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[#Journal] Le 19H30 du 28 Décembre 2024



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00:00Samedi 28 décembre 2024, mesdames et messieurs, bonsoir, c'est l'heure de votre principale
00:22émission d'informations sur GNT TV au sommaire.
00:25Elisabeth Opianga-Munger a brisé le silence dans une interview accordée à Gabon Mediatime
00:30s'exprimant sur les faits de violences sexuelles reprochées à son père, Hervé Papik Opianga,
00:36celle-ci démonte au viol durant son enfance, encore moins à l'âge adulte, les précisions
00:41dont se disent 9h30.
00:43Première information de cette édition, le président de la transition, Brice Clotet-Rolling,
00:47et ma reçue en audience ce vendredi 27 décembre, la plateforme Ensemble pour le Gabon conduite
00:53par l'ancien premier ministre Alain-Claude Lévisier, cette association est venue présenter
00:59ses propositions dans le cadre de la révision du code électoral au chef de l'état en
01:05vue de parachever le processus de retour à l'ordre constitutionnel, vous détaille
01:10dans cet élément.
01:11La révision du code électoral, c'est l'une des étapes cruciales après la promulgation
01:16de la nouvelle loi fondamentale dans le processus de retour à l'ordre constitutionnel.
01:21La plateforme Ensemble pour le Gabon, présidée par l'ancien premier ministre Alain-Claude
01:25Lévisier, a présenté sa démarche au chef de l'état, le général Brice Clotet-Rolling,
01:30une approche qui consiste à soumettre des propositions pour un code électoral transparent,
01:35refonte du fichier électoral, découpage, transparence et sécurisation du vote et du
01:40dépouillement entre autres.
01:42Nous avons au niveau de la plateforme Ensemble pour le Gabon, fait un certain nombre de propositions
01:47concernant le code électoral.
01:48Nous sommes venus présenter au présent de la transition nos propositions sur ce code
01:54électoral qui est essentiel pour le retour à l'ordre constitutionnel.
01:58Et ces propositions, ce point qui n'est pas utile à rappeler ici, mais il nous faut
02:03absolument travailler pour un code électoral transparent, en faisant en sorte que le ministère
02:08intérieur ne soit plus le seul à l'organiser, mais aussi en plafonnant les dépenses de
02:12campagne, en remettant à plat le fichier électoral et en faisant en sorte qu'il y
02:19ait un nouveau découpage électoral.
02:21Ce sont nos propositions, le président a écouté, mais nous verrons la suite qui sera
02:26donnée à cette démarche qui a été cette Ensemble pour le Gabon aujourd'hui.
02:30Revisiter les textes électoraux en vue de l'organisation des élections présidentielles
02:34législatives et locales de 2025, l'enjeu se veut inclusif et participatif comme ce
02:40fut le cas pour la nouvelle constitution.
02:42Cette avancée vient moderniser le système électoral gabonais en vue de consolider le
02:49processus démocratique dans notre pays.
02:51Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hermann Himogo, a tenu un point de presse
03:00ce jour.
03:01Il était question pour ce dernier de communiquer autour de l'opération de révision de la
03:06liste électorale qui se déroule du 2 janvier à 1 janvier 2025 par Mackenna.
03:11Garantir des élections crédibles et sérieuses, socle de la consolidation des acquis démocratiques
03:17de notre pays, c'est l'ambition des autorités de la transition.
03:21Dans le cadre de la poursuite des efforts employés en vue de retour à l'ordre constitutionnel,
03:26le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hermann Himogo, a tenu un point de presse
03:30ce 28 décembre 2024, au cours duquel il a décliné le calendrier de révision de la
03:36liste électorale en vue des élections générales prévues en 2025.
03:40C'est donc du jeudi 2 au vendredi 31 janvier 2025 que les Gabounens sont conviés à se
03:45déplacer au sein des différentes commissions d'enrôlement retenues dans le cadre de la
03:50révision de la liste électorale.
03:51Au cours de son point de presse, le chef du département de l'Intérieur et de la Sécurité
03:56a décliné les actions qui seront menées dans le cadre de cette opération.
04:00Dans le cadre de la révision envisagée, il s'agira pour le ministère de l'Intérieur
04:07et de la Sécurité de traiter les principales situations suivantes.
04:12Enrôlement des primo-électeurs, il s'agit de citoyens Gabonais âgés de 18 ans au moins
04:19ne s'étant jamais fait inscrire sur la liste électorale.
04:23Changement de centre de vote pour tout électeur qui le sollicite.
04:27Radiation des personnes décédées.
04:30A cet effet, nous invitons les familles à signaler aux équipes commises à cette opération
04:37la présence de leurs défunts sur les listes électorales.
04:41Radiation des personnes ayant perdu leurs droits civils à la suite d'une décision
04:46de justice.
04:47Nous procéderons également à l'enrôlement des citoyens Gabonais retenus dans les principaux
04:54établissements pénitentiaires mais jouissant toujours de leurs droits civils, dont le droit
05:00de vote.
05:01Évoquant le déroulé de ces opérations, le ministre de l'Intérieur a indiqué que
05:06153 centres d'enrôlement ont été retenus au Gabon et 23 au sein des commissions diplomatiques
05:12et consulaires.
05:13Pour l'opérationnalisation de cette révision, le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité
05:19a pris l'arrêté 0002403 bar MIS du 26 décembre 2024, fixant les attributions,
05:29le nombre et les modalités de fonctionnement des commissions d'enrôlement.
05:32Au terme de celui-ci, le nombre des commissions d'enrôlement a été fixé à 158 sur le
05:41territoire national et à 23 à l'étranger.
05:45Ainsi, en ce qui concerne les représentations diplomatiques et consulaires, les équipes
05:50chargées de l'enrôlement seront déployées en Afrique du Sud, au Benin, au Cameroun,
05:55au Congo, en Côte d'Ivoire, au Ghana, en Guinée équatoriale, au Maroc, au Rwanda,
06:00au Sénégal, au Togo et en Tunisie.
06:03En ce qui concerne la zone Afrique, les États-Unis et le Canada ont été retenus pour la zone
06:08Amérique, la Chine et l'Arabie Saoudite pour la zone Asie et en ce qui concerne la
06:13zone Europe, l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la France, l'Italie, la Russie et la Turquie
06:19verront arriver les agents en rouleur.
06:22Notons que les personnes ayant bénéficié de la mesure exceptionnelle de changement
06:26de centre de vote pour répondre aux défis liés aux déplacements lors du référendum
06:30constitutionnel peuvent également demander le basculement vers des circonscriptions de
06:35leur choix.
06:36Dans un entretien exclusif accordé à Gamma Media Time, Elisabeth Opianga Mungo a tenu
06:47à s'exprimer pour la première fois sur les graves accusations portées contre son
06:51père, Hervé Particot-Opianga.
06:53Les vides accusations relayées abondamment par certains médias et réseaux sociaux font
06:58état de violence sexuelle qu'elle aurait subie, des allégations qu'elle a fermement
07:02démentie, tout en clarifiant sa position, suivant cela dans ce reportage.
07:07Dans un entretien exclusif accordé à Gamma Media Time, Elisabeth Opianga Mungo a tenu
07:13à s'exprimer pour la première fois sur les graves accusations portées contre son
07:17père, Hervé Particot-Opianga.
07:19Les vides accusations relayées abondamment par certains médias et réseaux sociaux font
07:24état de violence sexuelle qu'elle aurait subie, des allégations qu'elle a fermement
07:28démenties, tout en clarifiant sa position.
07:31C'est une Elisabeth Opianga Mungo visiblement blessée par ce qu'elle considère comme
07:36des calomnies contre sa personne et contre son père, mais très combative, qui nous
07:41a fait l'honneur de s'exprimer pour la première fois depuis le déclenchement de
07:45cette affaire.
07:46Si la fille d'Hervé Particot-Opianga n'a pas souhaité se présenter devant les caméras,
07:51répondre à ces lourdes accusations lui semblait en revanche essentiel.
07:56Revenons sur les événements du 20 au 25 novembre dernier, période durant laquelle
08:01elle a été placée en garde à vue, Elisabeth Opianga Mungo explique avoir été interrogée
08:06à plusieurs reprises par les enquêteurs, le procureur de la République et même lors
08:11des confrontations avec les plaignants.
08:13J'ai été placée en garde à vue à la police judiciaire dans le cadre d'une enquête
08:16préliminaire.
08:17Pendant cette période, j'ai été entendue par les enquêteurs, les plaignants et le procureur
08:22de la République.
08:23Lors des confrontations, j'ai clairement affirmé que les accusations portées contre
08:27mon père, attouchements, incestes, viols, séquestration, sont totalement infondées.
08:32Ces faits n'ont jamais existé, ni dans mon enfance, ni lorsque j'étais mineure,
08:36ni à l'âge adulte, ni avant, ni maintenant.
08:39J'ai maintenu cette position devant le procureur et le juge d'instruction lorsque j'ai été
08:43déférée et j'ai été libérée le 25 novembre 2024.
08:47Elisabeth Opianga Mungo dénonce également le rôle de certains activistes et personnalités
08:53publiques dans la propagation de ces accusations qu'elle qualifie de diffamatoires et calomnieuses.
08:59Elle annonce son intention de porter plainte contre ceux qu'elle accuse d'avoir porté
09:03atteinte à son honneur et à celui de sa famille.
09:06Depuis plusieurs années, des accusations relayées par des médias et des activistes
09:10tels que Laundrie, Amion Washington et Stéphane Zeng circulent.
09:12Je vais, par l'intermédiaire de mes avocats, engager des poursuites pour diffamation, fausse
09:17allégation, atteinte à ma réputation, calomnie, persécution, harcèlement moral
09:22et atteinte à la dignité de la femme.
09:25Ces accusations ont gravement porté atteinte à mon honneur et il est temps de rétablir
09:29la vérité.
09:30En conclusion, la fille d'Hervé Patrick Opianga appelle à mettre fin à ces accusations
09:34qu'elle qualifie d'injustice et s'indique déterminée à rétablir son honneur et sa dignité.
09:40La sompe éternelle question des violences policières continue de donner du chil à
09:48l'héritage de la police et militaires d'une part et la population d'autre part, c'était
10:11l'une des promesses faites par les forces de défense et de sécurité, réunies au sein
10:15du comité pour la transition et la restauration des institutions au lendemain de leur prise
10:20de pouvoir.
10:21Si les Gabonais saluent à juste titre certaines mesures fortes prises en matière d'emploi
10:26sur le plan social et au plan économique, la sompe éternelle question des violences
10:30policières continue en revanche de donner du fil à retordre à la hiérarchie militaire
10:34désormais aux affaires.
10:36Une situation embarrassante qui interroge sur la capacité des autorités à rassurer
10:40les Gabonais.
10:41Le drame récent du second maître de la Marine nationale, Johan Bounda, survenu à la suite
10:46d'un séjour dans les locaux de la Direction générale des Contre-ingérences et de la
10:49Sécurité militaire, a remis sur la table la question du respect des droits et des libertés
10:54individuelles par les dépositaires de la force publique.
10:57Si pour ce cas les autorités se veulent rassurantes quant aux suites de l'enquête confiée à
11:01la DGR et à la DGSS, l'enjeu va bien au-delà puisqu'il s'agit en réalité de pointer
11:06ce qui s'apparente à une violation systémique des droits gabonais et ce, dans une forme
11:12d'impunité totale.
11:13Le 11 décembre 2023, la syndicaliste de l'ASG était convoquée par les renseignements militaires
11:18à la suite de mouvements d'humeur sur fonds de paiement de primes.
11:21Quelques jours plus tard, il apparaissait devant des écrans de télévision, les crânes
11:25rasés, lisant un discours d'excuse.
11:27Si ce fait avait été perçu par une partie de l'opinion comme le signe d'un début de
11:31restauration des valeurs, la répétition de ces faits finit par susciter des interrogations
11:36sur la volonté réelle du CTRI de garantir les droits fondamentaux des populations.
11:41En effet, dans la continuité de ces dérives, une horde de jeunes délinquants qui ont récemment
11:45semé la terreur dans plusieurs quartiers de Port-Gentil ont été affichés devant les
11:49écrans de télévision les crânes mal rasés.
11:52Cet acte s'est répété en septembre dernier à Ombwe sur un mineur de 15 ans qui avait
11:56été affiché devant les écrans de télévision, en violation flagrante de toutes les conventions
12:00internationales relatives à la protection des mineurs, pour outrage au chef de l'État.
12:05Il en est de même pour ces personnes qui ont très récemment été rasées de manière
12:08humiliante pour avoir violé le couvre-feu.
12:10Pour ce cas précis, des blessures étaient observées sur certains crânes et des témoignages
12:15faisaient état de l'usage d'une même lame.
12:17Une situation qui, en plus de violer les droits fondamentaux de ses compatriotes, les a exposés
12:22au risque de contamination, à des maladies.
12:25Si, au regard de la multiplication de ces dérives, le procureur de la République a
12:29fait une sortie le 25 décembre en annonçant l'ouverture d'une enquête dans les cas précis
12:33des personnes rasées pour violation du couvre-feu, il n'est pas certain que cette annonce suffise
12:38à rassurer l'opinion au regard de nombreuses enquêtes restées, lettres mortes.
12:42Ainsi, si après le saccage du commissariat de police de Dzingaïon par des éléments
12:46de la garde républicaine, des assurances avaient été données à des journalistes
12:49lors d'une conférence de presse par le ministre de l'Intérieur quant au fait qu'une enquête
12:53était ouverte, plus personne n'en parle plusieurs mois après.
12:56De quoi alimenter le sentiment d'impunité et ainsi donner raison à la citation de Lafontaine
13:01qui écrivait « Selon que vous serez puissants ou misérables, les jugements de cour vous
13:05rendront blancs ou noirs ». Rappelons que la Charte de la Transition reconnaît en son
13:09article 10 la sacralité de la personne humaine, le respect de l'intégrité physique et morale.
13:15Quant à l'article suivant, il dispose que « nul ne peut faire l'objet de torture,
13:20de peine ou de traitement cruel dégradant ou inhumain ». Des principes d'ailleurs
13:24réaffirmés dans la Constitution nouvellement promulguée à l'heure de la restauration
13:28des institutions, le Comité pour la Transition et la restauration des institutions se trouvent
13:33plus que jamais à la croisée des chemins. Si l'amélioration du classement RSF du
13:37Gabon a été perçue comme un signal fort quant à la volonté des militaires de préserver
13:41la liberté de la presse en matière de respect des droits et liberté individuelle, le chemin
13:46reste périlleux.
13:47Dans la suite de ce journal, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire
13:55Oliginguema, a reçu mercredi une délégation de médecins conduite par le ministre de la
14:00Santé, le professeur Abraham Muguru, au cœur des discussions sur le renforcement des plateaux
14:04techniques des grands hôpitaux, une priorité pour améliorer la qualité des soins et réduire
14:09les évacuations sanitaires.
14:10Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oliginguema, a reçu ce mercredi
14:17au Palais Rénovation une délégation de médecins conduite par le ministre de la
14:22Santé, le professeur Adrien Muguru, au cœur des discussions sur le renforcement des plateaux
14:27techniques des grands hôpitaux, une priorité pour améliorer la qualité des soins et réduire
14:33les évacuations sanitaires.
14:35Un objectif de modernisation des infrastructures selon un communiqué de la présidence de
14:40la République. Cette initiative s'inscrit dans une volonté claire des autorités de
14:45transition de moderniser les infrastructures hospitalières de niveau tertiaire. Il est
14:50prévu de rehausser le niveau technique des hôpitaux notamment à travers l'approvisionnement
14:55aux médicaments, le renouvellement des équipements et la poursuite des projets de construction
15:01hospitalière sur l'ensemble du territoire.
15:03Des financements diversifiés pour des ambitions élevées. Ces efforts seront financés grâce
15:08à des ressources propres de l'État et au soutien de partenaires internationaux.
15:13L'objectif est de rendre les grands hôpitaux plus autonomes et performants tout en garantissant
15:18un accès accru à des soins de qualité pour la population gabonaise. Cette étape de modernisation
15:24vient compléter les actions déjà entreprises pour renforcer les centres hospitaliers régionaux
15:29et départementaux. Elle témoigne de l'engagement des autorités à faire de la santé un pilier
15:35central du développement national. Avec ces mesures, le Gabon aspire à réduire la dépendance
15:40aux évacuations sanitaires à l'étranger et à offrir des soins de meilleure qualité
15:45directement sur le sol national, répondant ainsi aux attentes des citoyens en matière
15:51de santé publique.
15:52Le chiffre du jour est 1967 sur le nombre d'enseignants bénévoles répartis sur l'ensemble
16:02du territoire national recruté suite au gel des concours. La source est l'Assemblée
16:06nationale du 21 décembre 2024. Le verbatim « Tous ceux qui ne respectent pas le devoir
16:13de réserve sur les réseaux sociaux subiront la rigueur des dispositions réglementaires
16:17et statutaires en la matière. Il en est de même pour les adeptes du trafic et de la
16:21consommation de stupéfiants ainsi que les récidivistes en matière d'escroquerie qui
16:26quitteront nos rangs. » L'auteur de ce verbatim est le général de division Jean-Bédel Boukac,
16:31chef d'état-major général des forces armées gabonaises. La source est Gabon 24
16:36du 27 décembre 2024.