Au moins 14 personnes ont été tuées à Mayotte par le passage du cyclone Chido, mais les autorités redoutent un bilan bien supérieur de "plusieurs centaines" à "quelques milliers" de morts. Une course contre la montre s'est engagée pour fournir de l'aide aux Mahorais, dont certains sont privés d'eau, de nourriture et d'électricité.
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00:00— Ça a été anticipé. On a même, d'ailleurs, eu un système... J'ai, moi, activé un certain nombre de systèmes, de modalités d'avant-crise.
00:09Nous avons fait... Au ministère de l'Intérieur, une réunion de crise, c'était vendredi matin, je crois. Et les systèmes d'alerte météo,
00:18pour ce qui concerne la prévision, ensuite d'alerte, comme FR Alert, ont été activés. Simplement, vous savez que Mayotte connaît
00:28une situation particulière avec le très grand nombre d'étrangers en situation irrégulière. On considère que sur 320 000 habitants,
00:36ils sont à peu près 100 000... — La moitié de ça. Enfin 50 % sont étrangers et la moitié sont irréguliers. — C'est ça. Et avec les bangas.
00:45C'est ça, la fragilité. Et il faut qu'on en tienne compte pour, évidemment, l'avenir. Mais les dispositifs d'alerte, d'abord de prévision
00:54et d'alerte ont parfaitement fonctionné. Malheureusement, force est de reconnaître que sans doute qu'un certain nombre de ces étrangers
01:01en situation irrégulière n'ont pas rejoint en temps et en heure les points hauts, notamment des collectivités qui avaient été désignées
01:10dans les plans communaux de sauvegarde comme des points de regroupement face à ce genre de choses. Donc non, on peut pas dire
01:15qu'il n'y a pas eu un caractère d'imprévisibilité. C'est simplement ce fait-là qui apporte une vulnérabilité sur...