[#Journal ] Le 19H30 du 12 Décembre 2024
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00:00Jeudi 12 décembre 2024, merci de nous regarder sur Rabo Media Time.
00:21Au sommaire de ce journal, les 29 membres de la Commission nationale chargée de l'élaboration
00:27de l'avant-projet de côte électorale sont désormais à la tâche, quelques années
00:32seulement après le communiqué de CTR déclinant sa composition.
00:37Mesdames et messieurs, bonsoir.
00:40Libreville a abrité ce jeudi les travaux de la 39e session du Conseil d'administration
00:46du Centre africain de Management et de perfectionnement des cadres.
00:51Invité à la cérémonie d'ouverture, le Premier ministre-chef du gouvernement de la
00:55transition a souligné les enjeux de cette session, non sans marquer sa satisfaction
01:01de son gouvernement, d'accueillir un campus CAMPC au Gabon, presque premature.
01:07En ouvrant les travaux de cette 39e session du Conseil d'administration du CAMPC, Centre
01:13africain de Management et de perfectionnement des cadres, le Premier ministre Raymond Dongsima
01:18a souligné l'intérêt de ces assises qui se tiennent dans un contexte où notre continent
01:23fait face à des défis économiques, sociaux et environnementaux majeurs.
01:27Le CAMPC, par sa mission de formation et de perfectionnement des cadres, joue un rôle
01:32essentiel dans la transformation de nos économies et dans le renforcement des capacités des
01:37ressources humaines, véritable moteur de notre développement durable.
01:41L'organisation de cette rencontre à Libreville vise plusieurs objectifs.
01:45Analyser la mise en œuvre du plan stratégique 2023-2027, à évaluer l'exécution des budgets,
01:51à analyser le prochain budget, à adopter le projet de scienté d'accord de CIR et à
01:56discuter de l'organisation des festivités du cinquantenaire.
01:59Bref, l'ordre du jour est bien connu des uns des autres.
02:02Je suis convaincu que les travaux de cette session contribueront à relever les orientations
02:07stratégiques du Centre pour mieux répondre aux attentes de nos pays.
02:10Résolument engagé dans la promotion de l'éducation, la formation et le renforcement des capacités,
02:16le gouvernement a souligné l'importance d'accueillir un campus dans notre pays.
02:20En accueillant le Camp PC, le Gabon a voulu confirmer son engagement à contribuer activement
02:26au développement des compétences des cadres africains dans un environnement propice à
02:30l'échange, à l'apprentissage et à l'innovation.
02:34Je suis convaincu que la loi de CIR renforcera les liens entre nos institutions et permettra
02:39de déployer des initiatives ambitieuses pour le perfectionnement des cadres à travers le continent.
02:45Proposera au Gabon une offre de formation en adéquation avec nos besoins.
02:49Le Gabon reste résolument engagé dans la promotion de l'éducation, de la formation
02:55et du renforcement des capacités sont des piliers essentiels pour l'autonomie et la
02:59compétitivité de nos administrations et de nos économies.
03:03Le Centre africain de Management et de perfectionnement des cadres a été créé en décembre 1976.
03:10Six États, Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Niger, Togo et le Gabon constituent les membres
03:17de cette institution de formation arrimée au système licence master et doctorat.
03:22Parlons Code électoral, deux jours seulement après la nomination de ses membres, la Commission
03:32nationale pour l'élaboration de l'avant-projet du Code électoral s'est mise au travail.
03:37C'est au cabinet du ministre de la Réforme des institutions, CISE Abateri 4, que ses
03:43travaux ont lieu. Ses 29 personnalités désignées par le CTRI ont donc jusqu'au 22 décembre
03:50pour proposer un texte qui réponde aux aspirations du peuple gabonais exprimées lors des assises
03:56du Dialogue national inclusif. Je vous laisse suivre.
04:00La Commission nationale de l'élaboration de l'avant-projet du Code électoral a entamé
04:05ses travaux avec une rapidité remarquable. A peine 48 heures après l'annonce officielle
04:11de sa composition, ses membres se sont déjà réunis dans les locaux du ministère de la
04:15Réforme des institutions pour concrétiser leur mission. Les membres de la CNEPS se sont
04:21répartis en quatre sous-commissions, régimes général, présidentiel et référendaire,
04:26législative, sénatorielle et locale. Ces sous-commissions ont pour tâche d'examiner
04:32minutieusement les textes régissant chaque type de scrutin afin de proposer, si nécessaire,
04:38des modifications en accord avec les recommandations du Dialogue national inclusif. Cette méthodologie
04:43vise à garantir un examen exhaustif et rigoureux des textes existants. L'objectif principal de
04:50cette démarche est de doter le Gabon d'un Code électoral impartial et transparent permettant
04:55de limiter les contestations post-électorales et de préserver la cohésion nationale. La
05:00tâche s'annonce colossale tant en raison de la complexité des textes à analyser que des
05:06enjeux majeurs associés à ces réformes. Les sous-commissions, pour enrichir leurs travaux,
05:11pourraient faire appel à des personnes-ressources. Chaque groupe devra soumettre un document
05:16préliminaire à la plénière ce vendredi, une étape cruciale pour garantir que l'avant-projet
05:22soit le fruit d'un consensus élargi, comme l'a rappelé le président de la transition, le général
05:28Brice Clotaire Oligingué-Mathes dans son discours à La Nation le 4 décembre dernier. Ce texte sera
05:33par la suite soumis à l'examen des deux chambres du Parlement pour adoption. Cette procédure vise
05:39à renforcer la légitimité et la transparence du processus. Un délai serré mais stratégique,
05:45la CNEPS doit impérativement remettre sa copie finale au plus tard, le 22 décembre 2024. Ce
05:51délai serré reflète l'urgence et l'importance de ces réformes. Dans le cadre de la transition
05:57politique actuelle, la réussite de cette mission sera déterminante pour le retour à un ordre
06:02démocratique crédible et respecté. 4 204,9 milliards de francs CFA, c'est le montant
06:14prévisionnel du budget général de l'Etat inscrit dans le projet de loi de finances 2025, adopté
06:21ce mercredi par les députés de la transition. Un texte qui devra encore être soumis aux sénateurs
06:28de la transition et adopté avant la fin de la session parlementaire. Le projet de loi de
06:34finances pour l'année 2025 a été adopté par les députés le mercredi 11 décembre 2024 au
06:40palais Leomba lors d'une séance plénière présidée par Jean-François Ndungu. Si ce vote marque une
06:46avancée, des réserves subsistent quant à la gestion des ressources et à la dépendance du
06:51pays à la production pétrolière. Le budget de l'Etat 2025 s'élève à 4 204,9 milliards de
06:58francs CFA, soit une augmentation de 42,9 milliards de francs CFA par rapport à 2024. Cette progression,
07:06bien que modeste, reflète une tentative d'adaptation face aux contraintes économiques.
07:11Le texte a été adopté en deux phases. Les ressources ont obtenu une quasi unanimité,
07:17une voix, tandis que les dépenses ont recueilli trois votes défavorables sur les 83 députés
07:23présents. Avant l'examen du texte, le ministre du budget Charles Lemba était auditionné pour
07:28répondre aux préoccupations des parlementaires. Les discussions ont porté sur plusieurs points
07:33cruciaux, notamment l'efficacité des dépenses publiques et les projections de recettes.
07:38La production pétrolière, principale ressource de revenu de l'Etat, demeure une inquiétude majeure.
07:43Les députés craignent une baisse de production qui pourrait affecter gravement les ressources
07:47publiques. Par ailleurs, des interrogations ont été soulevées sur la pression fiscale
07:52ressentie par les citoyens, l'insuffisance du budget d'investissement et l'absence de recettes
07:57issues de l'exploitation des pierres précieuses, pourtant annoncées comme un potentiel levier
08:03économique. Le président de la commission des finances Rufin, Pakom Onzuga, a formulé des
08:09recommandations visant à améliorer la gestion des finances publiques. Ses suggestions incluent
08:14une meilleure allocation des ressources et une rigueur accrue dans la gestion des dépenses.
08:18Le projet de loi de finances 2025 sera prochainement transmis au Sénat pour une
08:23seconde lecture. Ce processus souligne l'importance d'une collaboration entre les institutions pour
08:29garantir une gestion efficace et durable des finances publiques dans un contexte économique
08:34marqué par l'incertitude. Le défi reste de diversifier les sources de revenus pour sécuriser
08:40l'avenir économique du pays. Bras séculiers de l'Etat en matière de contrôle des dépenses
08:49publiques. Le conseil d'Etat devrait coûter aux contribuables pour l'exercice budgétaire prochain,
08:55pour le paiement de ses 510 employés, près de 5 milliards de francs CFA. Un coût important pour
09:03le contribuable mais qui ne cadre pourtant pas avec les performances attendues par cette
09:09entité censée contribuer à ramener le pays vers l'orthodoxie financière. Le projet de loi de
09:16finances pour l'année 2025 prévoit une allocation de 4,888 milliards de francs CFA pour la cour des
09:22comptes, une somme faramineuse dédiée au financement de ses 510 personnels. Cette dotation soulève
09:28plusieurs interrogations, notamment en ce qui concerne l'efficacité de cet organe, censé jouer
09:33un rôle clé dans le contrôle de l'exécution de la loi de finances et la régulation des finances
09:38publiques. En effet, alors que la cour des comptes est censée garantir la transparence et l'intégrité
09:43des finances de l'Etat, son action semble largement insuffisante au regard des objectifs
09:47qui lui sont assignés. L'article 98 du projet de constitution stipule que la cour des comptes
09:53doit assister le Parlement et le gouvernement dans le contrôle de l'exécution de la loi de finances.
09:59Cependant, le constat est alarmant. Malgré cette mission de contrôle cruciale, les rapports de la
10:04cour des comptes restent souvent absents ou inaccessibles pour le public. Ces rapports ne
10:08semblent pas avoir d'impact concret sur la gestion des finances publiques, même lorsqu'ils sont
10:13édités. Une situation d'autant plus préoccupante que la loi de finances, qui prévoit les dépenses
10:17et les recettes de l'Etat, n'a jamais été exécutée à 100% depuis plusieurs années, ce qui met en
10:23lumière des dysfonctionnements persistants et une mauvaise gestion des fonds publics.
10:26En effet, le manque de suivi et de sanctions effectives dans des cas d'irrégularité financière
10:31flagrante aggrave encore ce sentiment d'impuissance. Le transfert de recettes publiques dans un compte
10:37domicilier à la banque BGFI Bank en est un exemple marquant. Une pratique que la cour des comptes
10:42avait dénoncée il y a quelques années sans qu'aucune mesure concrète ne soit prise pour
10:47sanctionner les responsables ou rectifier la situation. Cette absence de décision forte
10:51face à des irrégularités évidentes soulève une question essentielle. À quoi sert un tel
10:56investissement financier dans un organisme dont l'action n'a guère d'effet tangible sur la bonne
11:01gouvernance des finances publiques ? Alors que des milliards de français fassent honte à l'eau à
11:05une cour des comptes qui peinent à fournir des rapports transparents et pertinents et qui
11:09semblent incapables de contraindre le gouvernement à une meilleure gestion, il devient légitime de
11:14s'interroger sur l'efficacité d'un tel budget. Ces fonds sont-ils réellement utilisés à bon
11:18échant ou servent-ils plutôt à maintenir une structure administrative lourde et peu performante ?
11:24Dans tous les cas, les citoyens attendent des résultats concrets non seulement sous
11:29forme de rapports mais aussi sous forme de mesures correctives, de recommandations suivies des faits
11:33et surtout de responsabilités assumées. La gestion de l'argent public doit se traduire par des actions
11:39efficaces, pas par l'accumulation de rapports qui n'ont aucune conséquence sur les pratiques
11:44financières du gouvernement. Le réseau panafricain de recherche par sondage a rendu public son
11:54sondage mené auprès d'un échantillon représentatif de la population gabonaise entre 2021 et 2023 et
12:02qui indique que juges, policiers et fonctionnaires municipaux sont en tête de la corruption.
12:08Classée 136ème nation la moins corrompue sur 180 pays dans l'indice de perception de la corruption
12:142023, publié par Transparency International, le Gabon fait néanmoins face à ce phénomène qui
12:21semble s'être enraciné dans la société et même au sein de l'administration publique. Une idée
12:26confortée par l'enquête d'opinion menée en 2023 par Afrobarometer, un réseau panafricain et
12:32indépendant de recherche qui indique que certains corps de métier, notamment les policiers, les
12:37juges et les fonctionnaires municipaux, sont plus en plein à céder à ces pratiques.
12:42Si la corruption a une incidence majeure sur les finances publiques, elle altère également la
12:52confiance que les citoyens peuvent avoir vis-à-vis du gouvernement. Une appréhension corroborée par
12:57Afrobarometer qui revient sur l'avis des citoyens qui estiment que divers agents
13:01publics sont généralement impliqués dans des actes de corruption, la police arrivant
13:05systématiquement en tête des perceptions de corruption généralisées. Si la perception de
13:10la corruption varie d'un pays à l'autre et d'une institution à l'autre, le Gabon figure parmi les
13:15cinq pays les moins performants pour six des sept principales institutions. Ce qui suggère que la
13:20corruption peut y être considérée endémique, indique Afrobarometer. Ainsi, les juges et magistrats,
13:28la police, les agents des impôts, les fonctionnaires des conseils communaux, les parlementaires et les
13:33agents de la présidence de la République sont perçus comme corrompus par les citoyens. La
13:38présidence et la police sont des institutions où, selon les citoyens, le niveau de corruption
13:42serait les plus forts, soit 70 % et 68 %. A noter que cette perception de la corruption est
13:49probablement en partie influencée par leurs expériences personnelles. Par exemple, quand ils
13:54souhaitent accéder à divers services publics, d'ailleurs, plus d'un adulte sur trois ayant une
13:58affaire avec la police déclare avoir dû verser des pots de vin, faire un cadeau ou rendre service.
14:03Même cas de figure pour les citoyens qui ont essayé d'obtenir un document administratif,
14:07ces derniers déclarent avoir versé des pots de vin au moins une fois.
14:11Pour rappel, Afrobarometer est un réseau panafricain et non-partisan de recherche
14:16par sondage qui produit des données fiables sur les expériences et appréciations des
14:20Africains relatives à la démocratie, à la gouvernance et à la qualité de vie.
14:24Neuf rounds d'enquêtes ont été réalisés dans un maximum de 42 pays depuis 1999.
14:30Les enquêtes du round 9 2021-2023 couvrent 39 pays.
14:37Parlons santé animale avec cette campagne de vaccination des chiens qui se déroule actuellement.
14:44Au cours du lancement de cette troisième édition de vaccination massive, le ministre de l'agriculture,
14:50de l'élevage et de la pêche Jonathan Inoumba a révélé que moins de 1% de la
14:56population canine a reçu un vaccin. Lors du lancement de la troisième édition
15:04de la campagne de vaccination massive d'animaux de compagnie contre la rage,
15:08le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche Jonathan Inoumba a tiré la sonnette
15:14d'alarme sur la couverture vaccinale de cette catégorie d'animaux.
15:17Selon lui, au Gabon, la couverture vaccinale reste alarmante avec moins de 1% de la population
15:23canine vaccinée. Dans son discours prononcé ce mercredi 11 décembre 2024, Jonathan Inoumba
15:29a exhorté les populations gabonaises à faire vacciner leurs chiens et chats.
15:32Une couverture vaccinale de 70% est nécessaire pour endiguer la maladie,
15:37a-t-il rappelé, soulignant que le Gabon demeure un pays endémique de la rage.
15:41Pour cette campagne, 3 000 doses de vaccins fournies par le laboratoire marocain Biopharma
15:46seront utilisées. Ces efforts visent à améliorer les chiffres de 2023 où seuls 1 066 animaux
15:53avaient été vaccinés dans les principales villes comme Libreville, Port-Gentille,
15:57Franceville et Oyème. La rage, une zone virale mortelle, se transmet principalement par morsure,
16:03griffure ou léchage. Le virus peut infecter un humain même avant l'apparition des symptômes
16:08chez l'animal porteur. En l'absence de traitement curatif, la vaccination reste l'unique moyen de
16:13prévention efficace. Le ministre a également mis l'accent sur l'importance du traitement
16:17prophylactique pour les personnes mordues, consistant en une série d'injections de
16:22vaccins antirabiques, conformément aux recommandations de l'OMS. Alors que la rage
16:26représente une menace pour la santé publique, la faible mobilisation autour de la vaccination
16:30canine expose la population à de graves risques. Le ministre a conclu en appelant à une prise de
16:35conscience collective, seule une campagne massive de vaccination atteignant au moins 70 % de couverture
16:41peut éradiquer cette maladie au Gabon. Avec cette initiative, les autorités espèrent instaurer un
16:47véritable réflexe de prévention parmi les détenteurs d'animaux de compagnie, tout en
16:51renforçant les capacités du système vétérinaire national. Passons à présent au chiffre du jour,
17:01il s'agit de 4 204,9 milliards de francs CFA, c'est le montant du budget prévisionnel de l'État
17:08pour l'exercice 2025 voté par l'Assemblée nationale des transitions, une somme en augmentation de 42,9
17:16milliards de francs CFA par rapport à l'exercice 2024. Le verbatim du soir est de Jofua Fumula Libeka,
17:24quatrième vice-président de l'Assemblée nationale des transitions, qui s'est exprimé depuis son
17:28compte Facebook le 11 décembre. L'insulte, la diffamation, l'appel à la haine ne sont pas des
17:35arguments mais des délits. Je reste convaincu que nous pouvons mener un bon combat dans le respect
17:40de son adversaire.