Une équation difficile à résoudre. Après la démission de Michel Barnier, Emmanuel Macron cherche à nommer rapidement un nouveau Premier ministre. Avec une condition principale à remplir: échapper à la censure des oppositions à l'Assemblée nationale.
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00:00c'est qu'il y aura forcément une solution, sinon il n'y a plus de pays.
00:03Que vous pensiez qu'il y ait une mauvaise solution, c'est quelque chose,
00:06mais il y aura une solution.
00:07Après, la question va être, on va commenter combien de temps ça va durer.
00:11Aujourd'hui, c'est comme ça, il y aura demain,
00:14a priori il ne pourra pas faire, je dirais jouer la montre comme ça tout le temps,
00:18mais demain il y aura un premier ministre ou une première ministre, c'est comme ça.
00:22Vous en êtes certain ?
00:23Ah oui, je pense vraiment.
00:25Vous savez, ils ont quand même quelques capteurs,
00:27je pense que le président de la République, il est content que ça soit autour de lui,
00:32que finalement il tient les uns.
00:34Vous dites qu'il fait ça pour rester au premier plan.
00:37Ce sera François Bayrou ?
00:39On n'est sûr de rien.
00:40Mais selon vous, il y a de grandes chances que ce soit François Bayrou ?
00:43Je pense que oui, je vais vous dire quelque chose.
00:46Ici, je suis venu régulièrement,
00:48on ne peut pas m'accuser à chaque fois de faire de la promotion de François Bayrou.
00:51Je suis trop libre pour ça.
00:52Mais je pense qu'il y a l'équidistance aujourd'hui entre une partie de la gauche,
00:57vous avez entendu M. Guedj depuis hier nous dire que finalement avec les centristes,
01:02il y aurait quelque chose de possible, alors que ce n'est plus possible avec les LFI,
01:05et donc je pense, et avec la droite, même s'il y a des gens, notamment Sarko,
01:09qui ne peuvent pas voir M. Bayrou,
01:11il y a une partie de la droite qui finalement dit que si c'est Bayrou, on fera avec lui.