Six ans après les effondrements des n°63 et 65 de la rue d’Aubagne, c’est dans un silence assourdissant que les Marseillais ont rendu hommage aux huit victimes du drame.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, ce mardi 5 novembre, dès 8h30, pour rendre hommage aux huit victimes des effondrements des n°63 et 65 de la rue d’Aubagne, six ans après le drame. À deux jours de l’ouverture du procès devant le tribunal de Marseille, les familles, proches et voisins des disparus se sont réunis dans un silence poignant, brandissant des flambeaux devant l’espace vide laissé depuis que les trois immeubles se sont écroulés.
Dans la foule, on pouvait reconnaître le maire DVG Benoît Payan, venu avec l’ensemble de l’exécutif municipal se recueillir comme tout citoyen en mémoire d’Ouloume, Chérif, Taher, Simona, Julien, Marie-Emmanuelle, Pape Magatte et Fabien. Bien avant le début des dix minutes de silence que les associations avaient appelées à respecter à partir de 9h05 précises, heure des effondrements, c’est dans un silence assourdissant, uniquement rompu par le glas de l’église voisine que le rassemblement s’est tenu.
Mis à disposition des Marseillais par le collectif du 5-Novembre, des feuilles vierges étaient destinées à recevoir les messages de soutien adressées aux familles et proches des victimes.
Six semaines de procès
Ce jeudi 7 novembre, pas moins de seize prévenus, personnes physiques et morales, seront entendus au cours du procès qui s’ouvrira pour six semaines à la caserne du Muy et pour lequel 87 personnes se sont constituées parties civiles. "Nous l'attendons avec de grandes espérances, a déclaré la maman de Simona, au moment des prises de parole des proches. Nous savons que ce ne sera pas simple, mais nous voulons que plus jamais personne ne paie ce que nous avons dû payer. Simona avait beaucoup d’attente de la vie et ce en quoi elle croyait, c’est que l’homme doit avoir une dignité mais sur ce point là elle a été trahie."
"Encore une année de plus, a ajouté Liliana Lalonde, la mère de Julien. Merci à tous ceux qui sont là, à ceux qui nous permettent d’élever nos voix. Mon fils et les autres victimes avaient le droit de vivre et de vivre dignement. Ils ont fait confiance en ceux qui devaient assurer leur sécurité et ils sont morts. Mais il n’y a pas que huit victimes, il y a aussi tous ceux à qui on a arraché la vie en les délogeant, merci de penser à tous ceux qui cherchent un habitat digne."
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, ce mardi 5 novembre, dès 8h30, pour rendre hommage aux huit victimes des effondrements des n°63 et 65 de la rue d’Aubagne, six ans après le drame. À deux jours de l’ouverture du procès devant le tribunal de Marseille, les familles, proches et voisins des disparus se sont réunis dans un silence poignant, brandissant des flambeaux devant l’espace vide laissé depuis que les trois immeubles se sont écroulés.
Dans la foule, on pouvait reconnaître le maire DVG Benoît Payan, venu avec l’ensemble de l’exécutif municipal se recueillir comme tout citoyen en mémoire d’Ouloume, Chérif, Taher, Simona, Julien, Marie-Emmanuelle, Pape Magatte et Fabien. Bien avant le début des dix minutes de silence que les associations avaient appelées à respecter à partir de 9h05 précises, heure des effondrements, c’est dans un silence assourdissant, uniquement rompu par le glas de l’église voisine que le rassemblement s’est tenu.
Mis à disposition des Marseillais par le collectif du 5-Novembre, des feuilles vierges étaient destinées à recevoir les messages de soutien adressées aux familles et proches des victimes.
Six semaines de procès
Ce jeudi 7 novembre, pas moins de seize prévenus, personnes physiques et morales, seront entendus au cours du procès qui s’ouvrira pour six semaines à la caserne du Muy et pour lequel 87 personnes se sont constituées parties civiles. "Nous l'attendons avec de grandes espérances, a déclaré la maman de Simona, au moment des prises de parole des proches. Nous savons que ce ne sera pas simple, mais nous voulons que plus jamais personne ne paie ce que nous avons dû payer. Simona avait beaucoup d’attente de la vie et ce en quoi elle croyait, c’est que l’homme doit avoir une dignité mais sur ce point là elle a été trahie."
"Encore une année de plus, a ajouté Liliana Lalonde, la mère de Julien. Merci à tous ceux qui sont là, à ceux qui nous permettent d’élever nos voix. Mon fils et les autres victimes avaient le droit de vivre et de vivre dignement. Ils ont fait confiance en ceux qui devaient assurer leur sécurité et ils sont morts. Mais il n’y a pas que huit victimes, il y a aussi tous ceux à qui on a arraché la vie en les délogeant, merci de penser à tous ceux qui cherchent un habitat digne."
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00:00Il ne faut pas qu'on les oublie, il ne faut pas qu'on oublie ce qui s'est passé.
00:03Il ne faut pas que les Marseillais passent devant ce lieu
00:08et que ce soit juste un portail vert.
00:12Il faut que cette histoire perdure dans le temps
00:14pour que justement on ne revive plus jamais des drames pareils.
00:30Ce que l'on veut c'est que plus jamais personne ne paye ce que nous avons dû payer.
00:47Pour Simona, justice et vérité !
00:51Et pour Julien, justice et vérité !
00:54Et pour Chérif, justice et vérité !
00:58On sait qu'encore aujourd'hui, le mal-longement ne touche pas que Marseille,
01:03mais la France et puis même l'Europe et ailleurs.
01:06Et ce n'est pas normal que dans un pays comme la France,
01:09qui comme un pays dit riche, se retrouve avec des problématiques telles que le mal-longement.