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Transcription
00:00C'est la fin d'un procès historique, celui des viols de Mazan à la cour d'assises d'Avignon ce matin.
00:06Les 51 co-accusés de viols de Gisèle Pellicot sous soumission chimique ont pu prendre la parole avant le verdict attendu ce jeudi.
00:16Stéphane Burgate, vous suivez ce procès pour Europe 1, la plupart des co-accusés sont restés sur leur position, à savoir ne pas reconnaître les faits.
00:24En effet, la phrase que nous avons la plus entendue ce matin, c'est « je n'ai rien d'autre à déclarer ».
00:29Ce que l'on retient de la majorité des accusés, c'est qu'ils n'expriment aucun regret, pas d'excuses, l'un d'entre eux préfère même s'apitoyer sur son sort.
00:37Cette affaire m'a rendu malade, un autre à fleur de peau arrive avec de nombreux documents à la barre et tente de refaire le procès pour clamer son innocence
00:45sous le regard médusé de son avocate. C'est pourquoi Gisèle Pellicot préfère garder la tête baissée et fixer son téléphone.
00:52Elle n'accordera son attention qu'à deux accusés, Cédric G, tout d'abord le seul à aller plus loin que la simple formule d'excuses d'une voix ferme.
01:00Il répète sa honte pour cette forme ultime de violence qui vous a été infligée, ce viol, et il souligne ce mot face à Dominique Pellicot.
01:08Enfin, lui qui d'une petite voix salue le courage de son ex-épouse d'avoir supporté les sous-entendus de compliciter la visant tout au long du procès.
01:15Pour conclure, il souhaite enfin dire à sa famille qu'il les aime mais ses enfants sont absents et Gisèle Pellicot reste stoïque lors de ces tout derniers mois avant le verdict attendu jeudi.

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