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00:00Il est pratiquement 18h, bonsoir, merci de nous accueillir et sur Europe 1 et sur CNews,
00:1418h-19h, c'est votre Punchline Week-end, vous connaissez le cocktail des témoignages,
00:18des reportages et des débats, je vous présente mon équipe du vendredi soir, dans quelques
00:21instants mais tout de suite, notre sommaire, à la une ce soir, direction Mayotte, Emmanuel
00:27Macron a quitté ce midi l'archipel, l'usine mouvementée et maintenant, c'est quoi la
00:31suite ? Nos équipes sur place, les témoignages, invité de Punchline Week-end ce soir, Salama
00:37Ria, sénatrice Renaissance de Mayotte.
00:40Ce soir, on va revenir sur ce jugement qui interpelle Elias Dimzalen, a été condamné
00:47à 5 mois de prison avec sursis, je rappelle qu'il avait appelé à mener l'intifada en
00:51France, c'était le 8 septembre dernier, un jugement qu'il qualifie de victoire, les
00:57réactions sont nombreuses, on vous en parle dans Punchline.
01:00Et puis après 7 semaines d'audience, l'heure du verdict au procès de l'assassinat de Samuel
01:06Paty, Tanguy Hamon suit ce procès pour nous.
01:10Verdict ce soir, voilà pour notre menu.
01:1218h-19h sur CNews et Europe 1.
01:16Punchline.
01:17Thierry Cabane.
01:18Merci de nous accueillir sur Europe 1 et sur CNews et on commence par un tour d'horizon
01:31de l'information.
01:32360, les troupes françaises continuent de quitter le Tchad, 120 soldats sont partis
01:37ce vendredi direction la France, selon ce pays du Sahel.
01:40Ils doivent quitter le territoire avant le 31 janvier 2025 au plus tard, des départs
01:44qui font suite à la décision du Tchad de rompre ses accords avec la France.
01:48Emmanuel Macron dit merci, merci à Gisèle Pellicot dans un message sur le réseau X,
01:54le Président a réagi à la fin du procès des viols de Mazan, merci pour les femmes
01:58qui ont pour toujours une éclaireuse pour parler et lutter, dit-il, visage des luttes
02:03contre les violences faites aux femmes, Gisèle Pellicot a vu son courage salué par le chef
02:08de l'État.
02:09Votre dignité et votre courage ont ému et inspiré la France et le monde, a-t-il écrit.
02:14Le militant écologiste Paul Watson de retour en France auprès de sa famille, après cinq
02:19mois de détention en Danemark, il a été accueilli sous les applaudissements à l'aéroport
02:24Roissy-Charles-de-Gaulle, âgé de 74 ans, il est engagé depuis une cinquantaine d'années
02:29pour la défense des baleines et la préservation des océans.
02:33Enfin, 441ème jour de détention pour les otages retenus par l'organisation terroriste
02:39du Hamas dans la bande de Gaza, deux de ces otages sont français, je le rappelle et c'est
02:43important, ils se nomment Ofer et Ouad, nous pensons évidemment à tous ces otages ce soir
02:48et à leur famille, nous demandons une fois de plus leur libération immédiate et sans
02:53condition.
02:54Avec moi ce soir, les invités de ce Vendredi soir, j'accueille avec beaucoup de plaisir
02:57toujours Joannick Jacquet, journaliste, bonsoir Véronique, bonsoir Thierry, bonsoir à tous,
03:02Pierre-Henri Bovis, avocat, bonsoir Pierre-Henri Bovis, Luc Gras, politologue, bonsoir Luc
03:08Fabrice Hakoun, essayiste, bonsoir, bonsoir et Louis Morin, journaliste, bonsoir Louis.
03:14Bonsoir Thierry.
03:15On va prendre la direction de Mayotte pour commencer, Emmanuel Macron qui était en visite
03:21sur l'incipel depuis hier a quitté le territoire ce midi, une visite assez achaûtée, on va
03:26en parler évidemment, mais on va prendre la direction de Mayotte et nous sommes avec
03:31Salama Ramia, sénatrice de Mayotte Renaissance, bonsoir Salama, merci d'être avec nous en
03:37direct depuis Mayotte, je voulais absolument vous avoir ce soir avec nous dans PUNCHLINE
03:41WEEKEND et sur CNEWS et sur Europe 1, quel bilan tirez-vous de la visite d'Emmanuel
03:46Macron ?
03:47Elle ne nous entend pas, on va retrouver Salama Ria dans quelques instants, mais on va faire
03:56un tour d'horizon de la visite d'Emmanuel Macron avec Maxime Legay.
04:03Chemise blanche retroussée et accompagné du maire de la commune, Emmanuel Macron continue
04:08d'aller à la rencontre des maorais sinistrés.
04:11Ici, à Tsingoni, dans le nord de l'île, six jours après le passage du cyclone Shido,
04:17les habitants n'ont toujours pas reçu de ravitaillement et expriment leur exaspération
04:21au chef de l'État.
04:22Il n'y a pas d'eau, il n'y a pas d'électricité, et on a tout le monde qui vient comme ça,
04:27c'est intéressant peut-être, mais est-ce que là aujourd'hui c'est la population
04:32qui peut sortir de ce désarroi-là ?
04:34Des cris du désespoir, auquel le président de la République tente tant bien que mal
04:41de répondre.
04:42Vous n'avez plus d'électricité, vous ne pouvez plus produire cette eau, et c'est ça
04:45le problème.
04:46Donc on essaie de rétablir partout, on fait venir des groupes électrogènes pour pouvoir
04:49justement reproduire cette eau.
04:51Au milieu de cette détresse humaine, Emmanuel Macron doit également répondre à l'autre
04:56sujet de préoccupation des maorais, celui de l'abandon de l'État face à une immigration
05:01clandestine toujours plus nombreuse.
05:03On a renforcé la lutte contre l'immigration clandestine, la grande difficulté c'est de
05:07renvoyer, et je vais prendre un exemple très simple, les bidonvilles, les bangas, l'État
05:13en a démantelé beaucoup en lien avec les communes.
05:15Dans beaucoup d'endroits ça a été très mal vu, parfois d'ailleurs à Paris ça a
05:18été beaucoup critiqué.
05:19Après sa déambulation, et avant de quitter l'archipel français, Emmanuel Macron a présidé
05:25une cellule de crise interministérielle pour transmettre au gouvernement les actions nécessaires
05:31à entreprendre à Mayotte.
05:32On le voit Fabrice Hakoun visite plus calme ce matin d'Emmanuel Macron, ce qui n'était
05:38pas forcément le cas hier où il a été hué, interpellé.
05:42Oui, alors ça arrive tout le temps, on l'a vu en Espagne, on l'a vu partout, dès qu'il
05:49y a une catastrophe, les gens sont dans un tel état de dénuement et de désespoir qu'ils
05:53s'en prennent non pas obligatoirement à la personne d'Emmanuel Macron, mais aux représentants
05:58de l'État.
05:59Et là, en l'occurrence, Dieu sait s'ils ont raison de s'en prendre aux représentants
06:03de l'État.
06:04Parce qu'on voit bien que dans cette région de France, il y a un effet loupe de tout ce
06:12qui ne va pas en France en fait, c'est-à-dire il y a un État jacobin centralisateur qui
06:17déverse massivement des moyens avec une inefficience totale des politiques publiques, on ne pilote
06:25pas en France l'efficience des politiques publiques et donc on déverse des fonds comme
06:29si ça suffisait.
06:30On le fait aussi avec les grandes administrations centrales, on le fait avec l'éducation nationale,
06:34on le fait avec tous les grands services de l'État dans lesquels on déverse des fonds
06:37sans même se soucier de l'efficience.
06:39C'est à se demander comment cet État est géré, effectivement.
06:42Louis Morin, c'est intéressant de vous avoir avec nous ce soir parce que vous revenez de
06:46Mayotte, donc vous avez vu l'État de Mayotte.
06:50Oui, effectivement, on est sur une île complètement dévastée.
06:54Lorsque j'y suis allé, il y avait encore des débris un petit peu partout qui jonchaient,
07:00y compris les pistes de l'aéroport.
07:03Vous aviez l'aéroport qui a été lui aussi complètement saccagé d'ailleurs, la tour
07:07de contrôle est évidemment hors d'usage et la tour de contrôle au moment où j'y
07:11étais, pour bien vous dresser le constat, c'était un camion renversé par le cyclone
07:17sur lequel il y avait cinq militaires qui étaient assis sur des chaises avec des talkie
07:22walkie pour faire atterrir les avions.
07:24Voilà, donc on est quand même sur une situation de désastre total, sur une situation apocalyptique
07:31suite au passage de ce cyclone.
07:33Et lorsque vous regardez les images aériennes, notamment de la sécurité civile, vous vous
07:37rendez compte que l'ensemble des bidonvilles ont été complètement soufflés, complètement
07:41balayés par le passage de ce cyclone.
07:44Mayotte, c'est donc 320 000 habitants plus 100 000 habitants estimés en situation irrégulière.
07:51Donc on est vraiment sur une catastrophe humanitaire d'ampleur.
07:54On ne sait pas encore exactement combien il y a eu de morts, on sait ce qui a été
07:59recensé jusqu'à présent, on a ce chiffre de 35 dont on sait d'ores et déjà selon
08:04les déclarations même du ministre de l'Intérieur de Bruno Retailleau que c'est un chiffre
08:09qui va être amené à évoluer et donc effectivement on est sur une situation explosive.
08:13Et on a retrouvé Salama Ramia, sénatrice de Mayotte Renaissance, merci, bonsoir d'être
08:20avec nous ce soir.
08:22Quel bilan tirez-vous de la visite d'Emmanuel Macron, Salama Ramia ?
08:25Alors moi je dirais que c'est un bilan positif, sous réserve de la concrétisation de ce
08:35qui nous a été annoncé.
08:36En tout cas ça nous a donné beaucoup d'espoir et comme la concrétisation devrait venir
08:42...
08:43Ah, on a encore un petit problème de connexion du côté de Mayotte mais on peut le comprendre
08:50vu la situation de Mayotte, on va sans doute essayer de se reconnecter avec Salama Ramia.
08:56Véronique Jacquet ?
08:57Oui, la députée a à l'instant parlé de bilan positif, bon il faudra voir ce que ça
09:01va donner sur le long terme.
09:02Oui, et attention aux promesses !
09:03On sait d'ores et déjà qu'Emmanuel Macron a annoncé une loi spéciale pour rebâtir
09:08l'île comme il l'avait fait d'ailleurs pour Notre-Dame de Paris, une loi d'exception
09:12faite, la même que ce qui a été faite pour faire en sorte que Notre-Dame soit reconstruite
09:18en cinq ans.
09:19Donc là une loi spéciale pour rebâtir vite, en faisant fi de certaines procédures,
09:25en faisant fi aussi des délais et en simplifiant les textes.
09:28Voilà, donc quand on se demandait combien de temps il faudrait pour rebâtir l'île
09:32et François Bayrou a parlé hier de deux ans, on peut se dire que c'est quelque chose
09:39qui est envisageable si on prend un exemple sur ce qui a été fait pour Notre-Dame de
09:42Paris, en sachant qu'on peut même de toute façon reconstruire en urgence, évidemment
09:46c'est pas top, mais quand on n'a plus rien du tout, on sait faire quand même,
09:50on sait reconstruire en urgence des bâtiments, c'est pas de l'urbanisme évidemment la
09:55Haussmann, mais voilà, on a un toit au-dessus de la tête, c'est le plus important.
09:59Je veux dire que la question de Mayotte pose une problématique quand même fondamentale.
10:04Quelle est la place de Mayotte comme département dans la République ? Il faut oser dire les
10:09choses.
10:10Bien sûr.
10:11Et la question c'est est-ce qu'à partir du moment où on pose cette question-là c'est
10:13soit Mayotte est un réel département dans la République et à ce moment-là, effectivement,
10:18comme disait Véronique, on s'en donne les moyens, on y va.
10:21Pour information, je parle sous le contrôle d'une experte, je crois que c'est le budget
10:25pour Notre-Dame, 750 millions.
10:27Oui.
10:28À peu près.
10:29Donc vous voyez, il y a vraiment, mais là il y a une question de volonté politique.
10:32Est-ce que Mayotte fait partie de la République et à ce moment-là, le principe d'égalité
10:36doit s'appliquer compte tenu évidemment du contexte géographique ? Ou alors il fait
10:42pas partie à ce moment-là ? Moi, je fais partie de ceux qui pensent que quand on aime
10:46la France, qu'on décide par référendum de faire partie de la France, on doit être
10:49accueilli.
10:50Dernier point, il ne faut pas extraire Mayotte du contexte général.
10:53Beaucoup de spécialistes disent qu'il y a quand même un problème de traiter Mayotte
10:57stricto sensu parce qu'il y a les Comores derrière et il avait été rappelé tout à
11:01l'heure que les Comores ont très mal vécu ce référendum d'adhésion des Mahorais à
11:07la République française et que donc c'est vrai qu'ils ne font rien pour contenir les
11:11populations et qu'elles viennent ici et on peut dire enfin, et ça c'est pour saluer
11:14la France, c'est que si tous viennent à Mayotte, c'est quand même qu'il y a quelque chose
11:19qui les attire à Mayotte parce que la République française, ça veut dire quelque chose et
11:23surtout là-bas.
11:24On marque une pause pub et sur Europe 1 et sur CNews, on reparle de Mayotte et on tentera
11:28à nouveau de rejoindre Salama Aramia qui est notre invitée, c'est un triste de Mayotte
11:33Renaissance.
11:34A tout de suite sur Europe 1 et sur CNews.
11:41PUNCHLINE, 18h-19h, Thierry Cabane sur CNews et Europe 1.
11:5518h15, merci de nous accueillir et sur Europe 1 et sur CNews, c'est votre PUNCHLINE week-end
12:02jusqu'à 19h.
12:03À mes côtés pour commenter cette actualité assez riche en ce vendredi, Véronique Jacquier,
12:07Pierre-Henri Bovis, Luc Gras, Louis Morin et Fabrice Hakoun, on continue de parler
12:12de Mayotte et de la situation à Mayotte et on va essayer de joindre Salama Aramia, sénatrice
12:19de Mayotte Renaissance.
12:20Bonsoir Salama Aramia, c'est vrai que les conditions de liaison sont un peu difficiles,
12:26est-ce que vous m'entendez bien ? Salama Aramia, je vous posais la question tout à
12:29l'heure, quel bilan tirez-vous de la visite d'Emmanuel Macron sur votre île ?
12:33Bonsoir, moi je tirerais un bilan satisfaisant, en tout cas un bilan positif, mais sous réserve
12:43bien sûr de voir la concrétisation de ce qui a été annoncé.
12:48Pour être plus précise, par exemple sur le plan de l'urgence, c'est vrai au niveau
12:55de l'eau et de la nourriture, parce que c'était ça le plus urgent, je dirais aujourd'hui
13:01il y a eu des signes dans ce qui a été annoncé hier soir, j'ai constaté les 17
13:07communes de Mayotte par exemple, ont effectivement reçu de l'eau, enfin l'eau est arrivée,
13:13des bouteilles d'eau, même dans certaines communes ça a été largué par des hélicoptères,
13:18l'armée a largué des bouteilles d'eau dans les communes, en tout cas j'ai eu confirmation
13:23que toutes les communes ont de l'eau qu'elles peuvent boire.
13:27Maintenant il est vrai que tous les points n'ont pas été encore atteints, mais c'est
13:35en cours.
13:36Ce qui a aussi été satisfaisant c'est le fait qu'il y a eu une clarification sur les
13:40retards, les gens ne comprenaient pas, c'est vrai qu'on nous annonçait des choses, donc
13:44le fait qu'il y ait eu cet échange aussi avec le président, ça a permis aussi d'avoir
13:48des explications, d'avoir des réponses, puisque jusqu'à présent personne ne comprenait
13:56pas ce qui se passait ou pourquoi rien n'arrivait.
13:59Et pour terminer aussi, il y a eu un manque de communication entre l'État, le représentant
14:07de l'État et les collectivités, et c'est ce qui a créé un peu aussi des tensions,
14:12et aujourd'hui ça va être amélioré pour qu'il y ait vraiment un contact entre ces
14:20deux entités.
14:22Et on le disait, Salama Ramia, avec mes invités en ce vendredi soir, attention aux promesses
14:28non tenues quand Emmanuel Macron promet que tous les foyers seront raccordés en eau à
14:32partir de demain samedi, on espère y croire, quand François Bayrou annonce hier soir chez
14:37nos confrères de France 2 que tout pourrait entrer dans l'ordre d'ici deux ans, on espère
14:42y croire aussi, mais attention à ces promesses, et on peut comprendre la colère des habitants
14:47de Mayotte évidemment, et l'accueil qu'ils ont réservé aux présidents de la République
14:51notamment hier.
14:52Comme je l'ai dit, effectivement on attend la concrétisation, mais il y a eu des signes
15:00aujourd'hui.
15:01Hier il avait été annoncé que l'eau allait commencer à être distribuée, ça a été
15:04le cas aujourd'hui, l'eau a été distribuée.
15:07Quand vous dites l'accueil, l'accueil effectivement, pour moi l'accueil, puisque j'ai quand même
15:12suivi un peu la visite, l'accueil a été pour moi, il y a eu un bon accueil, bien sûr
15:20les gens avaient besoin d'exprimer leur douleur, vous avez en face de vous des gens qui ont
15:25faim, qui ont soif, mais ce qu'il faut comprendre aussi, c'est que dans la soirée, là où
15:30effectivement il y a eu, je dirais, ça a été un peu à l'excès, c'est que c'était
15:35en fin de journée, et surtout, moi ce que je voudrais dire, c'est que les gens appréciaient
15:40le fait qu'un président de la République vienne, n'a pas hésité à aller vers eux,
15:45parce que c'est ça aussi, donc il a été vers eux, et aussi a osé rester à Mayotte,
15:54et a donné des engagements, et on sait que c'est sous 24 heures, 48 heures, on les attend
16:00ces réponses, et pour moi aujourd'hui, il y a des réponses à ça.
16:03Salamah, Rabia, il y a également cette question de bilan, on ne donne pas spécialement de
16:09chiffres, on parle de 35 victimes, mais on voit bien, il faut être très très prudent
16:15vu la situation de votre île.
16:17Oui, très prudent, mais je pense qu'effectivement, il va s'alourdir, et d'autant plus qu'au
16:29niveau, comment dire, il y a beaucoup de gens qu'on ne retrouve pas, des familles par exemple,
16:36je sais qu'il y a beaucoup d'enfants qu'on ne retrouve pas, les parents, on le voit autour,
16:41et que tant que les recherches en tout cas, n'auront pas démarré, de toute façon on a
16:46toujours cette crainte, on le voit, on ressent qu'il va y avoir, le bilan va s'alourdir.
16:50Dernière question, vous êtes en direct sur notre antenne, quel est l'appel que vous avez
16:55envie de lancer, quelles sont les urgences, profitez-en.
16:59Alors les urgences pour moi, c'est de continuer dans ce qui a été démarré aujourd'hui,
17:06à savoir continuer l'eau et la nourriture rapidement, et ça ça deviendra la première
17:13urgence, c'est l'électricité, parce que l'eau courante qui pourra arriver dans les foyers
17:18dépend de cette électricité, et donc il est urgent après que l'électricité soit rapidement
17:25aussi rétablie, et la dernière c'est la santé, on n'en parle pas beaucoup, mais au niveau de
17:34la situation sanitaire, Mayotte, là actuellement on a peur des maladies qui risquent d'arriver,
17:41donc c'est que rapidement on se pose sur ce problème, et d'ailleurs je tiens juste à préciser
17:47aujourd'hui de toutes les collectivités, donc toutes les communes, y compris le conseil
17:54départemental, il y a une cellule qui a été mise en place pour de manière à coordonner
17:59toutes ces actions qu'il va falloir mener pour vite remettre Mayotte sur pied.