Cette semaine dans Parlement Hebdo, le sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine Xavier Iacovelli débat avec la députée Rassemblement national du Var Laure Lavalette. Au menu : l’abrogation de la réforme des retraites et les mesures d’économies prévues par le gouvernement dans le budget de la sécurité sociale. Alors que la proposition de loi du RN visant à abroger la réforme des retraites a été rejetée en commission à l’Assemblée nationale, les députés ont adopté, dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale, un amendement revenant sur la réforme tant décriée. Une mesure qui risque de ne pas se retrouver dans la mouture finale du texte. Les députés RN iront-ils jusqu’à la motion de censure pour annuler la réforme ? Le budget 2025 pour la sécurité sociale, qui doit porter 5 milliards d’euros d’économies, propose des mesures qui auront un impact sur le quotidien des français : baisse du remboursement des consultations médicales, gel temporaire des pensions de retraites ou encore suppression des allègements de cotisations sociales des entreprises sur certains salaires. Ces mesures sont-elles acceptables ? Comment résorber le déficit de la sécurité sociale autrement ?
Année de Production :
Année de Production :
Category
📺
TVTranscription
00:00Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver pour un nouveau numéro de Parlement Hebdo,
00:13l'émission qui vous fait vivre les temps forts de la semaine au Parlement.
00:16Et comme chaque semaine, nous vous proposons un débat entre un député et un sénateur.
00:20Une députée aujourd'hui, Laure Lavalette, députée Rassemblement National du Var, bonjour.
00:24Et face à vous, Xavier Iacovelli, sénateur RDPI Renaissance des Hauts-de-Seine, bonjour.
00:30Vous allez débattre tous les deux de la réforme des retraites qui, on le rappelle, a reculé à l'âge de départ de 62 à 64 ans.
00:37Les députés de la Commission des Affaires Sociales ont voté cette semaine, alors de manière symbolique,
00:42pour l'abrogation de cette réforme, mais ont rejeté la proposition de loi d'abrogation du Rassemblement National
00:48qui devrait être débattue dans l'hémicycle jeudi prochain.
00:51Et puis on parlera du trou de la Sécu qui s'est creusé cette année, et pour le combler,
00:55le budget de la Sécurité Sociale 2025 prévoit de moins bien rembourser les consultations médicales,
01:00de geler les pensions de retraite pendant six mois et d'augmenter les cotisations sociales des entreprises.
01:06Mais d'abord, l'abrogation de la réforme des retraites et l'examen en commission cette semaine
01:10de la proposition de loi du Rassemblement National. Elsa Mondingava.
01:18Une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites et piéger la gauche.
01:24En commission des Affaires Sociales, les députés ont vidé de sa substance le texte du Rassemblement National
01:31en supprimant ses principaux articles.
01:33Les élus de la coalition gouvernementale ont voté contre le retour de l'âge légal de départ à 62 ans et les 42 annuités.
01:41Le Nouveau Front Populaire, lui, s'est majoritairement abstenu.
01:45C'est l'escroquerie de la gauche qui a fait sa campagne sur l'abrogation,
01:50a fait le tour des plateaux, a fait le tour des marchés en disant qu'ils étaient pour l'abrogation
01:53et ont préféré s'abstenir, ne pas participer au vote à l'exception des communistes ce matin
01:58et ainsi donner encore une fois le point à Emmanuel Macron.
02:02Avec ce texte, l'ERN souhaite embarrasser la gauche, opposer à la réforme des retraites.
02:07Au NFP, on admet que le dilemme n'est pas simple à trancher.
02:11Le sujet il est important, il s'agit de la réforme des retraites, il s'agit d'un symbole très fort pour nous
02:16qui avons combattu cette réforme, y compris à un moment où Mme Le Pen l'a combattue timidement
02:20et même où nous l'avons clairement combattue dans l'élection législative
02:23quand Mme Le Pen, tergiversée, est pactisée avec M. Ciotti qui est pour la retraite à 65 ans.
02:28Le RN va déposer des amendements pour réintroduire les mesures rejetées en commission
02:34mais ces amendements risquent d'être déclarés irrecevables par la présidente de l'Assemblée nationale
02:40au titre de l'article 40 de la Constitution qui interdit aux députés de créer de nouvelles charges pour l'État.
02:47Laure Lavallette, si Elbron-Pivet bloque votre proposition de loi, est-ce que vous la retirerez ?
02:52J'aimerais bien qu'on fasse un petit retour dans le rétroviseur pour parler deux secondes de cette loi
02:57qui, souvenez-vous, a été imposée par 49.3 par Emmanuel Macron l'année dernière alors que personne ne la voulait.
03:02Si mon collègue sénateur a pu la voter, nous à l'Assemblée nationale, nous n'avons été privés du vote, souvenez-vous.
03:08Cette réforme des retraites, plus de 90% des Français n'en veulent pas.
03:12Je pense qu'ils ont bien compris un peu l'hypocrisie, pour expliquer bien aux gens qui nous écoutent.
03:16En fait, Emmanuel Macron a voulu, en rallongeant l'âge de départ à la retraite, gagner deux ans de cotisation pour rentrer dans les caisses de l'État.
03:24Néanmoins, il faut savoir qu'un seigneur sur deux à l'âge de 55 ans arrive à l'âge de la retraite en étant soit en maladie, soit en invalidité, soit au chômage.
03:33Donc, ce que vous avez l'impression de gagner d'un côté, finalement, vous le dépensez dans une autre caisse, que ce soit en maladie, en RSA ou en invalidité.
03:40Donc, simplement, il aura volé deux ans de vie aux Français.
03:43Nous, nous pensons, mais c'est un choix, que quand vous avez travaillé toute votre vie, vous avez le droit de partir à l'âge légal de retraite, qui est 62 ans, avec 42 annuités.
03:51Il y a une progressivité.
03:52Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la niche, c'est l'abrogation.
03:55Ce n'est pas exactement le projet de réforme du Rassemblement national sur les retraites.
04:00Alors, justement, si cette abrogation que vous proposez, du coup, la semaine prochaine par voie d'amendement, si ces amendements sont déclarés irrecevables par la présidente de l'Assemblée,
04:08est-ce que vous retirerez votre texte ?
04:10C'est sûr que ça va poser une question s'il est complètement vidé de sa substance.
04:12Mais il faudra se demander comment et par qui est-ce qu'il a été vidé de sa substance.
04:15Et quand on regarde votre petit reportage, on a un peu de mal à reconnaître...
04:19Enfin, une poule n'y trouverait pas ses poussins, quoi.
04:21C'est-à-dire que le NFP, qui s'est battu, finalement, à vider aussi notre texte, il ne veut pas voter pour.
04:27Finalement, il va retrouver ses alliés d'Emmanuel Macron, avec qui ils ont fait alliance ce grand parti unique au moment des législatives.
04:33Je comprends un peu que les Français soient perdus.
04:35Et vous voterez pour les propositions d'abrogation qui viendront de la gauche ?
04:38On fera exactement ce que nous avons toujours fait.
04:40On a toujours voté dans l'intérêt des Français.
04:42Si c'est, évidemment, si c'est raisonnable, si ce n'est pas la retraite à 55 ans,
04:46mais si c'est l'abrogation de la retraite du projet de loi d'Elisabeth Borne, oui, nous le voterons.
04:51Et cette abrogation a quand même été votée en commission des affaires sociales cette semaine.
04:54C'est assez symbolique, mais on voit bien qu'il y a une majorité qui se dessine à l'Assemblée pour abroger cette réforme.
05:00Est-ce que le gouvernement Barnier doit la garder ou revenir dessus ?
05:04Mais on voit bien, effectivement, qu'il y a un double discours, à la fois dans les mots.
05:09On voit que le Rassemblement national est allié avec l'ALFI et l'UNFP.
05:14Et d'ailleurs, y compris, parce que je viens de noter...
05:16Ce n'est pas très flagrant, là.
05:17Je viens de noter, je ne vous ai pas interrompu, madame la députée.
05:19Je viens de noter, d'ailleurs, que dans vos propos, vous avez exactement les mêmes phrases
05:22et les mêmes arguments et les mêmes éléments de langage, d'ailleurs, que la France insoumise.
05:26Emmanuel Macron a volé deux ans de vie aux Français.
05:29C'est exactement la même phrase que Jean-Luc Mélenchon
05:31et les députés de l'ALFI donnaient pendant la réforme des retraites.
05:36La réalité, c'est que plus de la moitié du déficit chaque année, c'est dû aux retraites.
05:41Donc, il faut absolument avoir cette réforme des retraites.
05:4572 milliards sont consacrés chaque année pour l'équilibre du système de retraite.
05:50Donc, on voit bien que c'est un système, aujourd'hui, qui ne s'équilibre pas.
05:53Et donc, nous avions besoin de cette retraite qui permettait également de revaloriser,
05:57et ça a été fait dernièrement, 850 000 Français des petites pensions de retraite
06:02pour une revalorisation de leur pension de retraite.
06:05Donc, oui, cette réforme, elle était nécessaire, elle est toujours nécessaire.
06:09L'abrogation serait un drame pour notre système de retraite par répartition.
06:14Et surtout que le Rassemblement national, aujourd'hui, veut l'abrogation, mais ne propose rien.
06:19Rien en face pour pouvoir, justement, financer notre système de retraite
06:23et faire en sorte que nous puissions toujours payer les pensions de nos retraités.
06:26Selon vous, il faut même aller plus loin que cette réforme pour garantir notre régime de retraite ?
06:31Ce qui est important, c'est qu'il faut se poser la question.
06:33Est-ce qu'on veut un système par répartition, c'est-à-dire les actifs qui financent les retraites,
06:38les pensions de nos retraités, ou est-ce qu'on veut la capitalisation,
06:42c'est-à-dire chacun, dans son coin, met de l'argent de côté pour le moment de sa retraite ?
06:47Moi, je ne suis pas favorable à ça.
06:48Vous voyez, je reviens d'Italie, et en Italie, c'est le système qu'ils ont mis en place.
06:52Petit à petit, la nouvelle, la capitalisation, c'est catastrophique
06:55parce que ceux qui n'ont pas les moyens de mettre de côté pour leur retraite,
06:59c'est des gens qui vont travailler jusqu'à 70, 72 ans
07:02parce qu'ils n'auront pas les moyens d'avoir une pension qui est aujourd'hui,
07:05la pension minimum en Italie, elle est à 619 euros.
07:08Donc, on voit bien aujourd'hui qu'on a besoin de cette solidarité nationale.
07:12C'est un choix qui a été fait par Emmanuel Macron de maintenir cette solidarité nationale,
07:16et moi, je la soutiens.
07:17Lors de la valette, on parlait financement.
07:18Abroger la réforme des retraites, ça coûterait 3,4 milliards d'euros dès 2025.
07:23Comment vous financez ?
07:24En fait, c'est très intéressant d'entendre M. Diacobelli,
07:26et du coup, j'ai fait un bond en arrière, je me revois dans l'hémicycle
07:29où effectivement, ce projet de retraite est passé complètement à côté
07:33à la fois de la natalité et de la productivité.
07:35Et on ne peut pas parler de cette réforme des retraites
07:38sans parler ni de natalité ni de productivité.
07:40Productivité, on a besoin évidemment d'emplois à haute productivité,
07:43et ceux-là ont été complètement sabrés par Emmanuel Macron
07:45et sa vague de désindustrialisation, et les métiers qui ont été effectivement créés
07:53sont des métiers à très faible rentabilité.
07:55Il n'y a qu'à voir en 2022, je crois qu'il y a énormément d'auto-entreprises
07:59genre des livreurs Uber Eats.
08:01Et ces métiers-là, vous aurez beau pédaler très vite sur votre vélo,
08:04vous n'allez pas augmenter la productivité comme on peut le faire avec une usine, par exemple.
08:08Et de fait, notre système des retraites est né dans une France
08:14où il y avait beaucoup d'enfants, est né des Trente Glorieuses,
08:16parce qu'on a besoin effectivement, les bébés qui naissent maintenant
08:18cotiseront dans 20 ans.
08:19Et c'est vrai qu'on a une chute drastique de la natalité,
08:22pas uniquement en France, vous revenez en Italie, c'est la même chose.
08:24Il faut relancer évidemment cette natalité, donner aux femmes qui le veulent
08:28la possibilité d'avoir des enfants.
08:30Et comment vous financez à court terme une abrogation de cette réforme des retraites ?
08:34Le problème de pyramide que l'on a, et on a bien vu les coups de rabeau
08:36que François Hollande a mis avec le poste...
08:38C'est un constat, madame.
08:39Mais non, mais c'est un constat, mais justement, je vais vous dire...
08:41Partage ce constat, mais quelles sont les solutions ?
08:43Pour l'Assemblée nationale, par exemple, on voudrait que le deuxième enfant
08:45soit une part fiscale pleine.
08:46Et vous allez voir que le désir d'enfants qui est à 2,5,
08:49c'est le problème le plus proche du nombre d'enfants que nous avons.
08:51Madame, ça, c'est à court terme, 3 milliards d'euros,
08:53les prochaines, 16 milliards d'euros en 2022.
08:55Comment vous financez votre abrogation ?
08:57Gouverner, c'est évidemment choisir.
08:59Nous, on va préférer mettre de l'argent dans les retraites
09:01et faire des économies, effectivement, dans le millefeuille territorial,
09:05dans les agences d'État, les 1 200 agences d'État
09:08qui représentent 80 milliards par an.
09:10Vous préférez la lutte contre la fraude.
09:12Pourquoi n'avez-vous pas mis en place l'incarcitage biométrique ?
09:1516 milliards d'économies par an sur l'immigration.
09:18Madame la députée, juste...
09:20Un budget, c'est de l'argent, chacun le dépense.
09:23Mais bien sûr, vous avez raison.
09:25Sauf que, du coup, il faudrait aussi avoir un peu de cohérence
09:27parce que quand vous étiez aux portes du pouvoir,
09:29c'est-à-dire que vous pensiez, et la majorité des Français
09:31pensaient que vous pouviez avoir des responsabilités,
09:34notamment avec Jordan Bardella à Matignon,
09:36même lui était revenu sur le fait
09:38qu'on ne va pas abroger tout de suite la réforme des retraites.
09:40Il avait dit octobre-novembre.
09:43Il s'était lui-même rendu compte
09:45de la catastrophe que ça pourrait être
09:47d'abroger cette réforme des retraites.
09:50Y compris dans votre texte
09:52sur l'abrogation de la réforme des retraites,
09:54il est marqué dans l'exposé des motifs
09:56qu'aujourd'hui, le système n'est pas financé,
09:58n'est pas finançable, et donc l'abrogation
10:00aujourd'hui serait une catastrophe pour notre pays,
10:02et y compris et principalement
10:04pour les petits retraités qui verraient
10:06leur revalorisation de leurs pensions.
10:08850 000 pensionnés
10:12qui verraient leurs pensions diminuer.
10:14Donc la réalité, c'est que vous n'avez pas
10:16de proposition alternative.
10:18Ça ne suffit pas, M. Jacovelli, de dire ça.
10:20Ce n'est pas parce que vous le dites que c'est vrai.
10:22On a évidemment un projet, vous le savez très bien.
10:24On a même des mesures pour les carrières longues
10:26entre ceux qui ont commencé entre 17 et 22 ans.
10:28On veut qu'ils partent.
10:30Je ne peux pas laisser dire qu'on n'a pas de projet.
10:32C'est ridicule.
10:34Je ne dis pas de bêtises.
10:36Pas de bêtises, mais des mensonges.
10:38Et vous les assumez.
10:40On a un problème de natalité.
10:42On a un problème de démographie
10:44qui n'est pas d'ailleurs propre.
10:46C'est temps que vous êtes là.
10:48Qu'est-ce qui s'est passé pour les familles ?
10:50Vous avez vu toutes les mesures de soutien pour les familles.
10:52L'extension du complément mode de garde jusqu'à 12 ans.
10:54C'est qui ?
10:56C'est notre gouvernement ?
10:58C'est normal, ce n'est pas encore mis en place.
11:00Ce qui serait bien, Mme la députée,
11:02c'est que quand vous assumez des choses,
11:04c'est que vous connaissiez vos dossiers.
11:06On sent bien
11:08que c'est dans la période budgétaire
11:10que nous vivons
11:12qu'il n'y a pas la chef.
11:14La chef n'est pas à l'Assemblée nationale
11:16puisqu'elle est occupée dans son procès.
11:18On voit bien que vous êtes un peu paumé
11:20au niveau des députés.
11:22La grande difficulté de M. Jacovelli,
11:24c'est qu'il incarne un budget.
11:26Vous avez fait en 7 ans
11:28autant de dettes que la dette de la France.
11:30On va continuer à les donner.
11:32On va continuer le débat.
11:34On va parler des pensions de retraite.
11:36On parle des pensions de retraite.
11:38Là, on parle de l'abrogation de réformes.
11:40Mais immédiatement, il y a des mesures dans le budget
11:42pour geler l'indexation des retraites
11:44sur l'inflation au lieu de faire une augmentation
11:46au 1er janvier, la faire au 1er juillet
11:48lors de la valette.
11:50Est-ce que cette mesure ne vise pas
11:52que les retraités aisés ?
11:54Nous nous battrons de toutes nos forces
11:56contre cette mesure.
11:58Là, on est en train de dire
12:00aux retraités qui nous écoutent
12:02que vous allez attendre 6 mois pour voir la revalorisation
12:04de vos retraites parce qu'elles ne vont pas être indexées
12:06sur l'inflation.
12:08Ça rapporte à priori, d'après les amis
12:10de M. Jacobelli, 2 milliards.
12:12Mais je vais vous dire, moi, les 2 milliards,
12:14je sais très bien où est-ce qu'on va les trouver.
12:16Est-ce que ce n'est pas normal de faire contribuer
12:18les retraités qui ne travaillent plus
12:20alors que les salariés, en 2023, n'ont pas vu
12:22leur pouvoir d'achat beaucoup augmenter ?
12:24Est-ce que ce n'est pas normal que les retraités
12:26participent aussi au redressement des finances publiques ?
12:28Avant ça, il y a beaucoup d'économies à faire.
12:30Et non, je ne pense pas que les retraités doivent participer.
12:32Justement, ils ne doivent pas payer
12:34les mauvais choix politiques, budgétaires
12:36des amis de M. Jacobelli.
12:38Mais je viens de vous le dire,
12:402 milliards, c'est l'augmentation
12:42de notre contribution à l'Union européenne.
12:44Moi, je pense que cette année, il n'y a pas de raison
12:46que ce soit les Français qui se serrent la ceinture,
12:48l'Union européenne peut se serrer la ceinture.
12:50Et vous voyez, c'est très net, on a deux façons
12:52de dépenser de l'argent qui seraient très différentes
12:54et c'est aussi ça qui fait le débat démocratique.
12:56Moi, je préfère les retraités
12:58à l'Union européenne.
13:00M. Jacobelli, votre position sur cette mesure
13:02qui est prévue par le gouvernement Barnier,
13:04ce gel des pensions de retraite, est-ce que vous êtes favorable
13:06à ce qu'on le cible plutôt sur les retraités aisés ?
13:08Moi, j'étais opposé
13:10par principe à supprimer
13:12l'indexation
13:14qui devait intervenir au 1er janvier.
13:16On est intervenu avec Gabriel Attal
13:18auprès du gouvernement pour faire en sorte que
13:20cette désindexation, ce report
13:22de 6 mois, encore une fois, l'indexation
13:24n'est pas remise en cause.
13:26Elle sera revalorisée au 1er juillet
13:28plutôt que le 1er janvier.
13:30Mais on a souhaité que les minima sociaux,
13:32que les petites retraites
13:34soient indexées
13:36dès le 1er janvier. Donc qu'il n'y ait pas
13:38de pertes pour ceux qui sont les plus fragiles
13:40des retraités. Et donc ça,
13:42c'est quasiment acté. En tout cas, nous, c'est ce que
13:44nous défendons. Et quand on parle des petites retraites,
13:46c'est jusqu'à quelle échelle ?
13:48Minimum vieillesse, l'allocation veuvage,
13:50tout ce qui touche aux petits revenus.
13:52C'est dans le débat parlementaire
13:54actuellement. Et effectivement, c'est une économie
13:56de 4 milliards. Le fait de décaler
13:58de 6 mois l'indexation pour les plus hauts
14:00retraités, c'est une économie
14:02de 4 milliards pour le budget de l'État.
14:04Moi, à titre personnel, je vous l'ai dit, j'étais
14:06défavorable à ça. Si on arrive
14:08à trouver un compromis et si chacun peut
14:10faire des efforts, je pense que ça va dans le bon sens.
14:12Le budget de la Sécurité sociale 2025 prévoit
14:14d'autres mesures d'économie
14:16qui vont impacter le quotidien des Français
14:18et notamment de moindre
14:20remboursement des consultations
14:22médicales. La ministre de la Santé, Geneviève
14:24Dariussex, s'en est expliquée cette semaine
14:26devant les sénateurs. Fabien Ricard.
14:32Les consultations chez le médecin
14:34pourraient bientôt n'être plus remboursées qu'à 60%
14:36par la Sécu, au lieu
14:38de 70%.
14:40Une augmentation de 10% du reste
14:42à charge, prévue dans le budget 2025
14:44de la Sécurité sociale.
14:46Devant la Commission des Affaires
14:48sociales du Sénat, la ministre de la
14:50Santé s'est voulue rassurante.
14:52Aujourd'hui, la décision n'a pas été prise.
14:54Moi, je souhaite continuer
14:56de travailler pour faire en sorte que
14:58cette diminution soit
15:00la moins importante possible,
15:02sachant que
15:04c'est un levier. Un levier pour
15:06économiser 1 milliard d'euros.
15:08Dans le scénario du gouvernement,
15:10ce seront les mutuelles qui prendront
15:12à leur charge la différence.
15:14Alors, chiche, si c'est ça,
15:16qu'est-ce que vous mettez en place pour que les complémentaires
15:18santé ne répercutent pas
15:20sur des augmentations
15:22tarifaires qui ont déjà été
15:24extrêmement importantes
15:26par le passé ? Parce que
15:28à l'heure actuelle, moi, je ne vous crois pas
15:30quand vous dites ça. Ça va être un transfert
15:32vers les patients qui vont voir des tarifs augmenter.
15:34Cette baisse de la prise en charge
15:36ne concernerait pas les affections
15:38de longue durée, ni les plus précaires,
15:40mais elle serait quand même
15:42un premier pas vers une plus grande privatisation
15:44du système de santé,
15:46redoutent les parlementaires.
15:48Si on veut réduire de 70 à 60%
15:50la part de la Sécu
15:52et dire qu'on va transférer sur les mutuelles,
15:54on ne fait quand même pas grand-chose
15:56d'autre que de financiariser un peu plus,
15:58de privatiser
16:00un peu plus le financement,
16:02et je pense que ça, c'est quand même un problème.
16:04Malgré les inquiétudes,
16:06la nécessité de faire des économies
16:08fait consensus, afin de
16:10ramener le déficit de la Sécu
16:12à 16 milliards d'euros en 2025,
16:14comme le prévoit le gouvernement,
16:16tout en assumant une augmentation
16:18des dépenses de santé de 2,8%.
16:20Xavier Jacovilli,
16:22est-ce que moins bien rembourser les consultations,
16:24ce n'est pas une mesure inégalitaire,
16:26qui va reposer sur tous les Français
16:28qui auront leur mutuelle augmentée,
16:30et surtout sur les 2,5 millions de Français
16:32qui n'ont pas de mutuelle ?
16:34Je ne vais pas vous dire que je suis favorable à cette mesure,
16:36puisque je viens de commettre un rapport
16:38sur les complémentaires santé,
16:40et l'impact sur le pouvoir d'achat des Français,
16:42en ayant un certain nombre de propositions,
16:44de ne pas augmenter leurs cotisations,
16:46de limiter à 70 ans
16:48l'augmentation des mutuelles,
16:50vous savez qu'aujourd'hui,
16:52comme on a un système par risque,
16:54plus on est âgé, plus on paye
16:56de cotisations mutuelles,
16:58et donc nous, dans notre rapport
17:00avec l'actuel, maintenant, ministre
17:02KRG, nous avions
17:04indiqué que nous voulions
17:06bloquer à 70 ans, nous voulions aussi
17:08mettre en place un contrat
17:10senior, un contrat responsable
17:12senior, pour permettre
17:14d'avoir un panier de soins
17:16qui soit destiné pour les seniors.
17:18Tout ça va dans le sens, plutôt de faire
17:20en sorte de protéger les Français,
17:22de protéger les seniors,
17:24sur l'aspect de la mutuelle. Aujourd'hui, 96%
17:26des Français ont une mutuelle,
17:28et le problème, c'est qu'on a l'impression
17:30qu'un certain nombre de mutuelles font un peu leur gras
17:32sur les contrats
17:34individuels, au détriment des contrats...
17:36Les mutuelles, à l'inverse, seraient torts
17:38qu'elles doivent être à l'équilibre,
17:40donc elles n'auront pas le choix, mathématiquement,
17:42il faudra qu'elles augmentent leurs tarifs.
17:44Il faut aussi que les mutuelles comprennent que l'assurance maladie,
17:46par l'augmentation des maladies longues durées,
17:48a pris à sa charge
17:501 milliard d'euros ces dernières années,
17:52et donc n'a transféré que 500 millions
17:54avec un certain nombre de transferts
17:56de compétences.
17:58Cette piste du gouvernement, elle va dans le mauvais sens ?
18:00Moi, aujourd'hui, je verrai
18:02comment avance le débat parlementaire,
18:04je ne suis pas favorable au déremboursement,
18:06à l'augmentation, en tout cas,
18:08de cette consultation,
18:10qui sera détournée sur les mutuelles.
18:12Alors, la Valette, quelle est la position du RN sur ce sujet ?
18:14Est-ce qu'il faut moins bien rembourser les consultations médicales
18:16pour faire des économies ?
18:18Moi, je vous étonne quand même, on est là depuis 10 minutes,
18:20et déjà, M. Jacobelli, ça fait 2 fois que vous n'êtes pas d'accord
18:22avec une piste du gouvernement qui est pourtant...
18:24Je suis libre, moi, vous savez, j'ai pas d'élément de langage.
18:26Moi, je suis libre. Vous savez, le mandat parlementaire,
18:28c'est un mandat libre.
18:30Je pense que vous faites, du coup, dans cette majorité-là,
18:322 fois que vous n'êtes pas d'accord.
18:34Mais parce qu'en fait, on a une diversité,
18:36on est pas incaporalisés comme chez vous, malheureusement.
18:38Alors, revenons sur le fond de la mesure.
18:40Bien sûr que non. Enfin, je veux dire, l'année dernière,
18:42un Français sur 3 a été empêché de se soigner
18:44parce que le reste à charge était déjà trop important.
18:46Vous imaginez bien que non.
18:48Encore une fois, les gens n'ont pas à subir
18:50ces mauvais choix politiques.
18:52Et puis, il y a un très mauvais signal qui est quand même envoyé
18:54par ce gouvernement, qui est l'augmentation de 100 millions
18:56de l'aide médicale d'État.
18:58Vous pouvez pas demander aux Français,
19:00avec des déremboursements,
19:02et à côté de ça, donner 100 millions supplémentaires
19:04à des gens...
19:06Ce sera gelé, finalement ?
19:08On sait pas trop.
19:10Le gel des crédits de l'aide médicale d'État
19:12a été annoncé.
19:14Mais pourquoi ? Parce qu'on a été là.
19:16C'est aussi à ça que servent des députés d'opposition.
19:18Parce qu'effectivement, on a dit que le signal
19:20qui était envoyé nous paraissait tout à fait délétère.
19:22Vous imaginez que des gens
19:24qui sont rentrés sur notre sol,
19:26et il faut le rappeler, ont une palette de soins.
19:28J'ai eu, il n'y a pas très longtemps,
19:30une carte d'AME dans les mains.
19:32La cure thermale et la procréation médicalement assistée
19:34est offerte. C'est pas possible.
19:36Vous pouvez pas expliquer. Moi, j'ai des gens sur ma circonscription
19:38qui m'arrêtent en disant, voilà, je ne peux pas,
19:40il y a des opérations, des choses que je ne fais pas
19:42parce que je n'en ai pas les moyens.
19:44C'est donc, évidemment, pas entendable.
19:46Mais je suis très contente que cette proposition
19:48ne vous plaise pas, M. Diacoriti.
19:50Il y a une autre piste d'économie étudiée,
19:52c'est sur les arrêts maladie. Est-ce qu'il faut moins les indemniser
19:54comme le prévoit le gouvernement ?
19:56Je pense qu'il faut qu'il y ait plus de contrôle
19:58sur les arrêts maladie. Et d'ailleurs,
20:00il y a une autre proposition qui émane,
20:02je ne sais plus si c'est du gouvernement ou des parlementaires,
20:04et que je trouvais intéressante, c'est celui des groupes horizonaires,
20:06je crois, de faire en sorte
20:08de limiter les arrêts maladie
20:10par téléconsultation, et qui est vraiment
20:12une responsabilité du médecin sur place
20:14pour faire en sorte qu'on puisse contrôler
20:16mieux les arrêts maladie.
20:18Je pense qu'effectivement, c'est des pistes.
20:20En fait, il y a de la fraude. Il y a de la fraude partout.
20:22Il y a de la fraude fiscale, il y a de la fraude sociale.
20:24Il faut lutter contre ça. Gabriel Attal, quand il était Premier ministre,
20:26avait mis en place un certain nombre de dispositifs
20:28de lutte contre la fraude.
20:30Et donc, oui, ça fait partie des pistes
20:32de réflexion. Mais je pense qu'il y a aussi un élément,
20:34et moi, j'ai noté aussi dans l'audition
20:36de la ministre de la Santé,
20:38et c'est un sujet sur lequel je porte depuis plus
20:40de deux ans maintenant avec mon collègue député
20:42Isaac Sibyl du Modem,
20:44sur la taxation comportementale
20:46et notamment obliger les industriels
20:48à diminuer le taux de sucre
20:50dans les produits,
20:52parce que ça, c'est 53 milliards
20:54pour l'assurance maladie chaque année,
20:56avec toutes les maladies qui sont induites
20:58par rapport au sucre et l'empoisonnement
21:00que nous faisons, notamment de nos enfants.
21:02Alors, la valette sur les arrêts maladie, est-ce qu'il y a des abus
21:04de la part des travailleurs français ?
21:06Bien sûr qu'il y a des abus. Il faut les contrôler
21:08le plus possible. Et moins indemniser ?
21:10Contrôler, déjà.
21:12Mais vous savez, avant de moins indemniser,
21:14il y a d'autres endroits où on peut effectivement
21:16faire des économies.
21:18Vous savez qu'on a un nombre
21:20de cartes vitales qui est bien supérieur
21:22au nombre de Français.
21:24Ça pose une vraie question.
21:26Encore une fois, on le sait, la carte biométrique,
21:28on en parle depuis longtemps. Je m'interroge.
21:30Je me demande pourquoi le gouvernement qui est en place,
21:32depuis longtemps, ne l'a pas mise en place.
21:34Michel Darny, on a parlé.
21:36D'accord. Ça fait un moment. Ça fait sept ans
21:38qu'Emmanuel Macron est là. Rien n'a bougé là-dessus.
21:40Et effectivement, il y a eu une volonté d'aller chercher
21:42la fraude, mais vraisemblablement, il y a eu très peu
21:44d'encaissements. Alors, est-ce que c'est un manque
21:46de volonté politique ? Non, mais c'est vrai. C'est factuel.
21:48C'est donc que ça ne doit pas être si facile,
21:50bien évidemment.
21:52Vous avez fait des erreurs sur vos éléments de langage
21:54depuis tout à l'heure. En fait, la réalité, c'est qu'on a augmenté
21:56les contrôles. Il y a eu de plus en plus
21:58de recettes suite à des contrôles
22:00de fraude fiscale et sociale sous Gabriel Attal
22:02quand il était Premier ministre.
22:04Très peu, vous le savez, Monsieur Jacobelli, par rapport à ce qui était
22:06espéré. Toujours plus que ce qu'il y avait avant.
22:08Quand on ne parle de rien, c'est sûr que...
22:10En fait, dans la démago,
22:12vous êtes toujours dans la surenchère. C'est fantastique.
22:14Je pense que c'est insupportable pour les Français de savoir qu'il y a des gens
22:16qui se font soigner ailleurs avec des cartes vitales qui ne leur appartiennent pas.
22:18On met en place les contrôles.
22:20Mais soutenez le gouvernement
22:22et vous verrez qu'on pourra mettre en place
22:24encore plus de repas.
22:26Mais la carte biométrique, c'est quand même une bonne piste.
22:28Une autre piste d'économie, ce serait
22:30pour le gouvernement de revenir sur certains
22:32allègements de cotisations
22:34sociales sur les salaires
22:36pour les entreprises, notamment pour faire
22:38des économies et aussi pour encourager les augmentations
22:40de bas salaires. C'est du gagnant-gagnant,
22:42Xavier Jacobelli. Oui, alors, il y a
22:44deux choses. Il faut faire attention. Effectivement,
22:46quand Gabriel Attal parlait de
22:48dé-smicardiser
22:50les salaires
22:52des Français, c'était ça. C'est-à-dire, aujourd'hui,
22:54l'allègement de charges, il est principalement sur les bas salaires.
22:56Donc, ça n'incite pas, en fait, les employeurs
22:58à augmenter les salaires. Donc, oui, le fait
23:00de diminuer les allègements
23:02de cotisations
23:04sur les bas salaires permet
23:06effectivement d'inciter les entreprises à augmenter les salaires
23:08et donc du pouvoir d'achat supplémentaire.
23:10Après, il faut faire attention aussi que, du coup,
23:12le coût du travail n'augmente pas et que ça
23:14ne se traduise pas par une
23:16suppression d'un certain nombre
23:18d'emplois et de faire en sorte que notre pays,
23:20qui est, depuis la quatrième année consécutive,
23:22le pays le plus attractif
23:24en termes d'investissements étrangers, de création
23:26d'emplois, 2,2 millions d'emplois
23:28qui ont été créés depuis le début
23:30du quinquennat d'Emmanuel Macron,
23:32ne soit pas, justement,
23:34freiné par cette
23:36suppression de diminution de charges. Mais, du coup, vous la votez,
23:38cette mesure ou pas ?
23:40On va voir. Le débat parlementaire... Vous savez, nous, on n'est pas
23:42encore dans le débat parlementaire budgétaire
23:44au Sénat. Donc, laissez-moi le temps
23:46de voir ce qui sort de la
23:48cacophonie de l'Assemblée nationale et faire
23:50en sorte que le Sénat puisse travailler correctement
23:52sur les textes, comme on fait à chaque fois.
23:54On sent que vous êtes mitigé sur cette mesure. Et vous, du côté
23:56de l'Assemblée nationale, est-ce que l'ERN
23:58est favorable à une mesure d'économie et puis
24:00une mesure de pouvoir d'achat pour augmenter les bas salaires ?
24:02On l'a toujours dit. Nous, notre mesure,
24:04ça, c'est un peu petit bras. Nous, vous savez, on veut
24:06augmenter les salaires dans l'entreprise jusqu'à 3 fois
24:08le SMIC de 10 % avec cette exonération de charges
24:10pour permettre aux entreprises qui le peuvent.
24:12En baissant encore plus les charges.
24:14Parce qu'en fait, c'est ça, le problème.
24:16Quand on entend, par exemple, la gauche et l'extrême-gauche,
24:18il faudrait que tout le monde augmente. Mais moi, je rencontre des patrons
24:20qui me disent que je ne peux pas augmenter. Quand vous augmentez
24:22de 100 euros un salarié, vous augmentez pratiquement de 500 euros
24:24avec vos charges. Et ça n'est pas possible.
24:26Il faut que l'État, effectivement,
24:28mette en condition de cette
24:30relance économique. Donc, il faut
24:32effectivement trouver des pistes.
24:34Pour ça, il faut aussi une sobriété normative.
24:36Je pense que là, pour le coup, on va tous être d'accord.
24:38Les allègements de charges, c'est énorme.
24:40On est bien d'accord. Mais encore une fois,
24:42vous ventilez l'argent comme vous le voulez
24:44dans un... Je veux dire, on n'a pas parlé d'immigration.
24:46Moi, j'ai beaucoup d'idées, par exemple, pour faire
24:48des économies sur l'immigration
24:50et qu'on peut réinjecter, évidemment, dans l'économie.
24:52Je pense que le triptyque énoncé
24:54par Jordane Bardella...
24:56Encore une fois,
24:58on vient de faire un... Vous avez sûrement suivi
25:00Jean-Philippe Tanguy avec notre
25:02contre-budget. Je pense que
25:04vous étiez d'ailleurs à la conférence de presse.
25:06Tout est listé. Les Français peuvent le trouver
25:08sur le site du Rassemblement national.
25:10Encore une fois, gouverner,
25:12c'est choisir. Et je pense qu'effectivement,
25:14il faut faire en sorte que les TPE,
25:16PME, qui sont le poumon de notre économie,
25:18soient préservés. Donc, sobriété normative,
25:20il faut aller négocier les tarifs de l'électricité,
25:22ce que les amis de M. Jacovelli
25:24n'ont pas été capables de faire, alors que c'est quand même
25:26fondamental. Il faut que nous redevenions
25:28le paradis énergétique que nous étions pour être
25:30attractifs. On n'a peut-être pas le temps d'en parler, mais quand vous parlez
25:32des 2 milliards d'emplois,
25:34malheureusement, encore une fois, ce ne sont pas des emplois
25:36à haute productivité. Et merci à tous les deux
25:38d'avoir participé à ce débat.
25:40Merci à tous d'avoir suivi cette émission
25:42et à la semaine prochaine.