• il y a 4 jours


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Transcription
00:00Écoutez, la première chose que l'on peut évidemment dire sur la nomination de François Bayrou,
00:04c'est tout simplement que ça confirme le poids et l'importance du Rassemblement national
00:10dans la prise de décision et dans la vie politique française.
00:12De fait, nous avions demandé à ce que l'on ait un Premier ministre qui respecte
00:17non pas seulement notre groupe et nos parlementaires,
00:19mais surtout les 11 millions d'électeurs français que nous représentons,
00:22qui prennent en considération le poids qui est celui du Rassemblement national.
00:25Je le rappelais, premier groupe à l'Assemblée nationale,
00:27première délégation au Parlement européen,
00:3011 millions d'électeurs aux dernières élections législatives,
00:32plus de 100 000 adhérents à jour de cotisation.
00:35Bref, on ne peut faire sans le Rassemblement national.
00:38A priori, c'est ce que semble indiquer la nomination de François Bayrou,
00:42même si évidemment, on restera vigilant, puisque Bayrou n'a pas reçu comme mandat,
00:47pour le coup, de poursuivre la politique d'Emmanuel Macron,
00:49parce que s'il voulait faire ainsi, en réalité,
00:52il n'aurait pas la majorité suffisante à l'Assemblée nationale.
00:55Gaëtan Dussosé, l'entourage d'Emmanuel Macron dit que François Bayrou
00:59doit dialoguer avec les partis hors Rassemblement national et hors LFI.
01:04Comment vous réagissez à ça ?
01:07Ce que j'attends de voir, c'est ce qu'en dira le nouveau Premier ministre.
01:09Vous savez, le commentaire du commentaire, les bruits de couloirs et les rumeurs,
01:13j'y attache avec Marine Le Pen, très peu d'importance et de considération.
01:17Nous, nous mettons en garde à nouveau le Premier ministre,
01:20comme nous l'avions fait d'ailleurs à l'époque avec Michel Barnier.
01:23Il n'y a pas une seule politique, il n'y a pas un vote qui peut passer
01:26sans le Rassemblement national et sans le premier groupe de l'Assemblée nationale.
01:30Donc, il faut évidemment qu'il tienne compte des exigences qui sont les nôtres.
01:34D'abord, d'entendre la volonté de changement et de rupture avec la politique d'Emmanuel Macron
01:39qui a été exprimée par les Français lors des dernières élections législatives.
01:42Et ensuite, de se mettre dès aujourd'hui au travail pour qu'on puisse retravailler un budget
01:47et donner un budget à la France, mais un budget qui ne soit pas comme celui de son prédécesseur,
01:51à savoir un budget de punition qui visait à faire porter les efforts toujours sur les mêmes,
01:55les familles, les automobilistes, ceux qui travaillent, nos agriculteurs, les entreprises.
02:00Il faut qu'on ait un peu de bon sens dans les choix budgétaires de notre pays.
02:03Juste cette déclaration, elle arrive après que Jordan Bardella a dit
02:08qu'il n'y aura pas de censure a priori.
02:11Est-ce que le fait que dans la foulée, l'entourage d'Emmanuel Macron dise
02:14« on ne discutera pas avec le Rassemblement national »,
02:19est-ce que ça peut vous faire changer d'avis sur une censure a priori ?
02:22On a un peu l'habitude de la part d'Emmanuel Macron de savoir que jamais, jamais, jamais,
02:27même au pied du mur, il ne changera jamais ni de politique,
02:31ni de comportement à l'égard des électeurs du Rassemblement national.
02:34Et évidemment, moi je m'en offusque, parce qu'il est le chef de l'État,
02:38il est le garant des institutions, il est le représentant de la France dans son intégralité
02:44et il ne peut pas comme cela exclure du champ politique des millions de Français.
02:48Nos électeurs ne sont pas des sous-citoyens, ils doivent être respectés et entendus
02:52pour le mandat qu'ils nous ont donné et pour leurs revendications.
02:55Maintenant, pour François Bayrou, une non-censure a priori, si vous me le permettez,
02:59ce n'est pas non plus un chèque en blanc,
03:01et nous l'avions montré et nous l'avions démontré d'ailleurs avec Michel Barnier.
03:04Nos exigences, elles sont simples, elles sont connues depuis la fin de l'été,
03:08elles n'ont pas changé, nous sommes constants, on ne joue pas,
03:11on ne fait pas un double jeu avec le gouvernement quel qu'il soit.
03:14S'il tient rigueur de nos revendications et de la volonté de changement
03:17et de rupture avec la politique d'Emmanuel Macron,
03:19eh bien il pourra être maintenu à son poste.
03:21S'il n'en tient pas rigueur, il tombera sous le coup de la censure.

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