Sur CNEWS, mercredi 18 décembre, Reda Belhaj réagit à l’augmentation des affrontements entre bandes rivales en France : «Dans les quartiers, ils sont tous armés».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Il prend de l'ampleur parce qu'on commence à avoir des morts qui s'empilent.
00:04Les mots sont un peu forts, mais c'est une réalité.
00:06Avant, quand les jeunes s'affrontaient, parce que les riques sont toujours existés,
00:10entre quartiers, entre lycées, entre collèges, ça a toujours existé.
00:14Sauf qu'avant, ils venaient avec des battes de baseball maximum ou des béquilles ou des bâtons.
00:20Mais là, maintenant, je lance le défi.
00:23Aujourd'hui, quand vous montez sur une affaire de stup, par exemple,
00:26vous interpellez, vous allez en perquisition.
00:29J'en parlais encore hier avec les collègues de Nanterre.
00:31Ils me disent automatiquement, vous avez une arme sur la perquisition.
00:35C'est-à-dire que maintenant, aujourd'hui, dans les quartiers difficiles ou moins difficiles,
00:40ils sont tous armés, en fait.
00:42Nous, nous avons nos règles dans la société française.
00:46Eux, ils ont d'autres règles.
00:48Et de temps en temps, ça transpire.
00:51Il se passe ce qui s'est passé hier.
00:53Vous avez un jeune qui est décédé, qui soit là, dans une bande ou dans l'autre,
00:57l'enquête nous le dira.
00:58Mais en attendant, on a un mort.
00:59C'est une victime.
01:00Et c'est de plus en plus souvent, on l'a commenté, pareil, sur votre plateau,
01:05le 4 novembre, avec cette bande organisée, j'appelle ça comme ça,
01:09qui a fait une descente dans le RRE à 8h du matin,
01:12avec des cagoulés, avec une hache, à mettre des coups de hache.
01:16Moi, quand je suis rentré dans la police en 98, ça n'existait pas, ça.