Une semaine après le passage du cyclone Chido qui a ravagé Mayotte, un appel à manifester à Marseille depuis la porte d'Aix jusqu'à la préfecture est lancé ce samedi.
Depuis 14 heures, une centaine de personnes sont rassemblées, de nombreuses femmes en tenue traditionnelle avec la fleur jaune de ylang ylang. Ensemble, les manifestants réclament plus de moyens et dénoncent l'abandon de l'État. "Ce n'est pas normal que dans un département français sinistré on donne une boîte de sardine et deux bouteilles d'eau pour une famille ! Je suis outrée, choquée, indignée, lance Rasimia, 37 ans. S'il s'était produit la même chose à Nice ou en Bretagne, ça ne se passerait pas comme ça. On est à l'abandon, rien n'est fait. La population est devenue SDF du jour au lendemain."
Trois sœurs viennent en solidarité pour leurs proches. C'est leur première manif. Elles ont 13, 21 et 25 ans. Elles demandent de l'eau et de la nourriture en urgence. "Les gens ont tout perdu, ils n'ont rien. Ils ont faim, soif".
Le député LFI Sébastien Delogu vient d'arriver sur place. Le cortège grossit mais n'est pas encore parti. Unis, ils viennent montrer à leur famille qu'ils ne les oublient pas. Tous sont indignés. Ils demandent à boire, à manger et de la sécurité.
Depuis 14 heures, une centaine de personnes sont rassemblées, de nombreuses femmes en tenue traditionnelle avec la fleur jaune de ylang ylang. Ensemble, les manifestants réclament plus de moyens et dénoncent l'abandon de l'État. "Ce n'est pas normal que dans un département français sinistré on donne une boîte de sardine et deux bouteilles d'eau pour une famille ! Je suis outrée, choquée, indignée, lance Rasimia, 37 ans. S'il s'était produit la même chose à Nice ou en Bretagne, ça ne se passerait pas comme ça. On est à l'abandon, rien n'est fait. La population est devenue SDF du jour au lendemain."
Trois sœurs viennent en solidarité pour leurs proches. C'est leur première manif. Elles ont 13, 21 et 25 ans. Elles demandent de l'eau et de la nourriture en urgence. "Les gens ont tout perdu, ils n'ont rien. Ils ont faim, soif".
Le député LFI Sébastien Delogu vient d'arriver sur place. Le cortège grossit mais n'est pas encore parti. Unis, ils viennent montrer à leur famille qu'ils ne les oublient pas. Tous sont indignés. Ils demandent à boire, à manger et de la sécurité.
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