Le cyclone Chido s'est abattu sur Mayotte tôt ce samedi, apportant avec lui des rafales de vent à plus de 200 km/h. Au moins deux personnes sont mortes et d'importants dégâts matériels ont été constatés.
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00:00On est écoutés drogués, comme si on avait eu un hypercute, comme vous pouvez le voir sur les images qui sont juste derrière moi.
00:09Regardez un peu ces images de d'isolation.
00:16— Et on a l'impression aussi qu'il n'y a personne dans les rues. On nous parlait aussi du calme qui règne ce matin. — Non, non, non.
00:22Il n'y a personne. Il n'y a absolument personne à part les forces de l'ordre qui sont là, qui sont déployées pour assurer la sécurité,
00:28bien évidemment, des biens et des personnes. Voilà. Il n'y a personne, il n'y a personne. On est tous abasourdis, vu...
00:38C'est même pas une catastrophe. C'est un cataclysme qui s'est passé à Mayotte. Un cataclysme. Le terme exact est ça.
00:44Catastrophe, j'aurais tendance à dire qu'on a tendance à minimiser ce qui est arrivé.
00:48— Et Bruno Garcia, la situation à l'hôtel Karibou ce matin en termes d'électricité, de téléphone, d'eau potable, c'est quoi ?
00:55— Non, non, non. Il n'y a absolument rien. On vient de mettre le groupe électrogène pour que les gens puissent avoir...
01:01Brancher leur téléphone et avoir la connexion, notamment les forces de l'ordre qui sont arrivées. Voilà.
01:07On n'a absolument pas d'eau, on n'a absolument pas d'électricité depuis hier matin. On n'a rien. On n'a absolument rien.
01:14— Vous pouvez... — J'ai absolument plus d'hôtel aussi.
01:18— C'est l'hôtel, là, que vous nous montrez, l'hôtel qui a été complètement détruit ? On imagine une partie aussi qui a pu s'envoler ?
01:24— C'est ça. Il n'y a absolument plus rien. — Si vous nous montrez... Voilà.
01:29— Je vais vous demander, Bruno Garcia, pardon, mais pour qu'on mesure pleinement l'ampleur des dégâts, si vous pouvez écarter un tout petit peu la main,
01:34qu'on mesure vraiment... Oui, ce sont des habitations en dur. Et on le rappelle, Mayotte, les habitations en dur, il y a quasiment un tiers de l'habitat
01:42qui est en taux, là. — C'est exactement ça. C'est exactement ça. On n'ose même pas imaginer ce qui s'est passé là où il y a eu des habitations
01:52qui étaient précaires. Je veux même pas imaginer. Ça a dû être le cauchemar. Ça a dû être horrible. Horrible.