• il y a 2 semaines

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Transcription
00:00Est-ce que le président de la République a encore ce pouvoir, cette sacralité autour de lui ?
00:06Cette petite musique de la démission, mais je vous la pose très sérieusement, M. Lissnar,
00:10et pas par une volonté, comme certains, de faire tomber le président de la République.
00:13Est-ce qu'à un moment, si véritablement il y a un blocage,
00:16si tous ces Français dont vous parlez, qui nous regardent, qui nous écoutent,
00:19ne trouvent pas de solution, est-ce que vous dites, eh bien, nous arriverons à cela ?
00:23Contrairement à ce que dit LFI, la destitution, la démission du président aujourd'hui...
00:27Il ne le dit pas ainsi, parce que je les connais et je les écoute.
00:31À LFI aussi, je les écoute et je les connais, d'ailleurs.
00:33C'est pour ça que je me permets de faire la différence.
00:35En disant, ils cherchent le chaos, et LFI, dans une stratégie du chaos,
00:38et aujourd'hui, ce chaos réussit aux extrêmes, réussit aux radicalités,
00:43réussit à polariser des deux côtés, et c'est la stratégie, d'ailleurs, des deux côtés.
00:47Ce qui est certain, c'est qu'une démission aujourd'hui d'Emmanuel Macron
00:50ne résoudrait rien, puisqu'on ne peut pas dissoudre derrière, et on ajouterait du chaos au chaos.
00:54En revanche, une des hypothèses pourrait être qu'ils disent
00:58« Je remettrai le mandat présidentiel en jeu dans plusieurs mois,
01:02en laissant une vraie campagne électorale se dérouler,
01:05et un nouveau président de la République, dans plusieurs mois, serait élu et pourrait dissoudre. »
01:09Mais ça, c'est de la fiction. Aujourd'hui, dans l'immédiat, je le répète...
01:12C'est de la fiction ?
01:13Oui, pour l'instant, oui.
01:14Mais pourtant, vous m'en parlez comme si c'était une hypothèse.
01:16Mais bien sûr que c'est une hypothèse institutionnelle, et humaine, et vraisemblable.
01:19Vous ne l'expliquez pas ?
01:20Non, parce que ça pourrait régénérer la démocratie.
01:22Et c'est ce que certains ont dit, dont Hervé Morin, dont moi, etc.
01:25Mais aujourd'hui, l'urgence, je le répète,
01:27c'est qu'on ne peut plus faire perdre de temps au pays.
01:30Il faut réduire la dépense publique.
01:32Il faut recréer de la croissance par l'optimisation.
01:35Alors, c'est des mots qui paraissent abstraits, c'est très concret.
01:37On peut retrouver une ambition nationale en nous appuyant sur le peuple.
01:41Je suis sidéré que personne ne propose des référendums.
01:44Nous, à Nouvelle Énergie, on les a préparés, ces référendums,
01:47et on est prêt à les mettre en œuvre.

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