Jean-Philippe Tanguy, député et porte-parole du Rassemblement national, était l'invité d'Apolline de Malherbe dans le Face à Face sur BFMTV et RMC.
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00:00En fait, ça fait deux ans et demi que notre pays est paralysé, qu'on fait des surplaces.
00:03Le monde avance, les Etats-Unis avancent, la Chine avance, nous perdons en puissance économique.
00:10Nous sommes toujours victimes d'une submersion migratoire.
00:14Et finalement, le bilan de M. Macron, depuis deux ans et demi, par sa faute, c'est la réforme des retraites.
00:19Enfin, à un moment quand même, Jean-Philippe Tanguy, je vous entends tout mettre sur le dos du chef de l'État.
00:24Alors, je veux bien qu'il en ait une grande part, mais tout de même, Jean-Philippe Tanguy,
00:26qu'avez-vous fait pour que ça ne bloque pas cette censure que vous avez votée ?
00:31C'est quand même vous qui avez précipité ce gouvernement et sa chute.
00:34Aujourd'hui, on aurait un budget.
00:37La France serait un peu moins à l'arrêt.
00:39Mais c'était quoi, ce budget ? C'était 40 milliards.
00:41Je lisais la note encore de l'OFCE qui fait un bilan, qui compare la loi spéciale qu'on a votée.
00:46Qui fait un bilan sur la loi spéciale.
00:48Je précise les choses pour que ceux qui nous écoutent ou qui nous regardent le comprennent bien.
00:52En effet, on a bien compris, il n'y a pas eu de budget voté.
00:55Tant qu'il n'y a pas de budget de 2025, on reconduit via ce qu'on appelle une loi spéciale,
00:59le budget de l'année précédente.
01:02Et l'OFCE, qui est donc l'analyste des économies des pays occidentaux,
01:07constate que les plus malchanceux de cette loi spéciale, ça va être les classes moyennes françaises.
01:13Oui, ça, ce n'est pas vrai, mais on pourrait y revenir.
01:15Il y a certains morceaux que vous prenez de leur analyse,
01:19mais le reste, quand ça vous met en place, vous ne vous prenez pas en cause.
01:23C'est juste les chiffres qui donnent.
01:24C'est intéressant, les chiffres en valeur absolue, pas l'analyse qui en est faite.
01:28Après, on parlait de 45 milliards d'efforts budgétaires, dont 30 milliards d'impôts.
01:34Donc, on n'était déjà pas dans ce que disait Michel Barnier,
01:37ce que nous, on avait dit depuis le début.
01:38Vous m'avez reçu à l'époque.
01:39Vous avez dit ce n'est pas vrai qu'il n'y a que 20 milliards d'impôts,
01:42comme le disait Michel Barnier, et 40 milliards d'économies.
01:44C'est inversé.
01:45Donc, c'était bien inversé.
01:46Donc, je suis très fier qu'on ait bloqué un budget qui ne faisait aucune réforme structurelle d'économie.