La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l'affaire des écoutes, ce qui confirme la condamnation à un an de prison sous bracelet électronique de l'ancien président de la République pour corruption et trafic d'influence.
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00:00Alors moi je pense, en qualité d'avocat, en tout cas c'est ce que je vis au quotidien, que quand une personne est prise
00:06dans l'émail du filet, qu'une personne est prise
00:09dans cette mâchoire d'acier qu'est la justice parfois et qui broie les gens,
00:12effectivement le dernier recours, le dernier rempart, c'est l'avocat. Et je crois beaucoup dans cette espèce de sacralité qui existe entre
00:20l'avocat et le justiciable. Se disent des choses dans ces conversations qui sont parfois irrationnelles, qui sont parfois
00:27bordeurs, qui sont parfois de l'ordre de l'espoir. Il faut redonner de l'espoir au client qui a un moment
00:33perpillé, qui a un moment per-espoir. Moi je crois beaucoup qu'il ne faut pas ouvrir cette boîte de Pandore et qu'effectivement il faut laisser cette
00:40relation entre l'avocat et le client
00:43absolument sacrée. Je crois que c'est très dangereux de pouvoir permettre, je rentre pas dans le fond du dossier, je parle juste du principe,
00:50le principe de pouvoir exposer une relation
00:54téléphonique entre un avocat et son client qui parfois est en désespoir, je crois que c'est dangereux.
00:58Mais on est d'accord que si la discussion avait été écoutée au sein du cabinet d'avocats, ça aurait été complètement anormale,
01:04mais le fait est que là c'est une ligne secrète avec un fond.
01:07Mais c'est pas interdit d'avoir un téléphone sous un autre nom.
01:09Oui, il y a des exceptions.
01:11Le principe, peu importe le support, peu importe que les discussions aient lieu dans un cabinet, dans un bistrot, sur une ligne téléphonique dédiée ou sur
01:20la ligne téléphonique ouverte au nom de x ou de y, c'est pas ça le problème. Le problème c'est que ces conversations elles doivent rester sacrées.