• l’année dernière
Afin de prévenir d’éventuels pillages après le passage du cyclone Chido à Mayotte, l’île est soumise depuis une semaine à un couvre-feu. Une mesure difficile à appliquer alors que des milliers de sinistrés dorment dehors.

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00:00Dans les rues sombres de Mayotte,
00:03ceux qui s'attardent dans les rues après 22h
00:06sont aussitôt rappelés à l'ordre par les gendarmes.
00:24Dans les décombres des habitats précaires,
00:26fauchés par le cyclone,
00:28les gendarmes patrouillent à la lueur de leur lampe torche
00:31à la recherche d'éventuels pilleurs.
00:34On craint que ça peut vite changer,
00:36surtout à Mayotte ici, ça peut vite dégénérer.
00:39La population, la jeune population,
00:41elle peut vite monter les tours
00:43et puis commencer à reprendre le caillassage,
00:46l'agression sur les voies publiques.
00:49Donc oui, on craint ça,
00:52mais on continue de travailler,
00:54on continue de garder l'esprit.
00:57En vigueur depuis une semaine,
00:59le couvre-feu reste difficile à vivre
01:01pour certains habitants,
01:03dont beaucoup ont vu leur maison détruite.
01:05Ça me semble un peu difficile,
01:07difficile en fait,
01:09vu qu'il n'y a pas d'électricité,
01:11on s'ennuie,
01:13c'est pour ça qu'on est là jusqu'à cette heure-ci.
01:17Avec près de 1300 militaires envoyés en renfort
01:20pour aider et protéger l'archipel,
01:22Mayotte est le département le plus pauvre de France,
01:26mais aussi l'un des plus quadrillés
01:28par les forces de l'ordre.
01:31Sous-titrage Société Radio-Canada

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