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00:00Et il est 18h, d'abord le rappel des titres de l'actuality sur CNews et sur Europe 1.
00:08Bruno Le Maire dénonce l'hypocrisie des députés devant la commission d'enquête sur la dette interrogée sur les causes du dérapage public de la France.
00:16Constaté entre 2023 et 2024, l'ancien ministre de l'économie a lancé aux députés de la commission des finances, en 7 jours avec l'ascenseur, vous avez fait dérailler à nouveau la France.
00:28Nos agricultures ne seront pas sacrifiées au nom du siècle passé en déplacement en Pologne.
00:33Ce jeudi, Emmanuel Macron a martelé son opposition à l'accord de libre-échange conclu entre l'Union et le Mercosur.
00:40Varsovie s'y oppose également.
00:42Le président est en train de rentrer à Paris pour s'occuper des affaires de la nation.
00:46Donald Trump, désigné personnalité 2024 par le magazine American Time, le Républicain au centre d'un comeback politique époustouflant,
00:55avait déjà reçu cette distinction en 2016 lors de sa précédente élection à la présidentielle, une année 2024 marquée bien sûr par son élection, sa condamnation par la justice et deux tentatives d'assassinat dont il a été la cible.
01:07Et puis 433e jour de détention pour les otages retenus par l'organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza.
01:14Deux de ces otages sont français, ils se nomment Ofer et Owad.
01:17Nous pensons à tous ces otages ce soir et à leur famille.
01:19Nous demandons une fois de plus leur libération immédiate et sans condition.
01:2318h02 sur cnews.europa, Louis de Ragnel nous fait le plaisir d'être là.
01:26Bonsoir Louis, Rachel Khan est là, Jean-Sébastien Ferjou, directeur du site Atlantico et Julie Bastier, merci d'être là.
01:33On va rejoindre dans un instant nos envoyés spéciaux, l'un à l'Elysée, il s'y trouve déjà, l'autre à l'hôtel de Matignon où se trouve encore Michel Barnier.
01:41Il y a nos invités en plateau, il y a l'actualité politique.
01:44Je le disais, le président Macron est toujours dans l'avion, Louis de Ragnel.
01:48Il va atterrir dans quelques minutes, demi-heure peut-être, en France, et on aura peut-être, ou pas, le nom d'un Premier ministre.
01:57C'est quoi les dernières informations, la température avant qu'on parte à l'Elysée ? Il n'y a pas tout.
02:01Je pense qu'il vaut mieux aller à l'Elysée.
02:02Allez-y, on part tout de suite à l'Elysée.
02:04Sage décision de Louis de Ragnel, Augustin Donatieux se trouve avec Bamba Gueye devant le palais de l'Elysée.
02:10Alors est-ce que vous avez des informations, mon cher Augustin, sur ce qui va se passer dans la soirée en tout cas ?
02:16Alors ce que je peux vous dire, Laurence, c'est qu'ici à l'Elysée, toujours pas de fumée blanche.
02:19Et pour cause, Emmanuel Macron est dans son avion présidentiel, retour de Varsovie, la capitale polonaise.
02:26Un retour anticipé, puisque la décision a été prise à la mi-journée de rentrer précipitamment ici, à Paris.
02:34Et pour cause, vous connaissez la situation actuelle du pays, le Premier ministre n'est toujours pas nommé.
02:40Emmanuel Macron doit atterrir ici à Paris aux alentours de 19h.
02:46Va-t-il annoncer le nom de son prochain chef du gouvernement ?
02:50C'est en tous les cas la promesse qu'il a faite au chef de parti en début de semaine.
02:55Il doit annoncer le nom du prochain Premier ministre dans les 48h.
02:59Nous arrivons au terme de ces 48h ce soir, mais vous le savez, Emmanuel Macron est le maître des horloges.
03:04Alors on n'est pas à l'abri d'une surprise.
03:07Merci beaucoup, on le sait.
03:08Mon cher Augustin, vous avez raison de nous le rappeler, bande bagueille.
03:11D'autant moins à l'abri d'une surprise qu'on pourrait ne pas avoir de nom ce soir, Louis de Rugnell.
03:16Vous savez, avec Emmanuel Macron, parfois les heures s'allongent, elles se rétrécissent assez rarement.
03:22Donc voilà, oui, on est soumis un peu à ce que veut Emmanuel Macron.
03:26On ne sait même pas s'il a pris sa décision sur le choix d'un Premier ministre.
03:29Il peut encore changer.
03:30Alors il y a beaucoup de noms qui circulent, certains parfois un peu loufoques.
03:34Non mais on peut rappeler les princes...
03:35Donnez-moi le quintet gagnant du jeudi soir, Louis.
03:39Non, alors pas le ticket gagnant, mais en tout cas...
03:41Non, le quintet, j'ai dit le quintet.
03:42Non, allez, je vous fais tous les noms.
03:44Roland Lescure, l'ancien ministre de l'Industrie.
03:47Vous avez Bernard Cazeneuve, l'ancien Premier ministre, ministre de l'Intérieur.
03:50François Bayrou, évidemment, vous en avez parlé.
03:54Sébastien Lecornu, l'actuel ministre des Armées.
03:57Catherine Vautrin, voilà, bon, je vous ai du coup fait la version un peu contraltée.
04:00Vous n'en avez pas dit beaucoup, là, ça va.
04:01Non, parce que je sais que j'allais vous ennuyer.
04:03Et vous avez oublié M. Moscovici, aussi.
04:04Il y a aussi M. Moscovici.
04:05Ah, quand même, on va tous les écouter, là.
04:07La liste peut être interminable.
04:09Catherine Ney nous a rejoints.
04:10Bonsoir, Catherine.
04:11Bonsoir.
04:12Cette attente interminable que nous inflige Emmanuel Macron, on en a un peu l'habitude.
04:18Est-ce que vous pensez que c'est parce qu'il n'arrive pas à trancher ou est-ce parce que, honnêtement,
04:22le candidat idéal n'existe pas ?
04:24Oui, compte tenu de la composition de l'Assemblée, c'est-à-dire que le président,
04:31finalement, qui se moque des candidats qui sont pressés, qui ne pensent qu'à la présidentielle.
04:36Lui, tout ce qu'il a fait ces jours-ci, c'est un sauve-qui-peut.
04:39Comment j'essaie de trouver la formule magique pour pouvoir terminer mes trois ans tranquilles ?
04:45C'est-à-dire sans dissolution, sans 49-3, avec qui ?
04:49Mais là, est-ce qu'il choisirait un proche ?
04:51Est-ce qu'il choisirait...
04:53On sait qu'il est très ami avec ses blagues.
04:54Là, aux dernières nouvelles, le chouchou, enfin, parmi tous ceux, les noms énoncés par Louis, c'est Roland Lescure.
05:02Roland Lescure, très bien.
05:03Il plaît au secrétaire général parce qu'il est de gauche.
05:06Enfin, il est le fils d'un journaliste de l'Humanité et d'une mère qui était à la CGT.
05:10Donc, Fabien Roussel le regarde avec l'œil de Chimène et est polytechnicien.
05:17Et quand même, il a été président d'un fonds de pension au Québec, c'est-à-dire un libéral.
05:22Mais il est contre la loi Immigration de Retailleau.
05:26Il a dit qu'il ne voulait pas une nouvelle loi.
05:28Il était contre celle de Darmanin à l'époque.
05:31Et très virulent vis-à-vis des...
05:32L'Orientardisme.
05:34Il aimait beaucoup ce cas.
05:35Très virulent, voilà.
05:36Ah bon, et alors, donc, ça ne serait pas un chiffon rouge ?
05:38Eh bien, si, ça commencerait mal parce que Mme Le Pen a déjà dit que lui...
05:43Elle n'en voulait pas.
05:44Elle n'en voulait pas, voilà.
05:45Mais elle n'a pas été consultée.
05:46Elle n'a pas.
05:46Donc, enfin, aux dernières nouvelles, c'était lui.
05:50On disait oui, oui, c'est lui.
05:51Mais c'est l'Orientardisme.
05:52Est-ce que vous savez pourquoi ça bloque ?
05:54Non, mais vous allez me dire.
05:55Tout simplement parce qu'Emmanuel Macron reste traumatisé
05:59par l'expérience vécue avec Michel Barnier.
06:01Il adore, et on le dit depuis des années, être au centre du jeu.
06:05Or, Michel Barnier ne le tenait quasiment jamais au courant de ce qu'il souhaitait faire.
06:10C'est-à-dire qu'il a perdu la main.
06:11Et pourquoi, aujourd'hui, n'arrive-t-il pas à trancher ?
06:14Alors, certes, c'est un petit peu dans son ADN, me direz-vous.
06:17Mais c'est surtout parce qu'il souhaiterait nommer un très proche.
06:20Il souhaiterait garder la main.
06:22Monsieur Lecornu, Catherine Vautrin, Roland Lescure,
06:24c'est pour cela que ces noms-là circulent dans la presse.
06:28Mais il a également conscience que, compte tenu de l'Assemblée nationale,
06:33de ces différents blocs qu'on décrit depuis un peu plus d'une heure,
06:36il devrait nommer quelqu'un qui ne lui est pas fidèle.
06:40Et c'est ça, le problème.
06:41Et ça, c'est terrible pour lui.
06:43Vous savez à quoi ça concerne ?
06:44Son intérêt, c'est de nommer un proche.
06:46C'est tout son intérêt.
06:47Sauf que vis-à-vis de la physionomie de l'Assemblée nationale,
06:52il a plutôt intérêt à ne pas nommer un proche.
06:54C'est létal, maintenant, d'être macroniste.
06:56Létal au sens où il est établi.
06:59À partir du moment où vous avez un Premier ministre qui est estampillé Emmanuel Macron,
07:03il a un point rouge sur le front une minute après sa nomination.
07:07Ça m'inspire deux genres de réflexion.
07:09Ça me rappelle ce dicton américain qui dit
07:11« Les gens de première catégorie recrutent des gens de première catégorie.
07:13Les gens de deuxième zone recrutent des gens de troisième zone.
07:15Emmanuel Macron, manifestement, ne souhaite pas recruter des gens de première catégorie
07:19de peur que ça lui fasse de l'ombre.
07:21Je me laisse en tirer des conclusions que vous voudrez. »
07:23Deuxième constat, Emmanuel Macron a une lecture,
07:27mais extrêmement légère, de la Constitution.
07:29Alors, comme c'est le Bloc central, l'extrême-centre, tout le monde s'en fiche.
07:32Mais souvenez-vous, au moment de la dissolution,
07:34il n'a absolument pas consulté, ou fin de consulter,
07:37les autorités qu'il était censé consulter.
07:39Les deux présidents des assemblées parlementaires,
07:41le Premier ministre, il les a qui plus a humiliés.
07:43Parce que, souvenez-vous, c'est quand la personnalité d'Emmanuel Macron,
07:45là encore, il a publié la photo sur les réseaux sociaux.
07:48Vous voyez Gabriel Attal décomposé, Mme Brune privée décomposée.
07:51Ils étaient furieux. Il a délibérément voulu les humilier.
07:55Là, on n'est pas ni dans la politique, ni dans la lecture de la Constitution.
07:58Et donc, malheureusement, notre vie politique, elle est suspendue à,
08:02comment dire, la personnalité étrange d'Emmanuel Macron.
08:06C'est la Ve République qui fonctionne comme ça, Jean-Sébastien.
08:09Catherine, et après...
08:10Non, mais nous n'avons pas eu des présidents qui avaient tout ce type de travers psychologique-là.
08:14Depuis qu'il est élu, Emmanuel Macron ne supporte pas ses premiers ministres.
08:18Alors, je pense que la première erreur a été de nommer Mme Borne avant les élections législatives.
08:23La France allait être à droite.
08:24Il a nommé une première ministre de gauche.
08:27Et Nicolas Sarkozy lui avait dit, vous allez voir, vous n'aurez pas la majorité absolue.
08:30Ce n'est pas possible. Et c'est ce qui s'est arrivé.
08:33Il ne le croyait pas. Donc, très vite, il avait...
08:36Ce n'était pas deux âmes qui vibraient à l'unisson.
08:38Elle l'embêtait un peu.
08:39C'est vrai que Mme Borne n'est pas un agent d'ambiance formidable.
08:42Elle a fait son travail. Il faut la remercier.
08:45Voilà, elle est polytechnicienne.
08:46Donc, si M. Lescure arrive, ce sera le deuxième premier ministre polytechnicien.
08:50Mais il voulait s'en séparer.
08:51Et donc, il a nommé tout seul, sans consulter Colère ou Richard Ferrand.
09:00Il a nommé Gabriel Attal parce qu'il se disait qu'il y avait Bardella pour les Européennes.
09:06Il a nommé un jeune.
09:07Mais très vite, comme il s'est montré populaire et qu'on ne parlait plus que de Gabriel Attal,
09:12il ne le supportait plus et ça s'est terminé qu'il ne...
09:15Voilà. Moi, je me demande même s'il n'a pas fait la dissolution pour se débarrasser d'Attal.
09:19Enfin, voilà.
09:20Je veux dire, bon.
09:21Et donc, maintenant, il a eu Barnier.
09:22Et pourquoi ne supportait-il pas Barnier ?
09:24Parce que ce qui est passé entre les deux, c'est que ce n'était pas une cohabitation.
09:29Et il nomme un premier ministre qui a été ministre des Affaires étrangères et commissaire européen,
09:35qui a négocié le Brexit et qui voulait continuer à faire de la politique étrangère.
09:40Donc, il est allé à Bruxelles, ce qui a agacé le président.
09:43Il était invité par Donald Tusk en Pologne et c'est le président Macron qui lui a dit
09:47non, non, non, vous annulez ça.
09:48Et surtout, jeudi dernier, il aurait dû aller en Italie où il était reçu par le ministre
09:53des Affaires étrangères qui était commissaire avec lui.
09:56Il aurait rencontré Mme Mélanie qui adore Michel Barnier parce qu'elle déteste Emmanuel Macron.
10:01Et, cerise sur le gâteau, il devait voir le pape.
10:05Il devait voir le pape.
10:06Ah ben, là, ce n'était pas possible.
10:07En même temps, ce n'est pas Emmanuel Macron qui déclenche la motion de censure.
10:10Comment ?
10:11Ce n'est pas Emmanuel Macron qui déclenche la motion de censure.
10:12Non, mais tout ça, c'est Marine Le Pen.
10:14Mais ce voyage-là, il aurait été au plus haut point.
10:18Donc, cerise sur le gâteau.
10:19Ce n'est pas mécontent de se débarrasser de lui.
10:21Bon, alors, Rachel Kane, un petit mot.
10:23On va écouter après les prétendants.
10:24On va écouter François Bayrou, M. Cazeneuve et M. Moscovici.
10:27Ceux qui sont dans notre petit IRC.
10:29Alors, vous voulez Eugénie parler avant Rachel ?
10:31Eugénie Bassi, alors.
10:32On a quand même...
10:33Alors, Louis Dragnel va dire encore que je suis obsédée par la Ve République et par...
10:36Non, par sa destruction.
10:38Oui.
10:39Mais c'est vrai que, dans quel pays au monde, c'est le Président de la République qui
10:43détermine le nom du Premier ministre qui est censé être l'émanation du Parlement ?
10:47C'est quand même un problème institutionnel.
10:49C'est normalement...
10:50Ce devraient être les parlementaires qui se mettent d'accord pour déterminer un nom
10:53et qui le soumettent au Président de la République et ensuite l'approuvent ou pas.
10:56Mais y compris dans la Ve République.
10:57Mais oui, y compris...
10:58Et là, ces noms, c'est...
10:59Je vais vous faire une surprise.
11:00Ça va être sorti du chapeau.
11:01Ça va être une surprise.
11:02En fait, ça devrait être le résultat de tractations.
11:04Surtout si on pousse à la clôture du compromis.
11:06Ça devrait être...
11:07Les socialistes vont rencontrer un tel, un tel, tel.
11:08Ils se mettent d'accord.
11:09Mais que ce soit le Président de la République qui tire un nom...
11:11Aujourd'hui, bon courage pour arriver...
11:13Bon courage.
11:14Bon courage dans tous les cas.
11:15Rachel, je voulais juste tenter...
11:18Je vais répondre à Eugénie.
11:19D'abord, Rachel.
11:20Elle est personnellement attaquée quand on attaque la Ve République.
11:22Bizarrement.
11:23Non, vous m'avez attaquée moi.
11:24Mme Kahn, vous avez la parole.
11:25Allez-y.
11:26Je voulais juste...
11:27Le spectateur vous écoute.
11:28Merci.
11:29J'ai une réponse positive, notamment par rapport à ce casting.
11:32Et notamment par rapport à M. Lescure.
11:35C'est qu'il a tout ça, ce que vous avez décrit, Catherine.
11:38Mais aussi, il a quelque chose...
11:40Il est issu de la gauche.
11:42Mais sur les fondamentaux, la citoyenneté, la laïcité, les principes républicains,
11:47il est extrêmement ferme aussi.
11:49Et ça, c'est important de le souligner.
11:51Comme l'ensemble des candidats.
11:52C'est pas faux.
11:53Oui, vous avez le droit de réponse pour Mme Bastier.
11:56Je m'étonne de voir Ginny Bastier, qui défend si brillamment l'exception culturelle française,
12:01ne pas voir une sorte de continuité avec l'exception politique française.
12:05Parce que...
12:06Faites une constituante, tous les deux.
12:08Parlez-vous vers ça ?
12:10Et par ailleurs, c'est parce que la Ve République a été totalement déréglée
12:14qu'on en arrive à cette situation.
12:17C'est pas le système.
12:19C'est pas le système qui est déréglé.
12:20Non, mais ce sont les hommes qui ont fait n'importe quoi.
12:22Emmanuel Macron a été au bout de la Constitution.
12:24Il l'a usé dans tous les sens.
12:26Et il l'a utilisé à des fins politiques.
12:28Donc, si on revient à l'esprit initial de la Ve République,
12:31je pense que c'est ça qui, en partie, réglerait une grande partie de la situation.
12:37Petite pause.
12:38On se retrouve dans un instant dans Peutgeuil.
12:40On ira à Matignon.
12:42Donc, Michel Barnier est toujours sur place.
12:43Il a planté son arbre, c'est ça, Florian Tardif ?
12:45Oui, il a planté un arbre.
12:46Il a planté l'arbre que les premiers ministres...
12:48C'est normalement au bout de six mois.
12:50Elle me moche.
12:51C'est normal que j'ai le droit de le planter.
12:53C'est très bien.
12:54Allez, petite pause.
12:55On part à Matignon.
12:56Un érable.
12:57Il va y avoir une grande forêt d'ici 2026.
12:58C'est la forêt de la dissous.

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