• il y a 13 heures
Alors qu'au moins 21 personnes ont été tuées dans les intempéries, les dégâts causés par le passage du cyclone Chido à Mayotte samedi 14 décembre inquiètent les autorités qui redoutent des épidémies sur l’île. Et pour cause, le système de soins a été encore plus dégradé par le passage du cyclone. 

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Transcription
00:00Sous les décombres des bidonvilles, les secouristes s'attendent à trouver de nombreuses victimes.
00:05Pour les survivants privés d'eau potable, ils sont menacés par une crise sanitaire.
00:09Et l'hôpital ?
00:10L'hôpital, c'est...
00:12L'hôpital reprend ses fonctions vitales, eau, électricité.
00:15En revanche, il y a encore des services qui sont défaillants, je pense à la réanimation.
00:19Réanimation, urgence...
00:20Le bloc, est-ce que le bloc...
00:21Il y a deux blocs, il y a deux blocs qui fonctionnent.
00:23Pour Bruno Retailleau, qui passe en revue les troupes, il est urgent d'agir.
00:28Sous 48 heures, ces usines de traitement de l'eau potable fonctionneront à peu près à hauteur de 50% de leur capacité.
00:36Et d'ici une semaine, le préfet de Mayotte nous indiquait ce soir qu'on pourrait même atteindre 95%.
00:42Au printemps, une épidémie de choléra s'était propagée dans plusieurs bidonvilles, faisant au moins 7 morts.
00:48Cette résidente prend conscience de l'apocalypse.
00:52J'ai réussi à trouver un paquet de couches.
00:55Mais il y avait des gens devant moi qui cherchaient des antihistaminiques pour leur bébé de 16 mois et il n'y en a pas.
01:00Donc si on n'est pas vite ravitaillé pour certains traitements ou autres, il y a des gens qui vont vraiment souffrir.
01:07La première urgence a été d'évacuer les malades vers la Réunion.
01:11Une centaine de soignants de la réserve sanitaire viendront en renfort.
01:15Un hôpital de campagne sera également déployé.

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