Raphaël Glucksmann, député européen et leader de “Place Publique”, était l’invité du Face-à-Face de ce jeudi 12 décembre sur BFMTV et RMC. Il a été interrogé sur les lignes rouges de la gauche lors des consultations.
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00:00Eh bien, il faut poser sur la table ce que nous, on demande.
00:02Nous, on demande plus de justice fiscale.
00:04On demande que quand on s'affronte à un déficit,
00:06eh bien, on fasse en sorte que ceux qui ont le plus contribuent le plus
00:09pour sauver la nation, pour sauver son budget.
00:12On demande de mettre sur la table la question des retraites.
00:15On demande de mettre sur la table la question de la transformation écologique.
00:19On demande que les premiers efforts soient réalisés pour l'hôpital et pour l'école.
00:23C'est ça qu'on demande.
00:24Mais ensuite, il y a des gens qui seront autour de cette table
00:26et qui auront d'autres exigences.
00:28Et comment on fait ? Eh bien, on voit s'il y a possibilité...
00:32Mais ça veut dire qu'on va se retrouver forcément avec le plus petit dénominateur commun, non ?
00:34Là, on ne va pas faire le grand soir.
00:36Je vous le dis cash, on ne va pas mener les grandes transformations.
00:39On ne va pas imposer un projet qui permette d'accéder enfin à un pays plus juste,
00:45à un pays plus écologiste.
00:47On n'y arrivera pas là.
00:49Ce qu'on peut faire, c'est gratter.
00:51Ce qu'on peut faire, c'est arracher des progrès.
00:53Mais évidemment, à la fin, des élections nationales trancheront,
00:57trancheront entre des projets qui resteront antithétiques,
00:59entre des offres politiques qui seront diverses.
01:01Mais en attendant, on n'aura pas fait sombrer notre pays.