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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-12-05##

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News
Transcription
00:00Dans tous mes états, vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis d'une angoisse totale.
00:05Mais ce gouvernement, qui va le former ? Comment on va le former ?
00:08Des noms, des noms s'amoncèlent, effectivement.
00:11Ils sont là, ils se bousculent au portier, ils sont venus, ils sont tous là.
00:14Quand ils ont entendu ce bruit, il va partir le Barnier et ils arrivent en trombe.
00:19Mais écoutez, je ne comprends pas.
00:21Mais il y a quelqu'un, mais je ne comprends pas Emmanuel Macron là.
00:24Vraiment là, il me déçoit. Il me déçoit, il y a quelqu'un qui devrait appeler.
00:26Elle est là, elle est là, elle attend, elle attend et elle attend.
00:30Vous savez quand elle attend ? Vous allez entendre, vous allez entendre.
00:33C'était il y a quelques mois, elle en avait parlé déjà à la radio, à la télévision.
00:39Pas chez nous, dans une chaîne concurrente. Écoutez-la.
00:43Qu'est-ce que c'est que l'urgence aujourd'hui ?
00:44Il y a une situation économique quand même très inquiétante.
00:48Il y a des mouvements sociaux qui se profilent.
00:51Il y a un déclassement des Français, voire une dégringolade de leur situation sociale.
00:56Et il n'y a aucune visibilité sur le projet commun qui nous fait tenir ensemble au niveau de la nation française.
01:02Et les gens se demandent, les Français se demandent,
01:04est-ce que le modèle français est encore notre référence ?
01:07Et qu'est-ce qu'on fait pour le sauver, le sauvegarder et l'améliorer ?
01:11Et de ce point de vue, la question de la solidité du président de la République, une fois de plus, dépend de lui.
01:17Pourquoi ? Parce qu'on entend dire maintenant qu'il va reprendre un Premier ministre
01:22issu d'un parti qui a perdu les élections, voire un de ses très proches.
01:26Mais c'est extravagant.
01:27Ça veut dire qu'il y aura à devoir une motion de censure.
01:30Et le score qui vient d'être révélé prouve que s'il y a une deuxième fois la même erreur qui est faite
01:37pour prendre un Premier ministre qui est issu d'un parti qui a perdu les élections,
01:41il y aura une deuxième motion de censure.
01:43Et à ce moment-là, une deuxième motion de censure, non seulement c'est grave pour la situation économique et sociale du pays,
01:50mais ça fragilise. C'est ça qui fragilisera le président de la République.
01:53Et c'est la raison pour laquelle il faut à la fois choisir un Premier ministre de gauche
01:57en tant qu'il soit capable de faire un gouvernement élargi, un gouvernement qui reflète le front républicain.
02:06C'est ça l'enjeu aujourd'hui.
02:08Voilà, voilà, c'est frappé au coin du bon sens.
02:12C'était avant la motion de censure d'hier, c'était avant les résultats d'hier.
02:18Et qui est cette personne qui parle vrai, comme on aime, qui parle bien et qui parle lucide ?
02:24Évidemment, c'est Golan Royale, c'est Golan Royale.
02:27Elle attend, elle attend, ne me quitte pas pour voir, tu peux tout oublier, pour tout peu s'oublier qui s'enfuit déjà.
02:34Et elle a fait hier un tweet.
02:36Elle a fait un tweet et elle a dit, elle a dit, oui, je suis disponible.
02:41Et je l'ai écrit au président pour que nul ne dise si un Premier ministre d'un parti désavoué aux élections,
02:47à nouveau nommé et à nouveau censuré, que c'est par manque de candidats venus de la gauche expérimentés, rassembleuses.
02:53Et, elle ajoute, je le dois à toutes les femmes et petites filles.
02:58C'est pas beau ça ?
02:59Mais là, elle réunit, elle coche toutes les cases.
03:01Enfin Emmanuel Macron, mais vous attendez quoi ?
03:04Voilà, les femmes, les petites filles, candidats venus de la gauche expérimentés en plus.
03:10Franchement, quand vous avez une candidature comme ça,
03:13quand vous avez une demande d'embauche de ce niveau et de ce calibre,
03:17mais qu'on attend, en plus une femme, une femme.
03:20Soyons un peu, hein, soyons un peu modernes.
03:22Voyons Emmanuel Macron.
03:24Je ne comprends pas qu'il hésite.
03:25Moi, j'aimerais qu'avant, il nous écoute tout le temps Emmanuel Macron,
03:28avant la fin de l'émission, j'espère qu'il aura nommé Ségolène Royal.
03:32Ou alors, on ne sait plus où on est.
03:47Et je suis venu te dire que je m'en vais à Gainsbourg, Gainsbourg, effectivement.
03:58Et là, on parle de mort, de mort, de je m'en vais définitivement.
04:03C'est plus grave évidemment que la chanson de Gainsbourg.
04:07Vous savez, il y a cette discussion sur l'euthanasie, sur le suicide assisté,
04:13sur les soins palliatifs, sur tout cela.
04:17Et on en parle.
04:19Et puis, grosse discussion jusqu'où on peut aller.
04:23Mort volontaire, mourir d'animalité et autres.
04:27Et alors Londres, où il se passe beaucoup de choses à Londres,
04:30c'est quand même assez hallucinant.
04:32Eh bien, vous savez qu'à Londres, dans Transport London,
04:35mais il y a maintenant, il y a des affiches.
04:38Dans le métro, dans les métros.
04:40C'est-à-dire que vous savez que les publicités pour la malbouffe sont interdites.
04:44Et c'est très bien.
04:45Et puis, attention, on ne parle plus effectivement.
04:48Non, non, non.
04:49Maintenant, c'est éducation sexuelle dans les maternelles,
04:52c'est raquettes fiscales, QR code, etc., etc.
04:56Mais alors, par exemple, ça y est, le métro à Londres
05:01promet des promeux, des publicités pour la mort dite d'animalité.
05:09Et alors, c'est étonnant, ces affiches.
05:11On ne peut pas les montrer, nous sommes à la radio, bien sûr.
05:13On vous présente des jeunes et des personnes à bonne santé,
05:16soulignant à quel point elles souhaitent avoir le choix en fin de vie,
05:20faisant allusion, dans certains cas, à des expériences terribles vécues par des proches.
05:24Le problème, bien sûr, ce ne sont pas de simples slogans.
05:27C'est choix en fin de vie, et on voit des jeunes femmes et des jeunes gens.
05:31Alors, ça se finit comme ça.
05:32Regardez, par exemple, on voit, enfin regardez, écoutez,
05:35un musicien en train de jouer à la guitare.
05:38Et il dit, mon souhait de mourir est en train de jouer avec ce que j'aime.
05:44Voilà.
05:45Donc, vous avez une espèce de gigantesque affiche dans les stations de métro.
05:49On voit un souriant, voilà, voilà.
05:52Qu'est-ce que c'est cool, le suicide, c'est bien.
05:55Qu'est-ce que c'est cool, la mort assistée.
05:57Et on voit une jeune femme, une jeune femme, voilà, qui est vraiment,
06:01qui est en train de danser.
06:05Elle est en train de danser, et pendant qu'elle danse,
06:08le slogan, c'est mon désir de mourir,
06:10eh bien, c'est que ma famille ne me voit pas souffrir,
06:14et je n'aurai pas, justement, à voir ma famille souffrir.
06:18Voilà.
06:19Et elle, elle est en pleine santé.
06:21Elle danse et tout ça.
06:22Est-ce que vraiment, faire des affiches, on voit des gens en train de rigoler,
06:26de danser de santé, pour dire, ah oui, oui, ce serait bien de mourir.
06:30C'est quoi, alors, moi je veux bien, c'est un vrai sujet, ça,
06:33mourir dans la dignité, c'est un vrai sujet, la mort choisie,
06:37c'est un vrai sujet, les soins palliatifs,
06:39tout ça est un sujet extrêmement important,
06:42et qui mérite, et qui mérite, évidemment, d'être discuté au fond.
06:46C'est clair, le choix de chacun, choisir sa vie, choisir sa mort,
06:50c'est un sujet de fond.
06:52Et qu'on traite comme ça, de venir complètement, je ne dirais pas obscène,
06:56mais tellement légère, et tellement superficielle,
06:59et tellement, je dirais, presque crétine, par des affiches sexy,
07:03au métro, dans le métro de Londres,
07:07moi ça me paraît vraiment assez indigne.
07:10J'espère qu'on n'arrivera pas à ça dans les métros des grandes villes,
07:14comme Paris, Lyon où nous sommes, ou Marseille,
07:17mais vous savez, hélas, tous les désespoirs sont permis.
07:29...
07:42Qu'est-ce que c'est ? Alors, qu'est-ce qu'il a ?
07:44Alors, je vais vous dire, parmi tout ce qui se passe, etc.,
07:46et vous le savez, auditeurs résistants de Sud Radio,
07:49on en parle, on en parle souvent ici,
07:52des problèmes d'insécurité, d'autres problèmes dus à,
07:56que ce soit des Français ou des étrangers, etc.,
07:58que fait l'Europe, et c'est vraiment au sens
08:01de la Commission européenne, des autorités européennes,
08:04quand vous voyez que la Commission européenne des droits de l'Homme,
08:08écoutez-moi bien, c'était dans le journal du dimanche,
08:11consacre le droit des étrangers expulsés à revenir en Europe.
08:15Par trois jugements successifs,
08:18sept juges de la Commission européenne des droits de l'Homme
08:21ont fait du principe de protection de la vie privée et familiale
08:25une garantie de retour en Europe pour les étrangers condamnés et expulsés.
08:29C'est-à-dire que quelqu'un qui est sous OQTF,
08:32je vais rigoler d'ailleurs, OQTF,
08:34obligation de quitter le territoire français
08:36pour des actes plus que répréhensible qui ont été commis.
08:40Eh bien, obligation, quelle obligation !
08:43Voilà ce qu'ils disent, par exemple,
08:46le droit, eh bien, ils peuvent rentrer,
08:48ils peuvent avoir l'assurance,
08:51ils doivent avoir l'assurance de pouvoir revenir chez nous
08:54quand on les expulse.
08:55Sinon, interdiction de les expulser.
08:58Vous ne croyez pas ?
08:59C'est du fake news, ce n'est pas possible,
09:00donc on n'a plus le droit d'expulser un délinquant,
09:03effectivement, en OQTF.
09:05Et on sait ce qu'il...
09:06Eh bien, pas du tout.
09:07Exemple ?
09:08Eh bien, c'est très simple.
09:10La Commission européenne des droits de l'Homme,
09:13je répète,
09:14a condamné la Haute Cour du Danemark
09:16dans le cas de l'expulsion d'un trafiquant de cocaïne irakien
09:20et ça fait jurisprudence pour toutes les expulsions d'Europe.
09:25Ce trafiquant de drogue, écoutez-moi bien,
09:28sans enfants ni femmes au Danemark,
09:31n'a pas pu être expulsé par le Danemark cette semaine,
09:34il n'y avait pas de garantie, en effet, qu'il puisse y revenir un jour.
09:38Ça veut dire que quand vous expulsez,
09:40quand les autorités françaises, judiciaires ou autres,
09:43expulsent quelqu'un,
09:45il faut qu'il ait la garantie de pouvoir revenir un jour.
09:48Sinon, on ne peut pas l'expulser.
09:50Dit Dixit, la Commission européenne des droits de l'Homme.
09:54Vous entendez ? Le droit de l'Homme.
09:56Et nos droits à nous, victimes ou autres ?
09:59Non, non, vos droits à vous, vous attendrez, on a autre chose.
10:03Mais comment ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
10:05Ça veut dire que le problème est de savoir,
10:08une fois pour toutes, on n'en parle pas,
10:10est-ce que le droit européen a absolument supériorité,
10:16maîtrise le droit français, ou le droit belge,
10:19ou le droit de n'importe quel pays européen ?
10:22Ça veut dire quoi ?
10:23Qu'il n'y a plus, donc, de législation nationale,
10:26de législation locale.
10:27Et ça me paraît extrêmement grave,
10:29parce que ça veut dire que c'est la confirmation
10:32du droit au retour des gens expulsés.
10:34Donc, on ne nous parle plus d'expulsion,
10:36on ne veut plus entendre un ministre de l'Intérieur
10:38qui nous parle, oui, ça y est, on va être extrêmement ferme,
10:42puisqu'ils ne peuvent plus être fermes,
10:44puisqu'ils sont soumis aux juges européens.
10:47C'est grave ou c'est pas grave, docteur ?
10:49À vous de juger.

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