quand on regarde... Mais regardez l'opinion publique.
01:00L'opinion publique a salué le travail de Bruno Retailleau.
01:02Les agriculteurs ont salué le travail d'Anis Gennevard.
01:04Pourquoi, demain, se débarrasser de ces ministres qui ont bien travaillé,
01:08qui sont salués par les professeurs et par l'opinion publique ?