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[#Journal] Le 19H30 du 17 Décembre 2024



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00:00Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, bonsoir, c'est l'heure de votre 19h30 sur Gabo Media
00:21Time.
00:22La principale information de ce journal reste le sommet extraordinaire des chefs d'état
00:26de la CEMAC.
00:27Nous découvrirons les résolutions sorties du communiqué final.
00:31Soyez les bienvenus !
00:32Cinq des six chefs d'état de la Communauté économique des états de l'Afrique centrale
00:38étaient présents à Yaoundé au Cameroun où ils ont pris part ce 16 décembre 2024
00:43à un sommet extraordinaire sur la situation financière de la région.
00:47Au terme de ces assises, plusieurs résolutions ont été adoptées.
00:51Réunis à Yaoundé le 16 décembre 2024, les chefs d'état de la Communauté économique
00:57et monétaire de l'Afrique centrale ont pris des décisions majeures pour renforcer
01:01la stabilité économique et financière de la région.
01:04Placés sous le thème « Évolution de la situation et perspectives économiques, monétaires
01:09et financières de la CEMAC, mesures de consolidation de la résilience », ce sommet a réuni les
01:15dirigeants autour des défis régionaux exacerbés par des crises mondiales.
01:18En adoptant une approche collective, les chefs d'état ont mis en avant la nécessité
01:23de mesures concrètes pour stabiliser les économies nationales et poser les bases d'une
01:28croissance durable.
01:29Confrontés à des perturbations persistantes, les dirigeants ont tout d'abord souligné
01:33l'urgence de renforcer la discipline budgétaire au sein des états membres.
01:37Ils ont adopté des actions visant à réduire les déficits publics en rationalisant les
01:42dépenses, en éliminant les gaspillages et en améliorant la transparence dans la gestion
01:47des finances publiques.
01:48Cette approche vise non seulement à renforcer la crédibilité budgétaire, mais également
01:52à rétablir la confiance des investisseurs nationaux et internationaux, tout en assurant
01:57un environnement économique stable et prévisible.
02:00En second lieu, la diversification des économies a été identifiée comme un levier essentiel
02:05pour réduire la dépendance excessive aux matières premières, particulièrement aux
02:10hydrocarbures, dont la volatilité des prix fragilise les économies de la sous-région.
02:14Les chefs d'État ont ainsi convenu d'accélérer les réformes structurelles pour favoriser
02:19le développement des secteurs non pétroliers.
02:21Sur le plan monétaire, les dirigeants ont renouvelé leur engagement à maintenir la
02:26stabilité du franc CFA, un pilier essentiel pour la confiance des acteurs économiques
02:31et des investisseurs.
02:32Le renforcement des réserves de change ont été désignées comme une priorité pour
02:37garantir la soutenabilité du régime monétaire actuel.
02:40En parallèle, la nécessité d'approfondir l'intégration financière régionale a été
02:45soulignée.
02:46Cela passe notamment par le développement des marchés financiers régionaux, permettant
02:50aux États et aux entreprises d'accéder à des financements pour soutenir leurs projets
02:55de développement.
02:56La commission de la CEMAC a été chargée d'assurer le suivi rigoureux des décisions
03:00prises et de présenter des évaluations régulières des progrès accomplis.
03:05Face au risque de dévaluation du CFA qui s'impose comme une alternative à la crise
03:15qui sécoue l'espace monétaire de la CEMAC, le mouvement Priorité citoyenne préconise
03:21la mise en place d'une réserve nationale d'or vue comme un bouclier contre la dévaluation.
03:26Face à la dégradation économique des pays de la CEMAC et les risques croissants de dévaluation
03:32du franc CFA, le mouvement Priorité citoyenne exhorte le président de la transition, le
03:37général briscotaire Olgui Nguema, à instituer une réserve nationale d'or.
03:42Cette initiative vise à renforcer la souveraineté économique et à réduire la dépendance vis-à-vis
03:47de la monnaie coloniale.
03:48La situation économique de la CEMAC est alarmante.
03:51Les économies des six États membres de la CEMAC, dont le Gabon, sont confrontés à
03:55une crise sans précédent marquée par un surendettement massif.
03:59Cette réalité pourrait conduire à des cessations de paiements et à une potentielle dévaluation
04:03du franc CFA, accentuant les inégalités sociales et les tensions économiques.
04:08Le MPC, par la voix de son président, Guillaume Bitsutsu Gielessen, interpelle sur l'absence
04:13de souveraineté monétaire dans cette région.
04:15La création monétaire par la BEAC ne profite pas aux populations locales, mais alimente
04:21une spirale d'endettement avec des intérêts versés à la France, dénonce-t-il, qualifiant
04:26le franc CFA de « tigre de papier ».
04:28En réponse à cette crise, le MPC propose de constituer une réserve obligatoire d'or.
04:33Cette démarche permettrait de sécuriser les transactions économiques, de renforcer
04:37la crédibilité de l'État gabonais et de poser les bases d'une éventuelle sortie
04:41du franc CFA.
04:42L'exploitation de l'or et du diamant doit désormais être déclarée et inscrite au
04:46budget national, a-t-il rappelé, s'appuyant sur l'annonce faite le 21 novembre dernier
04:51par le président de la transition.
04:53En parallèle, le MPC soulève des interrogations sur la gestion de la dette publique.
04:57Quel est le montant exact de l'encours de la dette extérieure ? Pourquoi le Gabon
05:02a-t-il sollicité un allègement des restrictions de la COBAC pour boucler son budget 2025 ?
05:07Ces préoccupations reflètent une volonté d'améliorer la transparence et d'assurer
05:11une meilleure gestion des ressources nationales, dans un contexte où l'endettement compromet
05:16l'avenir économique du pays.
05:18Passons à l'actualité premature, le premier ministre chef du gouvernement de la transition
05:28Raymond Ndancima a présidé une séance de travail avec les membres de la nouvelle commission
05:33nationale de prévention de lutte contre la traite des personnes en République Gabonaise.
05:39Il a par la même occasion installé le président de cette entité juridique.
05:43Presque premature.
05:44Aujourd'hui, nous avons besoin de franchir l'étape supplémentaire pour mettre de l'ordre
05:50dans notre maison, pour faire en sorte que les pratiques qui ont commencé à vacouer
05:56chez nous soient éradiquées.
05:59C'est par ces mots que le premier ministre chef du gouvernement de la transition Raymond
06:04Ndancima a procédé, ce 17 décembre 2024, à l'installation du président de la commission
06:10nationale de prévention et de lutte contre la traite des personnes en République Gabonaise,
06:15qui a décliné son plan d'action à venir.
06:18Dans chaque administration qui a un intérêt direct à la lutte contre ce fléau, du ministère
06:24de l'intérieur au ministère des petites et moyennes entreprises, en passant par les
06:28affaires étrangères, la défense et autres, nous allons avoir cette commission interministérielle
06:35pour commencer à mener les premières actions sur la base du décret et de la ratification
06:42de cette convention internationale pour continuer la lutte que nous avons commencé depuis longtemps.
06:48La chargée du bureau de l'organisation internationale pour l'immigration se félicite de ce que
06:54les autorités de la transition aient pris le décret créant cette commission qui renforce
06:59la protection des droits humains et la lutte contre la traite des personnes.
07:03Le Gabon est classé sur la liste de surveillance et pour la quatrième année successive que
07:08nous sommes sur cette liste de surveillance.
07:10Normalement, lorsqu'on est maintenu sur la liste de surveillance, après trois années,
07:14on est rétrogradé.
07:15Et je puis vous le dire, sur les 12 recommandations que nous avons en ce moment, nous avons au
07:20moins déjà travaillé sur 10 recommandations, ce qui veut dire qu'il nous reste très peu
07:26d'efforts à faire pour passer à la catégorie 2.
07:29Et c'est la raison pour laquelle nous saluons vraiment l'effort du chef de l'État, du
07:34premier ministre, parce qu'ils ont vraiment œuvré déjà pour que le chef de l'État
07:39puisse signer ce décret.
07:40En établissant une structure dédiée à la prévention et à la lutte contre la traite
07:44des personnes, le Gabon se positionne en tant que défenseur des droits humains et envoie
07:49un signal fort quant à son engagement à éradiquer ce fléau.
07:54Mayumba, chef-lieu du département de la Basse Banyo, dans la province de la Nyanga,
08:02une ville réputée pour sa plage, mais aussi pour ses huîtres.
08:06Pourtant, en dépit de ses potentialités touristiques, la ville peine à décoller
08:11au plan des infrastructures urbaines.
08:13Si l'évocation de maïs sur mer, comme chantée par l'icône Oliver Ngoma, renvoie à un
08:18espace paradisiaque, s'y rendre conduit inéluctablement à un désenchantement et
08:23pour cause.
08:24Mayumba se trouve aujourd'hui dans un état alarmant.
08:27Un grand village où des populations sont privées de tout et font face à une profonde
08:31dégradation de ses infrastructures et à une absence criante d'urbanisation.
08:36Vue de loin, la ville de Mayumba se présente comme un îlot dont l'accès est assuré
08:41par un pont.
08:42Seulement, il est constatable à l'intersection du centre d'appui à la pêche artisanale
08:47de Mayumba et l'entrée du lycée.
08:54D'établissement d'excellence, le lycée d'application Nelson Mandela n'a désormais
08:59plus d'excellence que le nom.
09:01Entre absence d'enseignants et violence en milieu scolaire, le lycée doit également
09:06faire face à une insalubrité marquée notamment par des hautes herbes.
09:11Nous avons pu voler quelques images que je vous laisse découvrir.
09:15Le lycée d'application Nelson Mandela, situé en face de l'université Omar Bongo
09:21dans le premier arrondissement de Libreville, n'est plus que l'ombre de lui-même.
09:25Fondé à la fin des années 1980 dans le but de renforcer les liens entre le Gabon
09:31et l'Afrique du Sud, l'établissement a longtemps été un modèle d'excellence académique.
09:36Il formait autrefois l'élite gabonaise et suscitait l'admiration par la qualité
09:42de son enseignement et son cadre structuré.
09:45Aujourd'hui, le tableau est sombre.
09:47Harcèlement d'élèves, manque criant d'enseignants, turnover, effectifs pléthoriques.
09:52Les problèmes se sont multipliés au fil des années, toute chose qui laisse élèves
09:57et parents désemparés face à une institution qui peine à remplir sa mission.
10:02Il y a encore quelques années, le lycée d'application Nelson Mandela incarnait
10:07la rigueur et l'ambition.
10:09Aujourd'hui, c'est un établissement en souffrance.
10:11Le vieillissement des infrastructures est visible dès l'entrée.
10:15Malgré quelques coups de peinture pour masquer les fissures,
10:18les bâtiments du lycée sont en piteux état.
10:21Le centre de documentation et d'informations présente des vitres cassées.
10:25Les salles de classe ne sont pas mieux l'autre-ci, avec des vitres manquantes,
10:29des portes défectueuses quand il y en a et des tables bancs en endroits insuffisants,
10:34souvent en mauvais état.
10:36Les coins de l'établissement sont envahis par les hautes herbes,
10:39toute chose qui interroge sur l'entretien et les dangers liés à une telle insalubrité.
10:45Autrefois fierté du lycée, la salle polyvalente est aujourd'hui devenue
10:49un véritable four en raison de climatiseurs hors-service.
10:53Dès l'entrée, l'absence de néant renforce l'atmosphère de négligence.
10:58La seule amélioration notable, c'est la réfection des toilettes.
11:02Face au contraste saisissant avec le CS Nelson Mandela voisin qui le jouxte,
11:07le lycée Nelson Mandela fait pâle figure.
11:10Les parents d'élèves et anciens étudiants appellent de leur vœu une cure de jouvence
11:15pour cet établissement qui a tant contribué au rayonnement éducatif du Gabon.
11:19Il est impératif que les autorités prennent la mesure de cette situation et agissent rapidement.
11:25Le lycée d'application Nelson Mandela mérite de retrouver son prestige
11:30dans tant pour redevenir un lieu d'excellence où les générations futures pourront s'épanouir.
11:38En cette période de fête de fin d'année,
11:42la Direction Générale de la Sécurité routière a entrepris de renforcer la prévention et la répression sur les routes.
11:49Un dispositif de contrôle intensifié qui vise à réduire les accidents et à préserver des vies.
11:55En cette période festive, les services de sécurité routière redoublent d'efforts sur la route nationale 1.
12:02Un axe stratégique reliant Libreville à Lambaréné, passant par la localité de Bifoun.
12:08Les agents de la Direction Générale de la Sécurité routière, appuyés par le comité pour la transition et la restauration des institutions,
12:16sont déployés pour sensibiliser les usagers à la prudence et sanctionner les infractions, notamment les excès de vitesse.
12:23Nous sommes ici en mission pour faire respecter la réglementation en vigueur en matière de sécurité routière.
12:31Nous entrons dans la période de festivité. Dans une semaine, il n'y aura pas de vacances.
12:36Donc, il faut que le temps s'immence.
12:39Les alentours de transport en pareille circonstance ont tendance à aller très vite.
12:43Pas seulement les routes, mais tous les alentours de la route.
12:46Ce site a été retenu dans la tournée nationale du Directeur Général de la Sécurité routière de Montréal,
12:51sous l'instruction du ministre du Transport.
12:56Ce site a été retenu. Nous sommes venus ici il y a deux mois pour d'abord sensibiliser la population sur notre intérêt ici.
13:05Parce qu'il y a des écoles. Il y a une école ici et une forte population.
13:09C'est une ligne droite. Le conseil est que les chauffeurs vont très vite.
13:13Les chauffeurs, en route générale, lorsqu'ils font la traversée des villages,
13:16n'ont pas le réflexe d'observer les panneaux de sécurité routière.
13:22Ici, l'assignation est de 50 kilomètres à l'entrée du village.
13:26Nous sommes là pour éviter qu'ils fassent cette vitesse.
13:29Face à l'augmentation des comportements dangereux, les équipes sur le terrain adoptent une approche répressive.
13:35La vitesse réglementaire dans les zones habitées est fixée à 50 km heure, une limite fréquemment ignorée.
13:42Une fois les chauffeurs pris en flagrant délit, des amendes allant de 50 000 francs à 100 000 francs CFA sont impligées,
13:49payables au Trésor public, a précisé Mbengue.
13:52Les forces de l'ordre disposent d'équipements modernes, comme les radars mobiles, pour garantir l'efficacité des contrôles.
13:59En 2022, le Gabon a enregistré 1 399 accidents de la route contre 2 108 en 2021.
14:07Si cette baisse est encourageante, les autorités attribuent encore la majorité des accidents à des comportements à risque,
14:14notamment l'excès de vitesse, l'alcool au volant, la fatigue ou l'usage du téléphone.
14:19Pour endiguer ces drames, les contrôles seront maintenus pendant les deux prochains mois.
14:24Les autorités exhortent les usagers de la route à respecter le code de la route,
14:28afin de préserver la vie des passagers, des piétons et des résidents vivant à proximité des axes routiers.
14:34Une vigilance accrue reste de mise pour des fêtes plus sûres.
14:39Le chiffre du jour est 100 milliards de dollars,
14:45qui correspond au montant des ressources de l'Idea 21 du groupe de la Banque mondiale,
14:51après réconstitution, si l'on en croit le communiqué final de la conférence des chefs d'État de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale.
14:59Nous demandons au président de la transition, Brice Clotaire Oliguine-Guemma,
15:02d'inscrire la constitution de réserve d'or obligatoire en République gabonaise,
15:07dans le but de sécuriser nos transactions, de constituer un fonds de garantie,
15:11et pour se préparer à terme à sortir du franc CFA.
15:15Ce sont les propos du président du mouvement priorité citoyenne,
15:18Guy Lou Guitoutou Guy Lensen, tenu le 12 décembre dernier.
15:23C'est la fin de cette édition d'information, merci à vous de nous avoir suivis.
15:26Je vous donne rendez-vous demain à la même heure.