Dans la nuit du 24 au 25 décembre, une pharmacie d'Ivry-sur-Seine a été cambriolée par deux individus.
Selon nos confrères de Valeurs Actuelles, ces deux hommes, Algériens sous OQTF, ont été relâchés dès le lendemain en raison du manque de place en centre de rétention.
La pharmacienne dénonce une «situation déplorable». Le journaliste Amaury Bucco indique que «les deux cambrioleurs sont dans la nature avec une partie de leur butin».
Selon nos confrères de Valeurs Actuelles, ces deux hommes, Algériens sous OQTF, ont été relâchés dès le lendemain en raison du manque de place en centre de rétention.
La pharmacienne dénonce une «situation déplorable». Le journaliste Amaury Bucco indique que «les deux cambrioleurs sont dans la nature avec une partie de leur butin».
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00:00Eh bien écoutez, donc ça s'est passé effectivement dans la nuit de Noël du 24 au 25 où en fait
00:06la police est prévenue par le système d'alarme de la pharmacie qu'il y a une intrusion dans
00:11ce commerce et donc intervient très rapidement et quand les policiers arrivent et bien ils
00:17tombent, ils voient en fait que la pharmacie a complètement été mise à sac, tous les
00:21produits ont été versés, la caisse a été ventrée et ils tombent sur les deux cambrioleurs
00:27présumés qui sont aussitôt interpellés et qui effectivement étaient déjà connus
00:30pour des faits similaires dans le département, leur identité est difficilement vérifiable
00:35puisque comme vous l'avez dit il s'agit de deux Algériens en situation irrégulière
00:38sous occulte SDF et alors ce qui est assez fou dans cette affaire c'est que finalement
00:45il n'y a pas trop d'où sur leur culpabilité, on les prend sur le fait, on flagrante les
00:48lits, on retrouve sur eux une pioche, un tournevis, un gant de manutation mais aussi des affaires
00:53qui ont été volées et eux-mêmes d'ailleurs en garde à vue vont reconnaître les faits,
00:58le fait qu'ils aient donc cambriolé cette pharmacie.
01:00Alors quelles ont été les suites judiciaires après leur interpellation à Maury, quelle
01:05décision a été prise ?
01:06Oui alors c'est ça qui est assez fou dans cette affaire, à la fois pour les policiers
01:12mais aussi surtout pour la victime, c'est qu'on a des preuves j'allais dire quasi
01:17réfutables, des aveux des deux suspects, toutes ces informations sont remontées au
01:23parquet de Créteil et pour une raison qu'on va essayer de comprendre peut-être mais le
01:28parquet a décidé de le relâcher moins de 24 heures avant la fin de la garde à vue
01:32alors qu'on peut faire 24 heures ou 48 heures de garde à vue et avant même que la pharmacienne,
01:37la victime ait eu le temps de comptabiliser tout ce qu'elle avait perdu dans l'affaire.
01:40Donc ces deux personnes ont été relâchées par la justice et du côté de la préfecture,
01:45la police a bien sûr signalé leur profil, a dit voilà qu'est-ce qu'on fait, on les
01:48a entre les mains, est-ce qu'on les envoie en centre de rétention et la préfecture
01:51a répondu aux policiers qu'ils n'avaient plus de place en centre de rétention donc
01:54effectivement qu'il fallait les relâcher donc ces deux hommes à priori sur la nature avec
02:00probablement le butin puisque une partie du butin qu'ils avaient volé dans la pharmacie
02:03n'a pas été retrouvée donc avec une partie de ce butin. La seule condition qu'a imposée le
02:08parquet de Créteil, la seule mesure restrictive avec ce cassement, c'est de leur interdire de
02:13se rendre à Évry-sur-Seine.