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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-12-18##

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News
Transcription
00:00T'as pas besoin de l'air, même en dommégaphone.
00:06Y'a beau ouvrir le fil, tu n'auras plus personne.
00:11Et c'est Téléphone, Téléphone.
00:13Alors pourquoi vous aimez bien beaucoup une chanson de Téléphone, pourquoi ça ?
00:16Et bien c'est très simple, c'est que vous savez en novembre 2023,
00:20Anne Hidalgo était partie 3 semaines en Polynésie,
00:24d'ailleurs pour tester, paraît-il, c'était avant les Jeux Olympiques,
00:29voilà, comme vous le savez, de 2024,
00:31tester les installations des épreuves qu'il y allait y avoir là-bas.
00:38Une association anticorruption avait été posée une plainte contre X
00:41pour détournement de fonds publics.
00:44Le parquet national financier avait repris le relais
00:48en menant des perquisitions dès mars 2024.
00:50Alors, pourquoi ? Parce que ça avait coûté,
00:54transport de la délégation incluant les vols à l'aérotour,
00:5740 955 euros.
00:59L'hébergement et la restauration sur place avaient coûté 18 545 euros.
01:04Bon, ça fait aller 60 000 euros pour 15 jours.
01:10Alors, au frais, j'entendais, ça aurait été leur argent, aucun problème.
01:15Au frais de la princesse, c'est-à-dire du contribuable parisien,
01:18c'est un autre problème.
01:19Mais, mais, mais, mais, il y a eu une dépense supplémentaire.
01:23Une dépense spécifique, ils ont vu qu'il y avait un forfait téléphonique
01:27de 30 000 euros.
01:2930 000 euros de forfait téléphonique, uniquement télé,
01:31pris en charge par la municipalité.
01:34Alors, c'est simplement, alors il dit quand même 30 000 euros,
01:37ça fait un peu beaucoup, hein, comme...
01:39Eh bien, ça a été une négligence technique.
01:41En fait, aucun membre de la délégation n'a vérifié que le forfait téléphonique
01:44d'Anne Hidalgo était compatible avec l'opérateur local.
01:48Donc, elle a téléphoné à Anne Hidalgo, c'est normal.
01:50Elle voulait savoir comment ça se passait à l'hôtel de ville.
01:54Eh bien, explosion, des coups, voilà.
01:57Alors, en fait, Anne Hidalgo a dit que c'est une mission officielle
02:01visant à renforcer les liens entre Paris, la Polynésie française, etc., etc.
02:06Le téléphone n'en a pas vraiment parlé, voilà.
02:09C'est quand même...
02:11Il y a des excès, mais peut-être que ce serait évitable tout ça.
02:14Et franchement, franchement, c'est très bien de voyager.
02:18C'est très, très, très...
02:20Je souhaite à tout le monde de voyager.
02:22Mais peut-être qu'on pourrait, un peu différemment, ne pas confondre
02:26les fonds publics et les fonds privés.
02:29Peut-être que ce serait pas mal, quand même,
02:31parce que c'est pas tout à fait la même chose, hein.
02:34Chez Anne Hidalgo, déjà, vous nous avez gratifiés de piste cyclable,
02:38de piste trottinable, de piétons remplaçables.
02:44Tout ça, vous avez fait de Paris, vraiment, une ville tellement plus agréable
02:50à visiter, à se balader.
02:53Vous avez fait des commerces parisiens, des commerces florissants,
02:56surtout dans certaines rues, avenues et autres,
02:59que franchement, vous méritiez ces vacances...
03:03prolongées, peut-être. On verra.
03:15Alors, voilà où on en est, aujourd'hui.
03:18On en est, aujourd'hui, de la pensée correcte.
03:21Je ne sais pas si le wokisme, ou la cancelle, ou tout ce que vous voulez.
03:25Tout ce qui consiste à ratiboiser, et à tondre, et à censurer,
03:32et à émasculer, et à faire qu'aucune tête ou aucun cerveau ne dépasse.
03:38La cinémathèque française, la cinémathèque française a annulé
03:42à la dernière minute la projection du film Le Dernier Tango à Paris.
03:47Un grand film, un chef d'oeuvre de Bernardo Bertolucci,
03:50avec Marlon Brando et Maria Schneider,
03:53un film qui date de 1972, donc il y a plus de 50 ans,
03:58et bien, vive critique des associations féministes et plusieurs personnalités.
04:04Alors, effectivement, il y avait une scène imposée à l'actrice Maria Schneider,
04:08une scène de viol, attendez, une scène de viol qui n'a pas du tout été accomplie,
04:12c'est une vieille scène de viol simulée.
04:14Bon, il y a eu beaucoup de problèmes, etc.,
04:19et à l'époque, il y avait eu des controverses.
04:22Mais là, et bien, annulation, risque sécuritaire,
04:27selon le directeur de la cinémathèque Frédéric Bonneau,
04:29qui a évoqué un souci d'apaisement des esprits.
04:33Voilà, donc Le Dernier Tango à Paris ne peut plus être montré,
04:37ne peut plus être projeté.
04:40Non, non, vous pourrez le voir chez vous,
04:42avec votre DVD, si vous en avez encore, ou autre,
04:47mais c'est quand même tout à fait intéressant, on en est, voilà.
04:51Alors, Judith Gautreche, l'actrice, c'est un surgé, très bien,
04:57des collectifs, des syndicats ont condamné la précision
05:01de projeter le film sans réflexion suffisante.
05:03Or, la cinémathèque avait organisé un débat,
05:08il y avait un débat en amont de la projection
05:11pour soulever les questions, voilà,
05:13mais comme on est en MeToo,
05:15et comme il y a le procès de Christophe Ruggia
05:17pour incision sexuelle sur l'actrice Adèle Haenel,
05:20on a dit non, non, non, écoutez, il vaut mieux ne pas faire,
05:23et dans le doute, qu'est-ce qu'on fait ?
05:24Non, pas on s'abstient, dans le doute, on fuit !
05:27Voilà le problème, on fuit, on s'en va.
05:29Or, je vais vous dire, le viol est une chose immonde, abominable,
05:32moi je suis, je vais vous dire, pour la castration chimique,
05:35pour un certain nombre de violeurs,
05:37donc on ne me parle pas de ça,
05:39mais que vous fassiez votre beurre sur un film,
05:44alors écoutez, supprimer tout l'Empire des Sens,
05:47il y a énormément de films,
05:49supprime la moitié des oeuvres cinématographiques
05:51où il y a de la violence, où il y a des bagarres,
05:54où il y a des meurtres au couteau, il faut supprimer bien sûr,
05:57alors écoutez, puisqu'on est contre la peine de mort,
06:00et bien supprimons tous les films violents !
06:02Allons-y ! Allons-y !
06:04Censurons, censurons, censurons.
06:07Hallucinants, vraiment, ils ne comprennent pas
06:09que c'est la machine à desserveler,
06:11que c'est la machine d'Alfred Jarry,
06:13allez, coupons, coupons, coupons, bravo !
06:15Bravo, c'est intéressant, hein ?
06:17C'est-à-dire qu'il y a des extrémistes,
06:19des ignobles intégristes,
06:21qui, quand ils voient un saint, ils le coupent,
06:24et nous, c'est le contraire,
06:26c'est que quand on voit un saint,
06:29voilà, je veux dire, ce sera ça, quoi !
06:31Cacher ce saint que je ne saurais voir !
06:34Non seulement tartuffe, mais tartuffe lâche !
06:38C'est quand même triste !
06:54Alors, ça continue avec Bayrou,
06:56je trouve qu'on en fait trop avec Bayrou,
06:58il vient d'arriver, et tout ça,
07:00oui, les boulettes, les boulettes, les boulettes,
07:02pourquoi il n'est pas...
07:04Alors, je vais vous dire une chose, simplement,
07:06pourquoi il n'est pas à Mayotte,
07:08et pourquoi il est à Pau, ou ailleurs ?
07:10Mais le problème, attendez,
07:12ça suffit, la com', c'est pas parce que
07:14Macron, demain, et Bayrou, aujourd'hui,
07:18sont à Mayotte, que ça va changer quelque chose,
07:20il faut absolument mettre le paquet
07:22sur les sauveteurs, sur les médecins,
07:24sur les vivres, sur tout ce qui doit être envoyé
07:27pour sauver cette population
07:29qui est, tragiquement,
07:31et depuis des décennies,
07:33le cyclone n'a fait que
07:35dramatiser la situation.
07:37Mais en même temps, Bayrou, quand on l'entend,
07:39on ne comprend pas très bien, écoutez,
07:41il parle, et voici ce qu'il dit, écoutez...
07:43Toutes ces habitations détruites...
07:45Et même d'une population qui n'est pas recensée,
07:47en plus, c'est...
07:49C'est une population qui,
07:51du point de vue des papiers, est illégale,
07:53et du point de vue de la vie,
07:55ce sont des hommes,
07:57est-ce que c'est le sujet, aujourd'hui,
07:59de savoir si c'est légal ou pas ?
08:01Justement, non.
08:03Tout le monde est maorais,
08:05vous êtes, nous sommes maorais,
08:07et désormais,
08:09il faut qu'on agisse.
08:11Franchement,
08:13alors franchement,
08:15là, il y a un vrai problème, depuis le début.
08:17D'abord, vous savez très très très bien
08:19que l'immigration est un problème énorme
08:21à Mayotte,
08:23l'immigration comorienne, mais pas seulement,
08:25et que beaucoup de gens viennent,
08:27pour, effectivement, accoucher
08:29à Mayotte,
08:31territoire français, et avoir
08:33toutes les lois françaises à leur disposition.
08:35Et les aides françaises, évidemment,
08:37en secours et en recours.
08:39Donc, le problème n'est pas là.
08:41Evidemment qu'il faut sauver tout le monde,
08:43on ne va pas faire la discrimination entre illégaux ou pas,
08:45en l'occurrence,
08:47à cause du cyclone, c'est évident.
08:49Mais qu'est-ce que c'est ?
08:51Arrêtez !
08:53Nous sommes tous maorais, voilà, on est là,
08:55bien au chaud, nous sommes tous maorais.
08:57Non non non, c'est pas vrai, nous ne sommes pas tous maorais,
08:59nous sommes en France, ici, bien au chaud,
09:01en tout cas, beaucoup d'entre nous,
09:03et nous ne sommes pas maorais.
09:05En revanche, il faut aider les maorais,
09:07il faut les secourir,
09:09il faut tout faire pour les aider.
09:11Et puis, il faut tout faire après,
09:13quand l'histoire des bidonvilles
09:15et l'histoire des ravages
09:17du cyclone seront,
09:19je ne vais pas apaiser,
09:21seront corrigés,
09:23et quand on reconstruira,
09:25il faut s'occuper de ce problème de l'immigration,
09:27de ce problème de l'invasion
09:29absolument sauvage
09:31et permanente de Mayotte.
09:33Et qui dit ça ? Les maorais,
09:35tous, de gauche à droite, en tout cas,
09:37beaucoup, vraiment, qui ne sont pas des démagogues,
09:39disent, ça suffit,
09:41on ne peut pas continuer dans cette insécurité,
09:43cette violence,
09:45et surtout, de ce petit confetti
09:47de l'ancien empire,
09:49alors, si vous voulez le brader, vous voulez le brader ou pas ?
09:51Si vous ne voulez pas le brader,
09:53eh bien, mettez-y les moyens. Mais ce n'est pas en disant
09:55nous sommes tous maorais, c'est en disant
09:57nous sommes tous concernés.
09:59Et ce n'est pas le problème d'illégalité
10:01ou illégal, voilà.
10:03Donc, franchement, un tout petit peu
10:05de factuel, un tout petit peu de vérité,
10:07un tout petit peu de concret,
10:09et arrêter les salivations inutiles.

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