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00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:13Retour à la case départ.
00:15Depuis que le Parti Socialiste a refusé les offres de François Bayrou,
00:19depuis que la gauche retourne à la maison,
00:21comme l'a écrit Jean-Luc Mélenchon sur son compte Twitter,
00:24le nouveau Premier ministre revient à l'équation du mois de juin,
00:28quand les Français ont voté.
00:30Seul un gouvernement qui rassemble la Macronie et les Républicains est viable,
00:34à condition que Marine Le Pen ne censure pas.
00:37Bayrou, Barnier, même combat.
00:40Le maire de Paule l'a compris hier soir,
00:42qui a dragué pour la première fois à la télévision Bruno Retailleau.
00:46Il a attendu huit jours, mais il n'a pas le choix.
00:49N'y cherchez pas un ralliement à une quelconque conviction,
00:52mais voyez-y la marque de l'aréal politique.
00:55François Bayrou ne peut pas se passer des Républicains
00:58s'il veut rester en place à Matignon.
01:00À présent, que vont faire Laurent Wauquiez et ses amis ?
01:04Entrer au gouvernement ou rester à l'extérieur,
01:07tout en assurant qu'ils ne censureront pas ?
01:10Je sais que les Républicains n'ont plus l'habitude d'écouter leurs électeurs
01:13depuis bien longtemps, avec les résultats électoraux qu'on connaît.
01:16Mais s'ils acceptent la mission Bayrou,
01:19qu'ils exigent la non-augmentation des impôts,
01:22une nouvelle loi immigration et l'abandon de l'aide médicale d'État
01:26au profit de l'aide médicale d'urgence.
01:29Voici une feuille de route qui répond aux aspirations d'une majorité de Français
01:33et qui doit être un préambule à toute entrée
01:36au gouvernement Bayrou d'un ministre LR.
01:40À suivre.
01:42Bonjour à tous, je suis Anna Lousteau.
01:449h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
01:539h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
01:59Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:01Emmanuel Macron salue la dignité et le courage de Gisèle Pellicot,
02:04le président de la République l'a remercié ce matin sur X.
02:07Merci pour les femmes qui ont pour toujours une éclaireuse
02:10pour parler et lutter, écrit Emmanuel Macron.
02:13Hier, le verdict du procès des viols de Mazan est tombé.
02:16Dominique Pellicot est écopée de la peine la plus lourde,
02:18soit 20 ans de réclusion criminelle.
02:21On aura un gouvernement sous le sapin cette année.
02:24François Bayrou veut nommer son équipe gouvernementale ce week-end.
02:27C'est ce qu'il a dit hier soir.
02:29Et s'il n'y arrive pas, le Premier ministre assure
02:31qu'il le fera au moins avant Noël.
02:33Malgré les menaces de censure,
02:35François Bayrou plaide pour le maintien de Bruno Retailleau.
02:38Et puis le procès des complices présumés
02:41de l'assassin de Samuel Paty.
02:43Après sept semaines d'audience,
02:45le verdict est attendu ce soir à partir de 20h.
02:48Deux personnes sont accusées d'avoir participé
02:50à un degré différent à la campagne de haine
02:52qui a mené à la mort du professeur.
02:54Les peines requises vont de 18 mois de prison avec sursis
02:57à 16 ans de réclusion criminelle.
02:59Voilà pour l'essentiel de l'information.
03:01C'est à vous, Pascale.
03:02Merci, Chanel Ousto.
03:03Vous êtes là la semaine prochaine ?
03:04Bien sûr.
03:05Je présenterai la matinale de CNews.
03:07Eh bien, ça sera avec plaisir
03:09que nous nous lèverons tôt,
03:11toute la semaine, pour vous regarder.
03:13Merci, Pascale.
03:14Comme nous le faisons avec l'ami Romain Desarbres.
03:16Mieux vaut un gouvernement sous le sapin
03:20qu'un gouvernement qui sente le sapin.
03:23Si vous me permettez.
03:24Merci, en tout cas.
03:25Et bon week-end à vous.
03:27Que dites-vous ?
03:28Bonjour, Eugénie Bastier.
03:29Bonjour.
03:30Que dites-vous ?
03:31Tout gouvernement sentira le sapin
03:33quand il arrive.
03:35A vous penser ?
03:36Il n'y aura pas très longtemps.
03:37Ah, on ne sait jamais.
03:39Je salue Eugénie Bastier,
03:41Georges Fenech qui sera là.
03:43J'aurais besoin de vos précisions judiciaires tout à l'heure
03:45parce qu'on parlera du sujet de M. Demzalen.
03:49Et je voudrais savoir pourquoi il a été jugé
03:53par la 17ème chambre,
03:55dite de la presse,
03:56et qu'il n'a pas été jugé devant
03:59un correctionnel, par exemple.
04:01Oui, c'est vrai.
04:02Et par un juge anti-terroriste.
04:04Ça aurait été normal.
04:05Ça, moi, ça m'intéresse.
04:06Ouh là.
04:07Ah, alors là.
04:08Mes amis.
04:09Fiat lux !
04:10Joyeux Noël.
04:11Madame, Messieurs.
04:13Noël.
04:15Joyeux Noël.
04:17Madame, Messieurs, bonjour.
04:18Nous sommes, comme vous l'avez compris,
04:20plongés dans le noir.
04:22Écoutez, ce n'est pas très grave.
04:24Alors, je précise que si vous êtes devant votre poste,
04:27ne changez rien.
04:29C'est un effet.
04:31Nous sommes contraints de faire cette émission.
04:34Mais d'abord, on va continuer.
04:35Parce que finalement, on ne nous voit pas,
04:37mais on nous entend.
04:39On nous entend.
04:40On va faire de la radio.
04:41Alors, je le dis pour nos amis d'Europe 1.
04:45Je le dis pour nos amis d'Europe 1
04:47qui nous écoutent Europe 1.
04:49Ça ne change pas grand-chose pour eux,
04:50puisque, par définition, c'est de la radio.
04:55Et ce que je vous propose...
04:56Alors, ce que je ne sais pas,
04:57et je vais le demander à Marine Lençon.
05:00Est-ce que, Marine,
05:02est-ce que les sujets, on va pouvoir les voir ?
05:05Alors, ça, c'est plus important.
05:07Ah, nous sommes de retour.
05:10Je crois que là, la lumière revient.
05:13Écoutez, c'est Noël.
05:14C'est l'esprit de Noël.
05:16Je voudrais qu'on voit...
05:17Alors, les séquences d'Emmanuel Macron à Mayotte
05:19sont absolument sidérantes.
05:20Absolument sidérantes.
05:22Et j'ai envie de dire,
05:23c'est souvent sa meilleure séquence, d'ailleurs.
05:24Parce qu'il est plutôt bon dans cet exercice.
05:28Oui.
05:29Je suis plus sceptique que vous.
05:30Il est plutôt bon.
05:31Il est déconnecté de la population maoraise.
05:33Oui, mais il y a une forme de sincérité, d'authenticité.
05:36Le problème, c'est qu'il fait des promesses
05:38et il ne revient pas.
05:39C'est ça, le sujet.
05:40Et je le trouve bien meilleur que lorsqu'il est tout seul,
05:42derrière son pupitre,
05:43en train de faire ses discours avec un ton que j'aime moins.
05:45Mais là, il va au contact avec une forme de sincérité.
05:49J'ai envie de dire la sincérité et l'authenticité des acteurs.
05:52Ça veut bien dire ce que ça veut dire.
05:54C'est un jeu, mais il le joue.
05:57Alors, vous allez voir la première séquence
05:59avec une dame à qui il dit, je ne promets rien.
06:02Et voyez ce qui s'est passé cette nuit,
06:04parce qu'il y a plein de séquences tout à fait étonnantes.
06:09Messieurs, dames, ils aident.
06:10Vous, vous venez là pour engueuler tout le monde et vous n'y allez pas.
06:12Non, je ne vous engueule pas, monsieur.
06:13Je vous dis juste que les secours que vous promettez,
06:15ils ne sont pas chez nous.
06:16Mais je ne promets rien.
06:17Et nous, on fait des choses.
06:18Nous, on a déblayé des routes, nous, à Ouaghani.
06:20Nous, on fait des choses aussi.
06:21Mais monsieur, je ne vous promets rien.
06:23Nous, on n'a pas besoin de promesses.
06:24Nous, on a besoin des actes.
06:25C'est-à-dire que les gens qui habitent chez nous
06:27ont besoin d'avoir tout le fil de l'eau.
06:29Je suis désolé.
06:30Non, mais c'est la réalité.
06:31Oui, mais on sait.
06:34Mais nous, on est sur le terrain aussi.
06:35Nous, on est là aussi.
06:36Mais très bien.
06:37Moi, je ne dis pas vos noms.
06:38Nous, on n'est pas habitants.
06:39Nous, on est là aussi.
06:40Mais monsieur...
06:41Moi, ce que je veux dire, c'est que...
06:42On va aller saluer tout le monde.
06:43Parce que vous n'êtes pas respectueux avec les gens.
06:45Non, ça prend trop de temps.
06:46Vous continuez, vous vous baladez.
06:47Mais je vous dis, ça prend trop de temps.
06:49Non, monsieur.
06:50Je vous demande du respect pour tout le monde.
06:51Non, pour les gens qui bossent.
06:52Vous avez des gens qui n'ont pas dormi.
06:53Non, mais moi aussi, je n'ai pas...
06:54Mais nous aussi, c'est pareil.
06:56Mais nous, c'est pareil.
06:58Arrêtez juste de crier.
06:59Non, vous n'avez rien à dire en criant.
07:02Non, mais ce que vous dites, c'est que...
07:03Ce que vous dites, je vous le dis parmi les...
07:05Non, on ne les voit pas.
07:07On ne les voit pas, nous.
07:08On ne les voit pas.
07:09Parce que vous êtes dans une commune.
07:11Ces jours-là, on doit voir les gens.
07:13On ne les voit pas, les aînés.
07:15Non, on n'est pas en train...
07:16Moi, je ne suis pas en train d'enculer ou de manquer de respiration.
07:18Je vous le dis.
07:19Non, je vous le dis.
07:20Vous m'écoutez.
07:21Non, je vous le dis.
07:22Ce que vous dites...
07:23Ça ne vous intéresse pas de m'écouter alors.
07:24Je vous ai déjà écouté à la radio.
07:25Je vous le dis.
07:26Mais donc, vous ne venez pas me voir alors que vous écoutez à la radio.
07:28Non, mais je suis venu vous dire que ce que vous dites à la radio
07:31ne correspond pas à la réalité qu'on vit nous sur le terrain.
07:34Je veux bien que vous fassiez dire tout ce que vous voulez à la radio.
07:36Je n'ai pas dit que dans chaque commune,
07:38ce qui arrive, c'est tout le défi.
07:40C'est ce qu'on est en train de passer.
07:42On est au cœur du système macronien.
07:44D'abord, parce qu'il n'écoute pas.
07:46Alors qu'il devrait écouter.
07:48Ou il écoute mal.
07:50Mais il est plutôt bon quand même
07:51parce qu'il est dans l'empathie
07:52et puis il est servi par son physique
07:54qui fait que c'est agréable.
07:56Ça ne sonne pas faux.
07:58Mais là où il ne comprend pas ce qu'il dit,
08:00c'est qu'il est venu en 2019.
08:02Il a dit qu'il y aura, par exemple, un hôpital.
08:04Bon, l'hôpital n'est toujours pas construit.
08:06Et ce que lui dit ce monsieur,
08:07c'est que vous dites n'importe quoi.
08:08Vous êtes un vendeur de vent.
08:10Donc, ils sont excédés, les gens.
08:12Comme dirait les gens, M. Mélenchon.
08:15C'est ça qu'il ne saisit pas.
08:17Toutes ses promesses sont tombées à l'eau.
08:19Il est venu en 2019.
08:20Il a dit le droit du sol.
08:21Ça n'existe pas.
08:23Ça n'a pas été réformé.
08:25Il a dit l'immigration, c'est le problème numéro un.
08:27Et il ne l'a pas réglé.
08:28La sécurité, c'est le problème numéro un.
08:29Il ne l'a pas réglé.
08:30L'hôpital sera construit, il l'a dit, en 2019, en 2025.
08:33En 2028, il ne sera toujours pas construit.
08:35Donc, les gens, ils sont excédés.
08:37Mais il y va quand même au contact.
08:39Mais je ne sais même pas si lui...
08:41Parce qu'il pense que la seule chose qui va changer,
08:43c'est sa présence.
08:44Mais je pense qu'il...
08:45Quand on a vu qu'il embrassait, dans la séquence...
08:47Alors, on va le voir, cette séquence.
08:48Quand il embrassait une femme, c'est le roi, tu touches, il te guérit.
08:51Oui, mais...
08:53Ce que je veux vous dire, c'est que je pense,
08:55et c'est le mystère de la...
08:56Il ne se rend même pas compte.
08:58Bien sûr.
08:59C'est ma conviction, en fait.
09:00Il ne se rend pas compte de ce que vivent ces gens.
09:04Et c'est un mélange à la fois d'empathie, dans la forme.
09:07Il ne se rend pas compte.
09:08Alors, ça crée des problèmes.
09:10Voyez la deuxième séquence avec le câlin.
09:15C'est pas mon genre.
09:17C'est pas mon genre.
09:18Et je veux dire, on a été capable de rebâtir notre cathédrale en 5 ans.
09:21J'ai vu ça.
09:23Ce serait quand même un drame qu'on n'arrive pas à rebâtir Mayotte,
09:25avec les morts...
09:26Et vous perdrez beaucoup si vous lâchez Mayotte.
09:28Et ça, je vous le garantis.
09:29J'ai jamais lâché.
09:30La présidence française perdrait beaucoup s'il lâche Mayotte.
09:33J'ai jamais lâché Mayotte.
09:34Merci.
09:35Je peux ?
09:36Oui.
09:37Merci beaucoup.
09:46Merci.
10:17Bon, je me signale que c'est elle qui demande...
10:19C'est lui le président.
10:21Oui, mais ça en dit beaucoup.
10:23Il n'est pas obligé de se livrer à cette câlinothérapie.
10:25C'est insupportable.
10:26Mais c'est elle qui demande.
10:27Parce que s'il ne le fait pas, on va dire qu'il...
10:29Il y a manière et manière.
10:31C'est un mauvais conseil.
10:32Mais moi, ce que je veux vous dire, ce que je trouve extraordinaire,
10:34c'est qu'il n'est pas obligé de se livrer à cette câlinothérapie.
10:37Il n'est pas obligé de se livrer à cette câlinothérapie.
10:39Il n'est pas obligé de se livrer à cette câlinothérapie.
10:42Il n'y a pas manière et manière.
10:43C'est un mauvais conseil.
10:44Mais moi, ce que je veux vous dire, ce que je trouve extraordinaire,
10:47c'est que ce soit elle qui demande.
10:48C'est-à-dire qu'elle est au plus mal.
10:50Elle n'exprime pas une forme de colère.
10:53Elle dit aidez-moi, etc.
10:54Mais elle est pression présidente vous imaginez ?
10:56Mais attendez, président...
10:58Je ne suis pas sûr que tu aies envie d'embrasser tout le monde.
11:00Pascal.
11:01Il y a tellement de présents que tu n'as pas envie d'embrasser...
11:03Et on est au cœur de quelque chose d'intéressant que vous voyez peut-être.
11:07Comme moi, je vois...
11:09En fait, il y a quelque chose de la séduction du diable, parfois, chez Emmanuel Macron.
11:13Parce qu'à l'arrivée, il t'emmène dans le mur et tout le monde vient de l'embrasser.
11:18Vous voyez, c'est ça que je veux vous dire.
11:19Mais lui-même ne s'en rend pas compte.
11:21Alors, ça devient compliqué.
11:22Parce qu'il ne se rend même pas compte, lui.
11:24Pardonnez-moi.
11:26Je voudrais revenir sur le fond des propos d'Emmanuel Macron.
11:29Parce que sur la forme, on peut juger un peu relâché la parole présidentielle
11:32quand il dit « dans la merde », « engueulé ».
11:35Il a une manière familière de parler qui peut choquer.
11:38Est-ce qu'il a raison ou pas ?
11:39Quand il dit « sans la France, vous seriez dans une situation pire ».
11:42Il a raison, pardon.
11:43C'est vrai que Mayotte, ça peut paraître difficile à entendre.
11:46Je trouve que c'est inaudible.
11:47Ils ont tout parlé.
11:48Le PIB par habitant à Mayotte, il est trois fois et demi moins élevé qu'en métropole,
11:54mais il est huit fois supérieur à celui des îles des Comores.
11:56Il faut quand même le rappeler.
11:57Mais ça n'a pas de sens.
11:58Pardonnez-moi, ça n'a pas de sens.
11:59Mayotte est avant tout victime de sa géographie.
12:01Tu compares avec la métropole.
12:02Bien sûr.
12:03Oui, vous dites bien sûr.
12:05Le problème, c'est que vous ne pouvez pas isoler Mayotte de sa géographie.
12:08Le problème de Mayotte, c'est aussi un problème...
12:11Mayotte est victime de sa géographie.
12:12Il est entouré d'un archipel.
12:14Les gens sont beaucoup plus pauvres.
12:15Eugénie, Mayotte ne serait pas un département.
12:18Oui, mais le problème, c'est...
12:19On a aidé cette décision à contribuer, à faire exploser.
12:23Bien sûr.
12:24Je pense que la départementalisation...
12:25C'est exactement ce que j'allais dire.
12:26Ça n'a pas été totalement un bon choix.
12:28C'est exactement ce que j'allais dire.
12:29Étant donné la situation géographique de Mayotte,
12:30la départementalisation de Mayotte était une catastrophe.
12:33C'est Jacques Chirac.
12:34Il faut l'avouer.
12:35On ne peut pas...
12:36Chaque fois qu'il y a une crise dans un département ultramarin,
12:39on leur fait le coup en disant
12:41vous vivez beaucoup mieux que vos voisins géographiques.
12:43C'est un peu insultant.
12:46C'est inaudible.
12:47C'est inaudible de dire aux gens c'est mieux que si c'était pire.
12:52Emmanuel Macron leur dit ça alors qu'ils viennent de tout perdre.
12:55C'est probablement, on verra le bilan humain,
12:57la plus grande catastrophe naturelle peut-être du siècle.
13:03On verra le bilan humain.
13:04Je suis d'accord avec ça.
13:05En coulisses, tout le monde vous dit que c'est un véritable carnage.
13:07Je suis d'accord avec ça.
13:08Donc ce n'est pas le moment de leur dire ça.
13:10Non, c'est pour ça que je dis que l'opportunité des propos...
13:12Je parle du fond des propos.
13:14Après, l'opportunité des propos,
13:15le fait que la parole présidentielle se mette comme ça dans l'arène,
13:17à ce moment-là, évidemment qu'elle est contextable,
13:19je parle du fond des propos.
13:21Elle a raison.
13:22Elle a raison.
13:23Dans les Caraïbes, les îles qui vivent le mieux,
13:25c'est la Guadeloupe et la Martinique,
13:27même si le niveau n'est pas le même.
13:29C'est une réalité, ce qu'elle dit.
13:31C'est vrai.
13:32La carte vitale, elle existe partout.
13:34Franchement, c'est choquant.
13:36Je vous assure, ce que vous dites, c'est choquant.
13:38Mais non, c'est une réalité.
13:39Mais ce n'est pas parce que c'est une...
13:40Mais c'est très maladroit de l'avoir dit de cette façon-là,
13:42dans ce contexte-là, mais bien sûr.
13:44C'est-à-dire que les gens de Mayotte,
13:46ils doivent au minimum pouvoir bénéficier
13:49du même niveau de vie, je ne sais pas,
13:51tout à fait, mais en tout cas,
13:53de choses qui se passent en métropole.
13:55Ils ne peuvent pas parce qu'ils sont au milieu d'un archipel
13:57d'une invasion migratoire permanente.
13:59Oui, mais ça, parce qu'on l'a laissé faire.
14:01Mais c'est une invasion migratoire.
14:03Mais c'est impossible, malheureusement, de contrôler...
14:05Eugénie, non.
14:06Pourquoi est-ce qu'il y a encore le droit du sol à Mayotte ?
14:08Eugénie, non.
14:09Écoutons Emmanuel Macron face à la foule,
14:12et après, je vous montre...
14:13Vous ne pouvez pas traiter comme un département comme les autres.
14:15Là, c'est pour le coup.
14:16On peut supprimer le droit du sol partout en France.
14:18Écoutons Emmanuel Macron face à la foule,
14:21et c'est vrai que ces séquences sont, je le dis, sidérantes.
14:25Là, vous avez lu les premières distributions.
14:27Je sais que c'était insuffisant.
14:29Non, mais je sais pourquoi...
14:33Oui, mais pourquoi ils ont fait ça ?
14:36Je vous explique.
14:38Je sais.
14:39Mais en fait, le frais ne pouvait pas être organisé avant.
14:41C'était impossible.
14:43Impossible.
14:45Franchement, c'est incroyable.
14:47Aucun président n'a jamais fait ça,
14:48se mettre tout seul derrière des barrières en train de parler.
14:51Je pense qu'on a dû l'y vendre, peut-être.
14:53De faire la même séquence que le roi d'Espagne à Valence.
14:57Je pense qu'on a pensé à ça.
14:59C'est l'inverse qui s'est passé.
15:00Et c'est l'inverse qui s'est passé.
15:01Et c'est l'inverse, pourquoi ?
15:02Parce que le roi d'Espagne, il va au contact, pas un mot.
15:05Qu'est-ce que vient dire dans la séquence que vous avez passée, Emmanuel Macron ?
15:08Il a dit, je sais, je vous explique.
15:11Toujours, toujours ça, par rapport à...
15:13C'est ça.
15:14Or, je crois qu'il y a eu une erreur.
15:16On lui a vendu ceci en disant, ça va se passer comme ça,
15:21et ce n'est pas du tout comme ça que ça se passe.
15:22Alors, les gens ont crié, Macron, démission, écoutez.
15:52Emmanuel, qu'est-ce que ça veut dire ?
15:54Vous réussissez à être indemnisé plus vite ?
15:56Non, mais c'est les liens qu'il y a toujours eu chez Macron,
15:59parce qu'il y a toujours eu,
16:00cette volonté de mise en scène qui est insupportable.
16:03Mise en scène au Salon de l'agriculture,
16:05mise en scène avec les Gilets jaunes, le Grand Débat,
16:07mise en scène à Mayotte,
16:08mise en scène partout, partout.
16:11Il a besoin d'être au cœur et au centre de tout,
16:14y compris lors de l'inauguration de Notre-Dame.
16:16Donc, je crois qu'il y a un côté narcissique,
16:19qu'il faut dire, mais oui, mais oui.
16:21Franchement, je suis très, très critique sur le président de la République,
16:24sur ses actes et sur ses...
16:26Mais là, sur ses séquences, la mise en scène,
16:29qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse ?
16:30Alors, il n'y va pas.
16:31Un peu de dignité, un peu de respect pour ses populations,
16:34un peu d'efficacité dans la discrétion
16:36et pas dans cette mise en scène.
16:38Le parallèle de Joseph est excellent avec le roi d'Espagne.
16:40Le roi d'Espagne et même sa femme ont pris de la boue,
16:43ont rajouté de la boue.
16:44Ils n'ont rien dit, ils n'ont pas dit un mot.
16:46Vous ne pouvez pas comparer, pardonnez-moi, ça n'a rien à voir.
16:48Je suis désolé, c'est nul et non avenu.
16:52Vous avez un roi qui n'a aucun rôle exécutif et qui vient...
16:55Il n'a plus le pouvoir.
16:56C'est parfait.
16:57Macron n'a plus le pouvoir.
16:58Il n'a plus le pouvoir.
16:59Il n'a plus le pouvoir.
17:00Vous savez bien que ce n'est pas...
17:03C'est Macron lui-même qui a dit que la V République était une monarchie.
17:06On avait besoin d'un roi.
17:07Extraordinaire.
17:08Franchement, j'ai souvent été très...
17:10Il a l'air du roi d'Espagne aujourd'hui.
17:11Je suis souvent très sévère, et vous le savez, sur les...
17:14Et là encore, puisque aucune de ses promesses ne s'est tenue.
17:18Mais où il n'y va pas, ce qui est possible,
17:20mais s'il y va, je ne vois pas comment il peut faire autrement.
17:22En revanche, il peut choisir de ne pas y aller.
17:23Pardon, mais c'est les phrases.
17:25Justement, la comparaison en disant « Regardez ailleurs comme vous serez »,
17:29ce n'est pas « Vous n'avez qu'à traverser la route »,
17:32c'est « Vous n'avez qu'à traverser l'océan pour voir que ce sera mieux ».
17:34Très franchement.
17:35Je partage votre avis.
17:36Vous avez parfaitement raison là-dessus.
17:40Régine Delfour est avec nous, et je vais la remercier grandement, Régine.
17:43Vous la connaissez bien sûr, elle parcourt le monde.
17:46Et en fin d'année, c'est quand même bien de saluer votre courage, votre énergie,
17:51parce que nous, je le dis sans arrêt,
17:53nous sommes là, tranquillement, au chaud, régulièrement,
17:55et puis vous êtes sur le terrain, et c'est quand même un peu plus difficile.
17:58Je vous propose d'écouter le témoignage que vous avez recueilli, Régine,
18:02et après vous nous direz ce qui s'est passé ces dernières heures à Mayotte.
18:07Je suis à Mayotte depuis plus de 30 ans,
18:11et ce que je vois là, c'est affolant.
18:13Je veux dire qu'on parle d'aide.
18:15Il y a des gens qui sont dans des situations qui sont vraiment délicates.
18:18Les gens n'ont pas d'eau, les gens n'ont pas de quoi manger,
18:21les gens m'ont dit des matelas et des tôles, des mamans.
18:24Et là où je suis, à Magicaveau, là où je circule ici, dans Kaweni, etc.,
18:28je ne vois pas cette aide qui est acheminée.
18:30Je sais que les gens font du mieux qu'ils peuvent,
18:32mais aujourd'hui, c'est vraiment désastreux.
18:34Et même la salubrité est en cause.
18:37Les poubelles ne sont pas ramassées.
18:39On craint pour d'autres épidémies.
18:41Est-ce qu'on peut mieux structurer les choses ?
18:44Il n'y a pas de communication, on n'a plus d'essence.
18:46Vous voyez, regardez dans quel état est le territoire.
18:48Je demande simplement qu'on puisse être un petit peu plus calme
18:51et accepter que l'aide soit disponible.
18:54Est-ce qu'il entend, Emmanuel, que nous sommes dans une situation désastreuse ?
18:57Il ne l'a pas vue.
18:58Il faut simplement qu'il coordonne les choses et qu'il accepte l'aide d'où qu'elle vienne.
19:01Il faut que l'aide puisse arriver massivement.
19:03On a des îles à côté, s'ils ont de l'eau, qu'ils nous en envoient.
19:05Il faut arrêter les gos.
19:07Il faut accepter que l'aide rentre ici, qu'on aide les gens.
19:09On ne va pas laisser les gens mourir encore plus que ce qui est déjà là.
19:1360 000 morts !
19:15Bon, ce qui est une hommage à une force humaine incroyable.
19:19Et c'est pour ça que votre argument de dire
19:23« c'est mieux que si c'était pire »
19:26c'est une honte.
19:28Et comment dire ?
19:29Attendez, attendez.
19:30Vincent Hervouet, qui connaît Mayotte, nous a dit ce qui se passe à Mayotte.
19:33C'est une honte de la République.
19:35C'est une honte.
19:36Pas depuis hier, depuis des années.
19:38C'est un scandale.
19:40Voilà, c'est ça la vérité.
19:41C'est ce qu'il faut dire.
19:42Et que l'État français soit dans cette situation-là,
19:45c'est aberrant, scandaleux, et tout ce que vous voulez.
19:48Alors évidemment, comme il y a un cyclone, ça explose.
19:50Je serais d'avis qu'il y ait un ministère d'État pour les Outre-mer.
19:54Oui, mais vous êtes d'avis ça.
19:56Mais force est de constater,
19:58moi j'ai vécu en Guadeloupe, on vivait beaucoup mieux en Guadeloupe
20:01qu'à l'île de la Dominique, par exemple.
20:03Mais c'est pas le sujet.
20:04C'est évident, et heureusement d'ailleurs.
20:05Mais il y a encore beaucoup trop de différences entre les départements.
20:08Regine Delfour et la métropole.
20:10Regine Delfour, on découvre ça.
20:12Alors vous qui parcourez le monde, justement.
20:14Votre témoignage m'intéresse.
20:16Vous êtes allée en Nouvelle-Calédonie.
20:18Est-ce que ce que vous vivez à Mayotte,
20:20est-ce que c'est un degré encore supérieur, si j'ose dire,
20:23d'infrastructures, de difficultés à tous les niveaux ?
20:32Écoutez Pascal, moi j'étais déjà venue à Mayotte
20:34pour l'opération Wambushu 1.
20:36On est allé effectivement aussi en Nouvelle-Calédonie.
20:38C'est pas tout à fait la même chose,
20:40parce qu'à Mayotte, vous avez ces bidonvilles
20:42qui sont pas tout à fait les mêmes qu'en Nouvelle-Calédonie.
20:44Et puis là, c'est une situation particulière,
20:46parce qu'il y a ce qui cyclone.
20:47Il faut savoir que sur l'île de Mayotte,
20:49près de 90% de l'île a été totalement détruite.
20:53Dans ce témoignage que nous avons recueilli
20:55avec Thibaut Marcheteau, Fatima,
20:57elle dit tout ce qu'on entend et ce qu'on voit nous aussi.
20:59Où est l'aide humanitaire ?
21:01Nous ne l'avons toujours pas vue avec Thibaut.
21:02Où est l'eau ? Il n'y a pas de distribution d'eau.
21:04Là où nous sommes, nous n'avons pas d'eau.
21:06Il n'y a pas de vive.
21:07Nous avons été un petit peu plus haut.
21:08Nous avons vu des Mahorais, des Comoriens
21:11qui sont réfugiés dans des écoles.
21:12On a vu un bébé de 7 mois en état totalement d'asthémie,
21:17sans eau, sans lait.
21:19Il a fallu qu'on prévienne,
21:20parce qu'il y a plein d'enfants comme ça.
21:23Il n'y a rien. Emmanuel Macron est venu.
21:25Il est encore là sur l'île.
21:26Mais en fait, on l'a vu dans les séquences,
21:28il n'écoute pas tout ce qu'a pu dire
21:30qu'il y avait l'aide qui arrivait.
21:31Elle n'est pas là.
21:32Avec Thibault Marcheteau, nous étions à La Réunion.
21:34Nous avons assisté au chargement dans l'A400M.
21:37On nous a dit qu'il y avait des rotations
21:39de 4 à 5 avions.
21:40Mais il ne fallait pas qu'il y ait trop d'aide
21:42qui arrive tout d'un coup,
21:43parce qu'il y aurait un engorgement.
21:45Et puis après, on ne saurait pas comment la distribuer.
21:47Ils ont fait une distribution à Petit Air,
21:49qui est un petit peu plus loin, 20 tonnes.
21:51La moitié de la fille n'a pas eu d'eau ni de conserve.
21:54Donc non, c'est catastrophique.
21:56Et puis, il a ce problème de poubelle
21:58qui n'est pas ramassée.
21:59Ça va être un gros problème sanitaire aussi, également.
22:01C'est la saison des pluies, Pascal.
22:03Et c'est vraiment l'apocalypse ici.
22:05Merci beaucoup, Régine Delfaux.
22:07Restez avec nous.
22:08Mais ce que vous avez dit est clair.
22:09C'est un président.
22:10Et on le voit bien avec les interviews
22:11avec les journalistes.
22:12Les journalistes, évidemment, ils sont polis.
22:13Ils n'écoutent pas.
22:15Il prend la parole.
22:16Il ne la lâche plus.
22:18Tu ne peux pas...
22:19C'est pour ça que j'ai dit dix fois
22:21que je voudrais l'inviter.
22:22Il n'aurait pas le droit de parler.
22:23En fait, ça ne sert à rien qu'il parle,
22:25puisqu'on sait ce qu'il va dire.
22:26Mais tout le monde parlerait autour.
22:28Avec vous, c'est certain.
22:30Mais non, vous lui diriez
22:31ce que vous pensez.
22:32Il est toujours au centre du jeu.
22:33Vous le vouliez, mais non.
22:34Mais c'est le président de la République.
22:35Oui, non, non, non.
22:36Il y a des présidents
22:37qui avaient un peu quand même de hauteur.
22:38Qui ?
22:39De distance.
22:40Chirac.
22:41Non, mais ils sont tous au centre du jeu.
22:43Imaginez Mitterrand faire un truc pareil.
22:45Images en direct.
22:46Devant des gens qui sont en train de mourir.
22:48Images en direct.
22:49Bon, vous êtes très sévère,
22:50évidemment, sur lui.
22:51J'ai essayé de trouver des circonstances
22:52atténuantes.
22:53Vous voyez ces images en direct.
22:54Alors, je vais vous passer
22:56un document de brut,
22:57puisque j'étais en contact avec,
22:59je peux dire son nom,
23:00d'ailleurs, Renaud Levanquin,
23:01qui me donne l'autorisation
23:02de passer ce document.
23:04Ce sont des images
23:06et une séquence
23:07tout à fait sidérante,
23:09là aussi,
23:10que je vous propose de voir.
23:11Et je remercie Brut
23:13de nous autoriser
23:14à passer cette séquence
23:15qui est libre d'accès,
23:16comme on dit dans notre métier.
23:18Voyez la séquence.
23:20Écoutez-moi deux secondes.
23:21Malgré les annonces faites dans la journée,
23:23Écoutez-moi deux secondes.
23:25Les Mahorais en détresse
23:27ont laissé éclater leur colère
23:28face au chef de l'État.
23:30Vous venez nous dire aujourd'hui
23:31que tout va bien.
23:32Alors non, tout va mal.
23:33Tout va mal.
23:35Là, on va compter les morts.
23:37Je vous dis,
23:38on va compter les morts
23:39dans les bidonvilles là-bas.
23:40C'est la vérité.
23:41Dans ce climat explosif,
23:42Emmanuel Macron se saisit du micro
23:44et répond.
23:45Si quelqu'un m'a entendu dire
23:47tout va bien,
23:48levez le doigt.
23:49Tout va bien.
23:50Bon, alors,
23:51pourquoi vous me faites dire ça ?
23:52Si vous opposez les gens,
23:53on est foutus.
23:54Parce que vous êtes contents
23:55d'être en France.
23:56Parce que si ce n'était pas la France,
23:58vous seriez 10 000 fois plus
24:00dans la mer.
24:01Là, on n'est pas d'accord.
24:02Il n'y a pas un endroit
24:03de l'océan Indien
24:04où on aide autant les gens.
24:05C'est la réalité.
24:06Quel est l'autre territoire
24:08de cette région comme ailleurs
24:10qui livre de l'eau,
24:11du fret, des soignants
24:12comme on le fait ici ?
24:13Alors, il faut que tout le monde
24:14se respecte.
24:15On n'est pas d'accord.
24:16Bonsoir.
24:17On viendra jusqu'au bout.
24:18Ici, on est en équipe.
24:20Quelques minutes plus tard,
24:21cette habitante rappelle au président
24:23la réalité à Mayotte.
24:25Les problèmes de santé,
24:26les problèmes d'immigration,
24:27il ne faut que s'accentuer.
24:30Donc, les promesses
24:31que vous nous faites là,
24:32on n'y croit pas.
24:36Face à la gravité de la situation,
24:37le chef de l'État
24:38qui devait quitter
24:39le département le plus pauvre
24:40de France hier
24:41a décidé de prolonger
24:42sa visite aujourd'hui.
24:43Une marque de respect
24:45et de considération
24:46selon ses mots.
24:47On rappelle qu'à Mayotte,
24:48Mme Le Pen a fait 60 %.
24:4960 % de soins.
24:5060 % de second tour
24:51face à Emmanuel Macron.
24:5260 %.
24:53Donc, effectivement...
24:54Parce que la demande pour l'immigration
24:56est centrale.
24:57Et bien sûr.
24:58Ces bidonvilles sont...
25:00Il y a que sur le service public
25:01qu'on le séparait.
25:02Pourquoi vous dites ça ?
25:03Parce que François Bayrou
25:04s'est fait reprendre par Nagui
25:05dès qu'il a osé dire
25:06qu'il y avait un problème
25:07d'immigration à Mayotte.
25:11Le carillon,
25:12ce sera le dernier carillon de l'année
25:13pour notre ami Thomas Hill.
25:16Le saluer,
25:17lui dire le plaisir qu'on a
25:18chaque matin à l'écouter sur Europe,
25:19à faire cette transition
25:20tous les deux.
25:21A vous souhaiter également
25:22de bonnes vacances.
25:23A vous féliciter pour vos audiences
25:25sur Europe 1,
25:26pour votre talent,
25:27pour votre équipe.
25:28Avec Anissa Haddadi.
25:29Merci Pascal.
25:30Vraiment,
25:31parce que c'est un bon moment
25:32et Europe 1 redresse
25:35la tête
25:36après des années difficiles.
25:38C'est grâce à vous.
25:39Bien sûr.
25:40C'est grâce à...
25:41C'est grâce à vous aussi, Pascal.
25:42C'est grâce,
25:43évidemment,
25:44à notre ami Donna Vidal.
25:47Exactement.
25:48Qui est près de vous,
25:49j'imagine.
25:50Et toute l'équipe d'Europe 1
25:51et toutes les équipes d'Europe 1.
25:53Donc on vous embrasse.
25:54Merci Pascal.
25:55On vous souhaite vraiment
25:56un joyeux Noël.
25:57Passez de belles fêtes.
25:58Oui.
25:59Vous ne serez pas là
26:00la semaine prochaine,
26:01mais nous on bosse.
26:03Bravo les courageux.
26:04C'est comme ça.