Dans le bidonville de M’tsapere, au sud de Mamoudzou, un habitant exprime ses peurs face au risque de hausse de l’insécurité suite au cyclone Chido. Du côté des autorités, des mesures ont été prises afin de réduire le risque de pillage.
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00:00Se barricader pour tenter de préserver ce qu'il reste.
00:04Après le passage du cyclone Chido, Ali Khalifa espère pouvoir reconstruire sa maison au plus vite grâce à l'aide de l'Etat.
00:11Mais pour lui, la sécurité doit être leur priorité.
00:14Manger c'est rien, boire non plus. La sécurisation de toutes les personnes.
00:20Tu dors chez toi, tu regardes la télé, on te dit avec une machette comme une pistolet,
00:25levez la main en haut, donne-moi la télé. Est-ce que ça c'est bon ?
00:29Pour être français, il ne faut pas qu'on vive comme ça.
00:32Si le risque de pillage est plus élevé depuis le passage du cyclone, Ali estime qu'il s'agit d'un problème plus ancré dans la société.
00:39Depuis qu'on a eu cette loi-là, que le mineur qu'on ne le frappe pas, qu'on ne le punit pas,
00:47le mineur ne fait pas la prison. Ce qui se passe à Mayotte, franchement,
00:52le petit ne respecte pas le grand, et le grand ose perdre de sortir dehors, même pour aller à la mosquée, même pour rester chez soi.
01:00Afin de garantir la sécurité des Mahorais, le préfet de Mayotte a instauré un couvre-feu dans le département,
01:06dès le 17 décembre, soit trois jours après le passage du cyclone.
01:10Une interdiction de sortir qui s'applique à tous les habitants, de 22h à 4h du matin, et cela jusqu'à nouvel ordre.