• il y a 5 jours
"Le communiqué de nomination du Premier ministre sera publié demain (vendredi) matin", a dit l'entourage du président, alors que ce dernier venait d'atterrir près de Paris, de retour d'une visite en Pologne. Emmanuel Macron avait initialement promis de nommer le chef du gouvernement jeudi au plus tard. Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, est l'invité de notre soirée spéciale sur BFMTV.

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Transcription
00:00Bon, sincèrement, je m'attendais vraiment à ce que M. Macron nous fasse le même sketch qu'il nous a fait précédemment.
00:05C'est toujours pareil avec M. Macron, il est urgent de désigner un Premier ministre demain,
00:09et demain devient après-demain, et après-demain devient la semaine prochaine.
00:12Il jouit du seul pouvoir qui lui reste sur la politique française,
00:16puisque plus personne n'écoute ce qu'il dit.
00:18D'ailleurs, il n'a rien à dire aux Français.
00:21Donc, la seule chose qui lui reste, c'est de se balader à l'étranger,
00:24et d'inaugurer les chrysanthèmes quand il y en a,
00:27et puis de nommer un Premier ministre quand le Parlement censure ou quand il fait une dissolution.
00:32Vous le saviez, quand vous avez censuré le gouvernement, vous saviez qu'on allait arriver à ce dingue-là,
00:37qu'il y aurait une paralysie du pays, qu'on serait dans l'impasse, qu'il y aurait une crise politique,
00:43et d'ailleurs qui vous est profitable, parce que quand on voit les sondages, on voit que vous engrangez.
00:46Oui, mais s'il y avait vraiment une crise, elle ne nous serait pas profitable,
00:50parce que les moments périlleux pour un pays ne sont jamais bénéfiques pour une force politique.
00:54Mais il n'y a pas de crise politique, parce qu'en fait, M. Barnier ne faisait rien, et il ne se passe toujours rien.
01:00Donc en fait, ce que veut d'ailleurs M. Macron, puisque si le Parlement est désamorcé,
01:05s'il n'y a pas moyen de faire des vraies réformes contraires à ce qu'il veut,
01:08et bien le seul pouvoir qui a encore un peu de stabilité et d'apparence,
01:12les oripeaux de la Ve République, c'est le Président de la République.
01:15Donc M. Macron, finalement, il est dans son mauvais rôle, dans son plus mauvais rôle,
01:19et la France n'avance plus.
01:21Donc moi, j'étais plutôt d'accord avec ce que disait M. Corbière.
01:24Pour que la France avance, il faut des convictions, non mais pas sur le fond, pas sur le programme,
01:28mais sur la vision politique. Il faut des convictions, il faut des vraies mesures.
01:33On auditionnait M. Le Maire ce matin, sept ans d'échecs, flagrant délit de faillite,
01:391000 milliards de dettes, deux dérapages historiques des comptes publics.
01:42Ce n'est pas avec des mesurettes qu'on va régler la situation.
01:45La France a besoin de grandes réformes de gestion des finances publiques,
01:48de faire la différence entre des bons investissements pour la production et des rentes.
01:52Tout ça, ça nécessite du courage, ça nécessite de la clarté.

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