• l’année dernière
Emmanuel Maron a commencé à recevoir des responsables politiques à l'Élysée. Il doit dans les prochains jours annoncer le nom du successeur de Michel Barnier, censuré par l'Assemblée. Le chef de l'État a évoqué un gouvernement d'"intérêt général" qui pourrait aller du PS aux LR.

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Transcription
00:00Je pense qu'en tout cas, la gravité du moment, il faut qu'on la partage tous et je vais dire ce qui était dit tout à l'heure.
00:10Je crois qu'on ne peut pas s'envoyer à la figure toute la journée des lignes rouges.
00:15C'est ce que vous avez commencé par faire.
00:17Non, parce qu'en fait, je crois qu'on a clairement dit, on l'avait dit fin août déjà, que l'élément de travail, c'était un accord de non-censure.
00:27Vous évoquiez tout à l'heure les différentes modalités.
00:29Nous, aujourd'hui, on considère, on ne dit pas qu'on a une majorité à l'Assemblée nationale.
00:34On dit, la gauche a viré en tête, je ne sais pas quelle est la bonne expression, des élections législatives.
00:39Ça la rendrait légitime pour avoir un premier ministre de gauche, mais pas pour mettre en œuvre tout le programme, rien que le programme, etc.
00:50Et après, il y a toute une palette de choses.
00:52La question, c'est, il y a une gravité du moment, et au final, on va bien devoir trouver au moins un socle de non-censure.
01:00Je fais circuler la parole dans un instant, mais je m'arrête quand même sur ce que vous venez de dire.
01:04On ne met pas de lignes rouges.
01:05J'ai écouté extrêmement attentivement les responsables du Parti socialiste entrant et sortant de l'Élysée.
01:11Ils disent deux choses.
01:12Un, on veut bien discuter à condition d'avoir un premier ministre de gauche.
01:15Ça, ça s'appelle une ligne rouge.
01:17Deux, on veut bien discuter à condition qu'à minima, pas forcément abrogation de la réforme des traites, mais gel de la réforme des traites.
01:23Ça, ce n'est pas des lignes rouges.
01:24Non, mais je vous ai peut-être écouté attentivement, moi aussi, mais peut-être y aura-t-il des exégètes.
01:31Nous disons que nous souhaitons un premier ministre de gauche.
01:35On ne dit pas que s'il n'y a pas de premier ministre de gauche, on s'en va demain matin.
01:38Ah bon ?
01:39On a dit, il faut travailler.
01:40Je crois que c'est comme ça que ça a été perçu.
01:42Il faut travailler, on l'a dit clairement à plusieurs reprises.
01:45Peut-être qu'il y a plusieurs tendances au Parti socialiste, ça peut arriver.
01:48Ah oui, par ailleurs, je n'en suis pas membre, donc à fortiori.
01:52Mais on dit qu'on est légitime.
01:56Et voilà, ce n'est pas l'ardoise magique.
02:00Il y a eu des élections.
02:01On est légitime à exercer les responsabilités.
02:03Et je pense que ce serait le plus simple et le plus efficace.
02:08On n'a pas dit que c'était tout ou rien sur ça comme sur le reste.

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