Jonathan Siksou a réagi, sur CNEWS, jeudi 19 décembre, sur le procès des viols de Mazan : Ce n’est pas le procès des hommes mais de 51 monstres».
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00:00Il n'y a pas eu de débat, mais le profil de la cinquantaine d'accusés et aujourd'hui de condamnés avait été très clairement évoqué, me semble-t-il, dans la presse.
00:11On avait dit qu'il y avait des gens qui n'étaient absolument pas des asociaux, des cas sociaux, et ça avait été dès le début justement pointé,
00:18ce qui ajoutait d'ailleurs une certaine dose d'incompréhension à ce drame, et qu'il puisse se livrer effectivement à ces déviances liées à la technologie,
00:28comme Sabrina le rappelait, se filmer, partager via des réseaux sociaux ce réseau de violeurs exhibitionnistes.
00:36Et il n'y a pas eu ce débat, comme vous le soulignez, ce débat ethnique, si je puis dire, parce qu'on était face à une proportion hors norme aussi, jamais vue.
00:48On a tous été, je crois, sidérés par l'ampleur que prenait au fil des audiences ce viol collectif, et qui s'inscrit surtout dans une durée inconcevable,
00:59et qui ne relève pas effectivement du procès de la masculinité ni du patriarcat, mais d'un cas bien précis.
01:07Il faut continuer, je pense, plus que jamais, et on va devoir le faire encore pendant des mois, je pense, de le rappeler, de le réaffirmer.
01:14Ce n'est pas le procès des hommes, c'est le procès de 51 hommes qui se sont comportés comme des monstres.
01:20Voilà, et peut-être qu'on pourra en reparler, mais je trouve qu'il y a eu un...
01:24Et là, pour le coup, c'est aussi l'évolution d'une société qui est assez inquiétante, les attaques qui ont visé l'avocate de M. Pédicaux, ça j'aimerais en dire un mot.